Fable La Vieille Et Les Deux Servantes

          Au XVIIème siècle, Jean de la Fontaine renouvelle, enrichit la fable en créant une véritable art littéraire. La Fontaine fait de la fable un oeuvre poétique alors qu'auparavant on ne la voyait que comme un travail de rhétorique. Le récit, le "corps" de la fable tient désormais une position plus importante puisqu'il a aquis son statut poétique. C'est alors qu'une question se pose : à quoi tient d'avantage le "pouvoir de la fable": au récit ou à la morale? Est-ce que le pouvoir poétique du récit

contraintes imposées par le classicisme nous avons aussi les fables de La Fontaine, notamment Le Chêne et le Roseau. Cette fable nous raconte l’histoire d’un chêne qui se vantait dans la démesure d’être invincible par rapport à un roseau. Le roseau resta insensible à ces provocations. Puis le destin voulu que le roseau vaincu le chêne lors d’une tempête. La morale de cette fable vise à dire que ce n’est pas forcément le plus fort et le plus vaniteux qui l’emporte. Cette comparaison entre un roseau

dîner de la servante. » Chamfort, Supplément aux Maximes et pensées. Vous discuterez ce point de vue en prenant appui sur votre lecture des trois œuvres inscrites au programme. Chômage, pauvreté, exclusion sont souvent invoqués pour expliquer, voire justifier des comportements contraires aux bonnes mœurs. Déjà Chamfort écrivait dans le Supplément aux Maximes et pensées : « Il n’est vertu que pauvreté ne gâte. Ce n’est pas la faute du chat quand il prend le dîner de la servante. » L’auteur

 Quand vous serez bien vieille Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos

textes du patrimoine - Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte, mieux le comprendre, raconter de mémoire une fable lue ; citer de mémoire un court extrait caractéristique. - Découvrir la spécificité de la fable ; repérer les effets de choix formels ; - Identifier la morale, le principe ou la maxime (distinguer discours narratif et moralité) ; - Dire une fable sans erreur et de manière expressive ; - Prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et justifier un point

[« tout petit que nous sommes »] = même si nous sommes petits... PROPOSITION SUB DE CONCESSION = CONCESSIF ~ LE DENOUEMENT~ « en moins d'un instant » = expression hyperbolique _________________________________ 1ère Partie de la fable → propos abstraits verbes au présent de vérité général. THEME / THESE :vanité,sentiment de puissance c'est un défaut « mal », « sotte » « très répandu » Présent, pronoms « on », « nous » → la société française en générale Le mal → défaut vraiment

son époux et revient ensuite dans une analepse sur le déroulement des événements. Le conte n’intéresse donc pas le lecteur par son intrigue immédiatement dévoilée, mais par sa portée morale. Des personnages rongés par leurs passions 2. Relevez deux expressions qui qualifient Astarbé. Comment est-elle représentée ? Des adjectifs péjoratifs précédés du déterminant démonstratif désignent la fourberie d’Astarbé : cette femme artificieuse (l. 54-55), et cette femme impie (l. 66-67). Le narrateur insiste

DM de français * PIERRE DE RONSARD 1524-1585 « Quand vous serez bien vieille …» J’ai apprécié ce poème car en tout premier lieu sa morale m’a parlé, il faut profiter de sa jeunesse, l’humain ainsi que ces créations ne sont pas éternels contrairement à la gloire et à la poésie, on retrouve ces mêmes idées dans Les Antiquités de Rome p24. On voit cette corrélation entre les deux poèmes dans le passage suivant « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle » ligne 4 du poème de Ronsard

un point Dont je ne me pique point, Je tâche d'y tourner le vice en ridicule, Ne pouvant l'attaquer avec des bras d'Hercule. C'est là tout mon talent ; je ne sais s'il suffit. Tantôt je peins en un récit La sotte vanité jointe avec l'envie, Deux pivots sur qui roule aujourd'hui notre vie. Tel est ce chétif animal Qui voulut en grosseur au Boeuf se rendre égal. J'oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sottise au bon sens, Les Agneaux aux Loups ravissants, La

Les Fables de La Fontaine I. Les caractéristiques des Fables 1. Qu'est-ce qu'une fable ? • La fable raconte une histoire courte et drôle qui a pour but d'apprendre quelque chose au lecteur tout en le distrayant. Les personnages sont typiques, parfois incarnés par des animaux. • La fable se compose souvent de deux parties, très inégales cependant : « le corps est la fable, l'âme la moralité », écrit dans sa préface La Fontaine. Le récit imagé permet ainsi de saisir une règle morale abstraite. • Les