Faire Rire Pour Instruire Et Critiquer

du plan) Nous analyserons d’abord les raisons qui peuvent faire penser que Molière n’a d’autre but que celui de divertir son public (I), pour voir ensuite si ce rire ne peut pas être dépassé et utilisé comme un moyen pour servir une critique (II) , mieux, enfin, de suggérer une pensée, une philosophie qui conduirait le spectateur à chercher autre chose sous le rire qui deviendrait un moyen d’exprimer la réalité du monde et des hommes

cherche alors surtout pas à instruire. Il veut procurer au lecteur le plaisir du divertissement, du dépaysement, du rire sans arrière-pensée. Les romans d’aventures, la littérature fantastique, ou, dans un tout autre domaine, le théâtre de boulevard, sont des exemples de cette tendance littéraire. On peut se référer aux nouvelles fantastiques de Maupassant, porteuses de frissons (« Sur l’eau », etc.) ou aux pièces de Georges Feydeau (Le Dindon, etc.) destinées à faire rire un public bourgeois par des

mots, sur les niveaux de langage, l’absurde - Effets de chute, de contraste, de rupture et de décalage - Répétitions mécaniques des mots ou de situation - Ironie - Imitation burlesque (sujet sérieux dans un style bas) | Faire rire ou sourire, amuser, souvent dans un but critique (caricature) | Délibératif | - Articulations logiques explicites (hypothèse, cause, conséquence, opposition, but) - Argumentation serrée, raisonnements concessifs - Interrogations (adressées à soi-même ou à autrui) |

composent les vétements de Gargantua. A la cedu | 8,9, |Renaissance, la signification des couleurs et d’actualité, en effet, des traités paraissent et prétendent qu’une couleur est héros et] 10 associé un sentiment ou & une qualité. Notre narrateur critique l’auteur d’un livre « le Blason des couleurs ». Mais derrire ses cette colére amusante, est menée une véritable réflexion : pourquoi adopter le symbolisme décrété par un inconnu ? Premier! Chap |Le terme adolescence désigne ici la petite enfance

doute pas que vous ne regardiez favorablement des inventions si utiles et tout ensemble si agréables ». Cette prière, adressée au dauphin, est, pour lui, une façon de se demander si les oeuvres à caractère argumentatif peuvent à la fois plaire et instruire. Autrement dit, les récits engagés sont-ils un moyen d’enseigner à la fois efficace et distrayant ? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord en quoi certains aspects de l’écriture inventive peuvent parfois amoindrir la portée d’un

partie on va dire que c'est la comédie qui corrige le mieux les moeurs et en seconde partie on va faire une entithèse et dire que c'est la tragédie qui corrige le mieux les moeurs et une synthese sur le théâtre n'est pas seulement une façon de corriger les moeurs,mais bien plus. I La comédie corrige le mieux les moeurs 1 La comédie corrige les moeurs par le rire La comédie cherche à divertir et à faire rire le public par une intrigue simple et le style des personnages.La comédie désonhore une attitude

Apparue lors de fêtes burlesques en l'honneur de Dionysos, la comédie existe depuis l'Antiquité. Elle a désormais perdu de sa signification religieuse pour remplir pleinement une autre fonction : divertir. Bien qu'il ne faille pas confondre le rire et le divertissement, ces deux caractères vont très souvent de pair dans la comédie. Cependant, la seule fonction de la comédie est-elle de divertir ? Ne peut on pas trouver un sens plus profond à la comédie ? Nous verrons d'abord en quoi la comédie remplit

Peau d’Ane que « […] L’esprit le plus parfait Peut aimer sans rougir jusqu’aux marionnettes; Et qu’il est des temps et des lieux Ou le grave et le sérieux Ne valent d’agréables sornettes.» Que le texte plaise au le lecteur, par la narration ou par le rire, permet elle une meilleure réception de celui ci ou va t elle au contraire, le distraire et l’empêcher de comprendre la visée ? La littérature d’idées associe souvent plaisir et enseignement, cependant ce plaisir ne nous transmet pas nécessairement

« alors on y va » et que estragon répond « Allons-y » aucun des deux ne bougent. Partir pour aller où ? Pour quoi faire ? Ils sont donc dans la fatalité, la fatalité d'être des clochards et d'avoir une existence bien triste. Donc ces trois textes sont bien traités originalement, l'intensité des mots utilisés par chacun des auteurs permet d'avoir des textes vivants et intenses, de faire émerger des émotions liées à la vie , au malheur, à la souffrance de ces êtres humains. Dans Huit clos les personnages

De fait Molière est toujours à la limite du rire et des larmes (si je puis dire). Le parasitisme social, le cynisme, l'hypocrisie, l'absence de scrupules, la corruption de Tartuffe font froid dans le dos... Les tentatives d'Elvire pour détromper son mari au risque de le tromper ne sont pas franchement réjouissantes en elles-mêmes... Or c'est de cela que nous rions. Alors comment introduire cette ambiguïté dans un plan thématique ? A mon sens, deux solutions, dont l'une est plus élégante que l'autre