Faire Rire Pour Instruire Et Critiquer

lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions diverses (se divertir, c’est rire, mais c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par là un moyen d’échapper au quotidien. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion. Le théâtre est le monde de l’imaginaire

raison, le bon sens, Béralde, argumente pour faire changer son frère d’avis* en divertissant – par le spectacle du ballet EX : Intermède 2 : une leçon : carpe diem, malgré le risque de souffrir qu’on prend lorsqu’on aime*en faisant rire le public – « placere et docere »- pour critiquer la médecine, on se moque des médecinsEX : Les noms de ceux-ci ; EX : la bêtise de Thomas mise en lumière par son propre père, puis ses compliments… (II 5)- pour critiquer le caractère d’Argan, on se moque de lui.EX :

la comédie ? La comédie françaises cherche à faire rire, ou du moins à faire sourire le spectateur. Cette définition réuni donc les formes les plus comiques (farce...) et les plus fines (comédie romantique, comédie absurde, comédie grinçante, etc...) Le rire est associé à la surprise. C'est un réflexe nerveux et non contrôlé. Il peut être déclenché par des éléments d'une grande subtilité intellectuelle comme par le renversement des tabous. Le rire provoque et permet un recul du lecteur/spectateur

Ionesco qui lui base toute son attention sur les didascalies et non pas sur les dialogues qui sont pourtant très apprécié par les dramaturges français. Le succès d’une représentation théâtrale ne fait que divertir, comment fait-elle pour nous instruire et en quoi le théâtre est-il symbolique ? Nous verrons dans un premier temps comment les dramaturges classiques obtiennent leur succès en respectant ces règles annoncées par Boileau. Par la suite nous verrons cependant que les respects des classiques

théâtre lu et joué -Le divertissement -La réflexion -Instruire 2) Les spécificités du théâtre joué par rapport à la lecture -La mise en scène, la réalité -L'interprétation des metteurs en scène 3) Autours du théâtre -La rencontre sociale - Les limites de la représentation 1) Les intérêts communs du théâtre lu et joué Tout d'abord le théâtre joué rassemble les objectifs principaux du théâtre lu qui sont de divertir, d'instruire et de faire réfléchir. Le spectateur va voir le théâtre premièrement

plaire au public mais aussi d’instruire. Comment Molière dans son œuvre ‘ Le Bourgeois gentilhomme’ cherche-t-il à plaire et à instruire ? Dans un premier temps nous définirons comment Molière réussi à plaire au public grâce à sa pièce et pour finir nous montrerons qu’il cherche un instruire ses spectateurs. Tout d’abord Molière va chercher à plaire au public avec différent procède comique comme le comique de mot et de répétition très présent dans l’acte

« Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu'implique l'humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d'autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l'humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de

Introduction « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu’implique l’humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d’autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l’humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux

siècle av. J.-C. En effet, ce genre a de nombreuses fonctions mais l’une des plus importantes est sa fonction didactique qui vise à instruire le spectateur. Celle-ci est donc généralement trouvée dans le théâtre et est qualifiée de fonction morale, revendiquée a l’Antiquité par les classiques qui disaient: « Movere, placere, docere» ou « Emouvoir, plaire, instruire».  Ainsi, cette citation montre que le théâtre n’est pas qu’une simple dissertation ou un discours philosophique, mais il vise aussi

lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions diverses (se divertir, c’est rire, mais c’est aussi pleurer, être ému, ressentir de la crainte, de la pitié, de la joie, de la déception), est aussi par là un moyen d’échapper au quotidien. Tout spectacle crée une évasion, déconnecte, crée une illusion. Le théâtre est le monde de l'imaginaire