Faire Rire Pour Instruire

du plan) Nous analyserons d’abord les raisons qui peuvent faire penser que Molière n’a d’autre but que celui de divertir son public (I), pour voir ensuite si ce rire ne peut pas être dépassé et utilisé comme un moyen pour servir une critique (II) , mieux, enfin, de suggérer une pensée, une philosophie qui conduirait le spectateur à chercher autre chose sous le rire qui deviendrait un moyen d’exprimer la réalité du monde et des hommes

négligeable. Depuis l’antiquité, le théâtre est un lieu de rassemblement pour tous. Au moyen-âge il était le seul moyen pour les analphabètes de s’instruire un minimum. Les idéologies de ces pièces sont alors simplifiées et exprimées par le biais du rire. Rousseau met tout de même en garde les dramaturges dans la lettre à Alembert sur les spectacles en montrant que Molière, en voulant les corriger et les dénoncer flatte les vices. L’évocation des vices est donc très importante et très courante,

nous donne plutôt une leçon de vie. Il utilise le merveilleux de façon humoristique pour nous faire comprendre qu'on ne doit pas toucher aux biens des autres. Pour convaincre, est-il préférable d'illustrer son point de vue à travers une histoire ou de présenter directement ses arguments ? - l'histoire permet de contourner la censure, de divertir (docere placere : instruire et plaire), d'allier le rire et la réflexion (Le Mariage de Figaro) Un point de vue illustrer par un histoire (comme

le but de chercher à rigoler d’eux ou plutôt de rire de leur imbécillité. Prenons le personnage de Lennie dans Des souris et des hommes de John Steinbeck. Celui ci est complétement imbécile dans le roman, par exemple, il garde une souris dans sa poche pour la caresser car il aime les choses douces. De plus nous nous intéressons plus aux paroles de celui ci, car c’est souvent dans celles-ci que sont cachées les touches d’humour. Nous voulons donc rire de la bêtise de Lennie se qui nous rend à s’intéresser

 L’ironie  :  affirmer  le  contraire  de  ce  que  l’on  veut  faire  entendre.   -­‐Convaincre  :  faire  appel  à  la  raison  du  lecteur  (indices  de  l'énonciation  rares  ou  absents,   structure  claire  et  rigoureuse,  procédés  tels  que  la  concession...)   -­‐Persuader  :  faire  appel  aux  sentiments   -­‐Délibérer  :  discuter  et  analyser

François Rabelais prête autant à rire qu’il donne à penser ? pb : en quoi l’œuvre de Rabelais mêle-t-elle rire et savoir ? peut-on faire réfléchir tout en amusant ? c’est la problématique de tout apologue (récit bref et plaisant qui contient une morale implicite ou explicite) I.AU PREMIER ABORD, LE ROMAN SEMBLE UNIQUEMENT FAIT POUR NOUS FAIRE RIRE : pour cela le narrateur utilise un certain type de comiques qui semblent mettre à distance le savoir cf site (faire une fiche sur les différents types

il défini ses attentions. Il fait de l'Art poétique son illustration. Sa Fable repose sur une double intention Plaire/Instruire 2 – Plaire et Instruire : Double intention du Fabuliste. 1 – L'enseignement moral. Intention didactique – mettre en évidence les travers des hommes. Corriger les vices, Molière «Castigat ridendo mores» = La comédie corrige les mœurs par le rire. La Fontaine à pour cible la sottise, l'envie et le vice. Siècle des moralistes, mise en évidence d'une satire sociale

passions; cet effet passe par le corps, touche très profondément. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l'effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lesquels se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante. Elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. Toutefois

colérique - excès : tandis que « quelqu'un se hasarde à le contredire » - formule qui suggère la discrétion, lui « prend feu » = hyperbole. Violence excessive dans le cadre mondain ! Sûr de lui : ne se trouble point » - manque de discrétion : rire amplifié par l'hyperbole : « il en rit jusqu'à éclater »Il se coupe de son auditoire : il rit « le premier » de ses « historiettes » (suffixe dépréciatif – petites histoires sans intérêt). ==> Arrias ne respecte pas les bienséances contredit

rattachées par les théoriciens à la tradition héritée de Plaute et d'Aristophane), les comédies n'avaient pas pour objectif principal de provoquer le rire - le comique y était intermittent, mêlé aux intrigues de héros de convention et aux grands sentiments10 - mais d'édifier le spectateur en suivant le précepte horacien « prodesse et delectare » (« plaire et instruire »)21. Molière n'oublie pas cette dimension morale dans L'École des femmes, qui pose la question de l'accès des femmes au savoir, de leur