Fanum

relation directe avec le divin lui-même. Le fanatique est proprement inspiré par le divin lui-même, habité par lui sans la médiation du Texte. C’est le sens premier de l’enthousiasme. Dans cette mesure le fanatique se considère comme le temple du divin (fanum, c’est-à-dire espace sacré / profanum : abord du temple – profane), donc comme séparé, donc encore comme sacré. Le fanatique se vit comme l’élu, comme choisi par Dieu, et par là même comme séparé, retiré du reste des hommes. Le fanatique se pare du

groupes 5- fanatisme le distinguo : sujet : le fanatisme. Il faut faire éclater le thème en plusieurs perspectives qui me permettrons de poser une problématique. Phrase : le fanatisme, ce redoutable amour de la vérité. Fanaticum, fanum (petit temple). Séparation par la connaissance et l’action. I) A) une certitude absolue il rejette tout ce qui va à l’encontre de son idée, aucune remise en question, il possède la vérité, mais c plutôt la vérité qui le possède. Une vérité

est d’ailleurs troublant de constater l’importance des termes, revendiqués aussi bien par les fondamentalistes que par les séculiers – comme on l’a vu à propos de Netchaïev –, dont l’origine étymologique renvoie à l’univers religieux : fanatique (de fanum, « temple sacré »), kamikaze (« souffle divin »), exaltation du sacrifice. La dimension sacrificielle croissante de la violence, encourageant le martyrologe et les attentats-suicides, s’explique aussi par la déconnexion grandissante des conflits par

L'Homme religieux: → Par delà les différentes religions, on peut définir les phénomènes religieux comme l'organisation des rapports entre le sacré et le profane. Étymologiquement, le profane est ce qui est devant (pro), càd en dehors du temple (fanum). Le sacré et le profane ne peuvent être définis indépendamment l'un de l'autre puisque leur définition consiste essentiellement dans leur rapport d'exclusion mutuelle: Est sacré ce qui n'est pas profane, et est profane ce qui n'est pas sacré. Le profane

Huius consili non participem C. Verrem, sed principem fuisse reperietis. [46] Delum venit. Ibi ex fano Apollinis religiosissimo noctu clam sustulit signa pulcherrima atque antiquissima, eaque in onerariam navem. suam conicienda curavit. Postridie cum fanum spoliatum viderent ii qui Delum incolebant, graviter ferebant; est enim tanta apud eos eius fani religio atque antiquitas ut in eo loco ipsum Apollinem natum esse arbitrentur. Verbum tamen facere non audebant, ne forte ea res ad Dolabellum ipsum pertineret

(fig. 1) le petit plan d'ensemble donné par Espérandieu d'après Bonnin dans le Bulletin de la Société française des fouilles archéologiques, III, 1913, p. 80-81. Il convient d'y ajouter la découverte importante, due aux recherches de M.Baudot, d'un fanum gallo-romain reconstruit sur un petit temple de caractère celtique : Bulletin de la Société normande des études préhistoriques, XXX, 1936 et Bulletin de la Société française des fouilles archéologiques, VII, 1940-42. Ce sanctuaire se trouve à 1 km

csqces sur son salut (salut de son âme, fait qu'il puisse vivre près du divin). En revanche avec le sacré, on se trouve tout de suite au bord d'une abime. Le moindre faux pas peut irrémédiablement éloigner l'homme de dieu. Le profane vient du latin pro-fanum (= ce qui se tient devant le temple, ce qui est extérieur au temple). Le profane est ce qui se tient hors du lieu ou se trouve la divinité ou hors du lieu ou réside la divinité. Cette distinction sacré/profane n'a de sens que pcq il existe deux mondes

L’aube d’or et la soirée frissonnante trouvent notre brick en large en   face   de   cette   villa   et   de   ses   dépendances,   qui   forment   un promontoire aussi étendu que l’Épire et le Péloponnèse, ou que la grande   île   du   Japon,   ou  que   l’Arabie !  Des   fanums  qu’éclaire   la rentrée   des   théories,   d’immenses   vues   de   la   défense   des   côtes modernes ; des dunes illustrées de chaudes fleurs et de bacchanales ; de  grands canaux de Carthage et  des  Embankments  d’une Venise louche ;  de molles

Des hommes déracinés et désespérés ne peuvent qu’être réceptifs à une telle rhétorique. La spiritualité est invoquée pour pallier les difficultés de l’existence, et l’action apparaît comme la porte des cieux. Fanatisme vient d’un mot latin fanum, équivalent de templum, le temple, lieu du culte et siège de la foi. Le fanatisme est donc caractérisé par une exaspération de la croyance qui devient absolutiste. La passion qui habite le fanatique va au-delà de celle de l’idéaliste, jusqu’à des extrêmes

César, où il était chargé de la construction et de lʼentretien des machines de jet. Sorte dʼofficier du génie, il décrit plusieurs sièges de villes avec la précision dʼun témoin oculaire. Puis il sʼest occupé de la construction dʼune basilique à Fanum (= Fano, sur lʼAdriatique, cf. supra c. 3) et il a eu des responsabilités dans le service des aqueducs de Rome. Son traité dʼarchitecture compte dix livres et, au début de chacun dʼeux, V. commence par une préface où il développe des idées générales