Fatalisme

siècle. ® Voir La bibliothèque Gallimard, « Quelques idées chères à Diderot » (p. 73-75). 4. Débat sur la fatalisme Nous ne nous étonnerons pas de voir mentionnée l’idée principale de l’échange intellectuel animé par Diderot dans le titre du roman. Le « fatalisme » est au cœur du débat mais il faut, pour bien comprendre la position de Diderot, connaître la différence entre fatalisme et déterminisme. ® Voir La bibliothèque Gallimard, « Jacques le fataliste » (p. 75-77). La bibliothèque Gallimard

degré, l'ignorance avec règne de la liberté d'indifférence. La liberté est fondée dans la subjectivité liberté et volonté reposent sur l'autonomie du sujet. La liberté s'oppose en général (ce n'est donc pas toujours le cas) au déterminisme, au fatalisme et à toute doctrine qui soutient la thèse de la nécessité du devenir. Le concept de liberté divise très schématiquement les philosophes en deux camps :

donc d'arrêté, et cela même avec une forte volonté de continué. Pour définir la liberté, il est important de distinguer le fatalisme qui asservit et le déterminisme qui libère. Par exemple, un événement que l'on craint est inévitable, quoi qu'il arrive auparavant, quoi que l'on fasse pour l'évité, il se produira tout de même; c'est que l'on appelle le fatalisme. Ainsi le fatalisme rend impossible la liberté humaine. Au contraire, le déterminisme affirme seulement que les événements sont liés entre eux

pas la liberté puisque nous pouvons toujours être libres mêmes si elles sont présentes, nous n'avons qu'à choisir si nous les enfreignons ou si nous les acceptons. Un des autres obstacles à la liberté serait le déterminisme ; l'autre étant le fatalisme. Le déterminisme est une idéologie qui consiste à prouver que les faits et les événements naturels répondent de liaisons de cause à effet, et donc, si nous connaissons les cause, nous savons quels seront les conséquences. Selon cette façon de penser

écrit, comparaison hommes/marionettes. Dieux est capable de miracles, de modifier, changer ou passer a travers les lois naturelles. Ex : la virginite de Marie vision du destin : miracle possible, pousse au fatalisme. ( « c’est dieu qui l’a voulu, quoi que je fasse… ») résignation. Fatalisme : acceptation de ce qui arrive, passivité, impuissance. Miracle : quelque chose d’inexplicable, qui échappe aux lois naturelles. déterminisme : miracle impossible ( tout s’explique, aucun surnaturel )

Procédés remarquables : * Métaphores pour parler du fatalisme. L40 (encore écrit là-haut) * Comique de répétitions. L4 (Et Jacques disait que son maître disait) L28 (Et cela par un coup de feu ? –Par un coup de feu), pour se moquer du lecteur = comique de répétition. * Questions rhétoriques L1 à 4 & dernier paragraphe. * Les phrases juxtaposées, phrases courtes, verbes d’actions. L25 – L35 Vocabulaire spécifique : fatalisme, anti-romanesque, absence d’illusion romanesque, libre

l’optimisme. Un titre qui nous éclaire déjà bien car Candide le nom du personnage principal signifie en latin, la blancheur, l’innocence. Cette blancheur, cette pureté qui n’est autre que la naïveté de Candide, à travers ce compte c’est en fait le fatalisme de la philosophie de Leibniz qu’exprime ici Voltaire, Leibniz ayant un point de vue religieux expliquant que Dieu a fait de son mieux et que tout est de ce fait parfait et ne peut être meilleur. Voltaire l’attaque donc ouvertement dans ce livre,

Kant, il n’y a liberté que lorsque la volonté se détache de toutes déterminations sensibles, de tout motif empirique, pour ne suivre que la loi dictée par la raison. - Fatalisme et déterminisme : Le fatalisme est la conception selon laquelle tout le cours des évènements du monde est prédéterminé. Chez les stoïciens, le fatalisme n’est pas contraire à la liberté, l’homme demeurant libre dans sa manière de faire face à ce destin, d’y acquiescer ou de le refuser, etc. Le déterminisme est la thèse selon

est, selon lui, régi par le fatalisme, affirmant que les événements sont déterminés par le principe de causalité ; ( les actions nient donc le principe de libre-arbitre. ) Les hommes n’agissent pas de leur propre volonté mais, inconsciemment. Jacques, emploi souvent au long du roman, « Cela, est écrit là-haut », ce type de fatalisme prétend qu’une action peut modifier la fin qui nous attend = Déterminisme. ( Mais si Diderot continue d’utiliser le mot « fatalisme », c’est parce que le terme

(pratique) des circonstances de cette action. Une telle définition oblige par conséquent à considérer les actions faites par impulsivité ou concupiscence comme des actions volontaires en ce sens qu’elles appartiennent à l’agent qui les accomplit. Fatalisme et déterminisme « Une dialectique de la raison découle de ce qui précède, puisque eu égard à la volonté, la liberté qui l’accompagne semble entrer en contradiction avec la nécessité naturelle et qu’à cette croisée des chemins, la raison dans