Fatalité Dans Phédre

Andromaque, Iphigénie ou encore Phèdre. (p.70) Contrairement à son rival Corneille qui présentait des héros propres à susciter l’admiration, Racine cherche à émouvoir son public en mettant en scène des personnages victimes de leurs passions destructrices. En 1677, Phèdre marque l’apogée de ce théâtre de la cruauté, à partir d’un sujet inspiré de la mythologie grecque. (p.70) Argument de Phèdre : alors que Thésée, le roi d’Athènes, est porté disparu, son épouse Phèdre est rongée par sa passion interdite

aimerait être avec Verchinine. Figure de recluse dans leur campagne sans animations et ou la vie est trop calme. Elles se soutiennent, se racontent tout et se comprennent. Même échec.  Elles partagent une forme d’impuissance contre ce qu’on appel la fatalité ; le destin. Impuissantes devant l’annonce de l’inéducable « nous n’irons pas à moscou » Toutes trois se consolent de leur frustration par la rêverie. On voit bien au début une seule et même figure unique : comme va l’illustrer la remarque l’Irina

1664. Une grande partie de ses tragédies, Andromaque, Iphigénie, Phèdre, seront inspirées de tragédies antiques Les dramaturges qui ont écrit des tragédies classiques prolongent le travail des auteurs antiques. Ils y ont en effet puisé les caractéristiques de leurs pièces. Aussi, toute tragédie se doit :  De respecter la règle de bienséance, celle des trois unités (temps, lieu et action).   De présenter des thèmes précis liés à la fatalité, mort, destin …   de mettre en scène des aventures extraordinaires

de ne pas choquer la vraisemblance historique et de laisser à l’amour sa force dramatique ; que la peinture de l’amour comme « une faiblesse et non une vertu » peut servir de mise en garde morale (cf. Boileau, Art Poétique, III ; Racine, Préface de Phèdre). 2. première thèse : l’amour exclu de la tragédie en laissant de côté le problème moral (cf. Théâtre), on peut remarquer, en faveur de la thèse de Corneille, que la tendresse peut nuire à l’effet tragique • si elle rend le héros historiquement

genres classiques | registres | Origine des personnages | Époque | Exercice de la liberté | Ton de la pièce | Dénouement | Réactions des spectateurs | Exemple | Tragédie | Haute noblesse | Historique, antique ou biblique | Fatalité | Tendu | Triste | Pitié mais admiration | Phèdre de Racine | Tragi-comédie | Noblesse ou haute bourgeoisie | ? | Hasard, liberté | Tendu | Heureux | Sympathie | Le Cid de Corneille | Comédie d'intrigue | Noblesse, bourgeoisie | Contemporaine à celle de l'auteur | Obstacles

Phèdre de Jean RacineIntroduction : Auteur  : Jean Racine est un dramaturge et un poète français du 17ème siècle 1639-1699 Il grandit dans une famille modeste et est orphelin à 3 ans. Il est pris en charge par les solitaires du Port- Royal qui sont contre la monarchie. Il a donc une éducation religieuse  jansénisme (mouvement catholique très stricte) Part ensuite du Port-Royal car trop stricte et veut découvrir autre chose et s’ouvre

narratif = image de la fatalité qui conduit Renée vers la débauche après son viol. Fatalité mise en avant par les passifs = victime qui ne peut rien faire) et par la métaphore animalisant « toujours fouettée, toujours poussée » Elle ne peut rien faire contre cette fatalité comme en atteste la disparition progressive de sa conscience morale « elle se livra, le regretta, puis réussit à tuer son honnêteté expirante » (Même notion de fatalité chez Renée que chez Phèdre même si fatalité différente) Conclusion :

principal. Le texte suivant est un extrait de la tragédie de Racine « Phèdre ». Le roi Thésée étant absent, Phèdre finit par avouer son amour à Hippolyte, fils de Thésée et d'une amante amazone. Le personnage de Phèdre est l’un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur des autres et victime de ses pulsions. L’Šuvre de Racine s’inscrit dans le registre tragique par le caractère de Phèdre à inspirer terreur mais aussi pitié, accablée par le poids de l’hérédité

leurs passions  catharsis zIII. LES Caractéristiques DE LA TRAGéDIE CLASSIQUE Époque:Auteurs: Personnages:Thème:Dénouement: XVIIe siècle Jean Racine, Pierre CorneilleDe la mythologie, nobles, héroïques. Passions, démesure, fatalité…Le personnage ne peut rien face à la fatalité tragique. Le dénouement est malheureux. (souvent une mort)+ respect des regles classiques (3 unités, vraisemblance, bienséance)zIV. LES FONCTIONS DE LA Tragédie Le spectateur ressent «la pitié et la crainte» (Aristote)la crainte

de l’extrait Phèdre, épouse du roi Thésée, est prise d’une passion irrépressible pour son beau-fils Hippolyte. Alors que la mort du roi semble de plus en plus certaine, Phèdre, venue s’entretenir avec Hippolyte afin qu’il n’écarte pas son fils d’une éventuelle succession au trône, se met plutôt, par un glissement psychologique involontaire, à lui livrer avec horreur ses sentiments amoureux. L’aveu est d’abord déguisé, et Hippolyte, trop horrifié, feint de ne pas comprendre ; Phèdre, exaspérée, reprend