Fatalité Dans Phédre

Phèdre acte 1 scène 1 Racine, Phèdre (1677), Acte I Scène 1 Introduction -- Racine, dramaturge du 17ème siècle, est le chef de file de la tragédie classique. Phèdre, est une pièce écrite en 1677, inspirée par les tragédies d'Euripide et de Sophocle. Elle raconte l'histoire d'une Reine, Phèdre, victime d'une malédiction lancée par Vénus la poussant à aimer son beau-fils Hippolyte malgré elle. L'interdit de l'inceste constitue ainsi le moteur principal de l'action.  -- dans cette 1ère scène de

c. Les effets Commentaire composé Nous allons étudier un passage tiré de « Phèdre », de Jean Racine. Jean Racine est un poète tragique français considéré comme l’un des plus grands dramaturges classiques français. Cette tragédie de Racine est toute imprégnée de souvenirs antiques, elle évoque un lacis de légendes et de mythes. Les histoires antiques sont primordiales dans « Phèdre » car elles nous permettent de comprendre tout ce qu’il y a d’émouvant, d’inquiétant, et de grandiose

les champs de bataille.»). II) 1- Renée est immédiatement identifiée à Phèdre, leurs histoires montre de grande similitudes pour ne pas dire qu’elle sont identiques en tout point: Très belles femmes, relations incestueuse avec leurs beau-fils (qui dans Phèdre n‘est qu‘histoire de sentiments et pas d‘actes réels comme dans La Curée), fatalité/influence du milieu (Divinités/Corruption)... La Curée est une sorte de Phèdre moderne revisitée, adaptée avec des sujets d’actualités de l’époque de Zola

« mon âme éperdue » v.6, « ma raison égarée » v.14 Expression oxymorique : v. 21 « je l’évitais partout » montrant qu’elle est dans une sorte de folie amoureuse Exclamation de lamentation « ô comble de misère » donnant une dimension pathétique à Phèdre Ambivalence des sentiments (Lutte contre elle-même et incohérence des désirs  « contre moi-même enfin j’osais me révolter) : Oxymore « superbe ennemi »: Propos contradictoires en ce qui concerne H. 1 L’adoration d’H (idolâtrie) Champ lexical de

-Mythologiques (Dieux), historiques (César,Cléopatre)ou nobles (rois, rennes, fils de rois). -Vertueux. | -Tiers-Etat, population ayant un statut plus bas (Bourgeois, valets, servantes)- Les valets retournent la situation en leur faveur. | Tonalité | Mort, fatalité dû au destin (« fatum ») les personnages ne peuvent pas s’en sortir. | Comique (situation, mot, geste, caractère), dénouement heureux. | Forme | Langage soutenu, en vers, en alexandrin. Et en 5 actes, monté de la tension jusqu’au 3 e acte puis

apparaît dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Ce théâtre est caractérisé par la tragédie et la comédie. Le théâtre tragique fait appel à la fatalité, tandis que le théâtre comique a pour but de faire rire les spectateurs. Dans une tragédie, le héros ne peut malheureusement pas échapper les forces divines et cela mène toujours à sa mort. Dans la pièce de théâtre Phèdre de Jean Racine, Hippolyte va être victime de ce maléfice. Dans l’Acte V, Scène VI, Théramène va raconter à Thésée la mort héroïque d’Hippolyte

Séance 1 RACINE, PHEDRE, I 3 (1677) INTRODUCTION Phèdre est l’épouse du roi d’Athènes Thésée dont elle a un enfant. Thésée lui-même avait déjà un fils, Hippolyte. Elle est la fille du roi de la crète Minos, fils de Zeus et par sa mère Pasiphae la petite fille du Soleil. Elle aurait donc tout pour être heureuse. Pourtant, depuis le début de la pièce, on voit Phèdre se traîner, affaiblie, tenant à peine debout, comme hors d’elle-même. Elle répète qu’elle n’attend qu’une chose : la mort. Sa nourrice

homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Phèdre est une tragédie en cinq actes et en alexandrins de Jean Racine datant de 1677. C’est la dernière tragédie profane de Racine avant un long silence de douze ans au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion. Une nouvelle fois, il choisit un sujet déjà traité par les poètes tragiques grecs et romains. Phèdre a été victime de la création simultanée, sur le même thème, d’une pièce de Nicolas

par la règle des trois unités. -Les thèmes tragiques : héroïsme, l’honneur, la vengeance, l’amour, la fatalité. -Corneille (Le Cid, Horace), Racine (Andromaque, Phèdre, Iphigénie). -Registre : tragique (angoisse, incompréhension, fatalité), pathétique, pathos, (compassion, attendrissement, pitié du lecteur) -Procédés : supplication (prière), lamentation, imprécation (appel à la colère divine) 2) La comédie -Corriger

définition est elle-même volontairement imprécise comme pour signaler le refus du recours au registre de la définition pour qualifier le tragique. Cela situe le tragique, non du côté d’une structure obligée mobilisant une référence à une transcendance (fatalité ou providence) avec laquelle une liberté serait paradoxalement aux prises, ni  d’une qualification psychologique des personnages ou d’un nouage particulier de l’intrigue, mas du côté de l’effet produit, de la sensation, du sentiment. Cela est d’ailleurs