Fatalité Du Destin Dans Phédre

au rang de véritable acteur dans le jeu de l’incompréhension. La structure de la pièceJuste la fin du monde   de Jean-Luc Lagarce adopte la structure d’une tragédie avec le prologue de Louis qui rappelle le chœur tragique annonçant le destin des personnages. De plus, le prénom Louis est porté par trois générations : en inscrivant la pièce dans une ‘lignée’, le dramaturge ne fait qu’accentuer le tragique. Certains thèmes participent au tragique de la pièce : La rivalité fraternelle

pousser l’homme à commettre des erreurs et avoir des défauts. Dans les tragédies grecques, le héros est face à son destin, à la fatalité de ses erreurs commises comme dans Œdipe-Roi de Sophocle, quand Œdipe réalise qu’il a tué son père et épousé sa mère, il décide de se crever les yeux et de quitter le trône de sa cité. Les héros sont sous la volonté des dieux, qui tracent leur destin et restent les seuls à dominer les Hommes. Elles montrent aux hommes que leurs défauts amènent à leurs erreurs, qui

limitée, qui s’est déroulé en circonstances similaires en autres localités de l’Asie mineure nord occidentale dans les premiers temps de l’histoire grecque : l’implantation à Troie de Grecs provenant de la Grèce centrale. […] L’élaboration de ce mythe, destiné à devenir une pierre milliaire du notre patrimoine culturel, est informé depuis le départ de l’esprit grec. » [4]. Hertel souligne, en outre, des autres éléments qui déclarent la non- historicité de la saga concernant la guerre de Troie comme le

et un drame satyrique. Déroulement Des personnages de rang noble sont impuissants face aux forces supérieures (des dieux le plus souvent) qui les manipulent. L’enchaînement des événements et le dénouement nécessairement dramatique relèvent d’une fatalité implacable, qui peut sembler injuste, inique et bien au-delà de l’endurance humaine. La tragédie touche donc le public par la terreur et la pitié (dans le cas d’Œdipe, personnage incestueux et patricide) qu’elle fait naître. Cela en fait un genre

jalousie. Le point culminant de la torture d’Oreste, c’est le « Elle l’aime ! » auquel répondra le « ils s’aiment », de Phèdre. Ainsi, la transformation d’Oreste en un monstre dévoré de « jalouse rage » est elle le signe que la folie à déjà commencé son œuvre. Il ne reste plus à Oreste, dans cette approche de la crise finale, qu’à rejouer toutes ces actions à la sombre lumière de la fatalité. Rien de plus impressionnant que cette récapitulation au présent de narration « j’étouffe […] j’assassine, je viole

faut absolument = = la nécessité, le destin 2 il le faut = = il faut, c’est un arrêt du destin 3 c’est chose faite … = ne pas échapper La traduction proposée n’est pas aussi explicite que les termes grecs qui nomment et définissent le destin comme quelque chose d’inévitable : Médée étant un personnage légendaire, rien ni personne – pas même elle - ne peut changer son destin. Note : trois forces contribuent à accomplir son destin - les dieux : Héra + Aphrodite - sa condition

des acteurs. La tragédie au XVIIe siècle : La tragédie française a connu son âge d’or au XVIIe siècle. Le 17e siècle et ses auteurs s’inspireront beaucoup de l’Antiquité et de ses sujets tragiques. Des grands thèmes comme la révolte ou la fatalité reviennent en force durant ce siècle, directement puisés de la période antique. Mais contrairement au théâtre grec antique, dans la tragédie française l’élément moral et psychologique l’emporte sur l’élément mythique, mystique et religieux. La tragédie

II Suicide tragique de Boris I Théâtralité du récit Déplacement P => « Il s’élança » (lg 8), « Il courait presque » (lg10), « Après que Philippe fut sorti » (lg 11), « Boris se pencha » (lg 20) => références aux didascalies * Passage destiné à être vu et non à être lu Effets de ralentissement (lg 34) => Nr veut mettre suspens. Bcp de détails Fait appel à tous nos sens : « râle roque » (lg 38), « sa voix la + forte » (lg 30), « entendit » (lg 2) * On vit la scène qui se passe

classe aristocratique au XVIIe. Le tragique nait toujours d'un conflit (liberté- fatalité.). Le dénouement est "tragique" et finit toujours sur la mort du protagoniste toujours manipulé par des forces qui le/la dépassent (le temps, l'espace, les dieux, la raison). L'effet de la tragédie doit inspirer la terreur, la pitié et crée chez le spectateur une catharsis, sorte de purification des passions humaines. Exemple: Phèdre de Racine *Le registre tragique : Le tragique renvoie aussi à une situation violente

L'issue de la rivalité entre les deux auteurs marque un renouveau du genre : l'intrigue, dont l'issue tragique est posée dès l'exposition, se concentre autour des sentiments amoureux qu'éprouvent les personnages et laisse l'action politique de côté. Phèdre (1677) marque un nouveau succès dans la carrière de Racine. Il entre  à l'Académie Française en 1673 et entreprend en 1677, d'écrire l'Histoire officielle du Roi.   Racine mourut réconcilié avec les Jansénistes qui considéraient pourtant le théâtre