Faudrait Il Vivre Sans Passion

Exercice 6 : 1) Faudrait-il vivre sans passion ? Nous avons tous une passion, c’est à dire quelque chose que l’on aime, que l’on soutienne subjectivement. La passion nous empêche d’avoir un regard critique, objectif sur celle-ci, elle nous prive alors de notre liberté, elle nous emprisonne. Dans la recherche de la vérité, la passion est un frein, une barrière. Afin d’accéder à la vérité et à acquérir de nouvelles informations, nous devrions vivre sans passion. Mais la raison seule ne permet

194 COMMENT VIVRE ENSEMBLE ? Croyez-vous utile de juger d’anciens nazis presque centenaires ? Certains pensent que oui et motivent leur opinion par la croyance à la nécessité d’exercer une vengeance, de rendre ce qui a été donné ou bien de trouver une réponse équitable aux offenses ; d’autres répondent que non et supposent le temps venu d’oublier, de passer à autre chose — à leurs yeux, l’acharnement ne sert à rien, sinon à couper la France en deux moitiés qui s’opposent, se querellent et

vouloir et peu obtenir, a reçu du ciel une force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige* disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur ; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance.

animaux, […] ne sont plus alors que des mouvements. » Ce qu’Alain identifie sous le nom de « passion » dans ses Propos – probablement en raison de son sens étymologique, lié au pathos, la souffrance – c’est cette conscience réflexive qui a le pouvoir d’aller à l’encontre des intérêts primaires de l’homme et de créer des conflits internes. Selon Alain, au nom de la nature humaine, nous devons fuir ces passions, et serait indigne de l’homme d’en posséder. Au contraire, ce qui est digne de l’homme, c’est

PEUT-ON VIVRE DANS LA SERVITUDE VOLONTAIRE ? Le rapprochement d’une notion telle que celle de la servitude et celle de volonté peut paraître assez contradictoire. En effet, La servitude renvoie à la contrainte, l’assujettissement, l’obligation ; lorsque l’on parle de servitude, la première chose qui nous vient à l’esprit serait l’esclavage. En revanche, la volonté représente la faculté de se déterminer à certains actes et de les accomplir, vouloir quelque chose, c’est être motivé pour ce que l’on

peut être satisfait. Le désir lui porte sur le superflu à la survie. Il est indéterminé, indéfini et semble ne pouvoir être satisfait durablement. Pour vivre heureux et libre, il faut vivre pleinement ses désirs. On doit laisser aller ses propres passions il faut assouvir l'excès, la démesure de nos passions. On doit laisser aller nos passions car elles font notre singularité, notre individualité. Critique du conformisme moral : Certains sont plus capables que d'autres d'assouvir les désirs

caractérisé par des pensés, des désirs qui lui sont propres. En effet, l’homme est un être du désir, ce dernier constituant l’essence même de l’homme dans la mesure où il recherche la jouissance et fuit la douleur. Cependant, étant un être qui se doit de vivre en société, l’Homme est sans cesse confronté à ses semblables, ses pairs. Cet Autre constituerait un autre moi-même, un être qui doué de talents, de facultés identiques aux miennes, me permettrait de me reconnaitre en lui comme dans un miroir. Le

puisse être heureux, il doit assouvir pleinement tout ses désirs. Être heureux semble définir un état ressenti et vécu de bonheur. Le bonheur semble donc lier à la faculté de désirer. Dans ce cas, pour savoir ce qui ferait notre bonheur, il nous faudrait faire la liste des choses que nous désirons et chercher à les réaliser par tous les moyens possibles. Malgré cela, la satisfaction d'un désir ne mène pas toujours à un réel sentiment de bonheur. Le désir se nourrit de l’inaccessible, du lointain

pour avoir un minimum vital et dans l'idéal il vaut mieux faire un travail qu'on aime, comme ça on joint l'utile à l'agréable. Mais hélas beaucoup de gens, pour diverses raisons ne suivent pas leur envie ou leur passion et finissent par faire un boulot ou des petits boulots juste pour vivre ou plutôt survivre. En effet, le travail ne doit pas occulter ce qui est essentiel pour nous c'est à dire notre santé, notre épanouissement personnel... Le travail peut provoquer chez certain employés stress

conception du bonheur repose sur la passion et les sentiments, qu’elle site, « Ce serait donc des passions qu’il faudrait demander à Dieu, si on osait lui demander quelque chose… », « On n’est heureux que par des goûts et des passions satisfaites. ». Alors que l’auteur FENELON pense que l’on doit trouver le bonheur dans la tranquillité et parmi ceux que l’on aime. « …condamnant sa vaine ambition et regrettant le doux repos de son colombier où il pouvait vivre en sûreté avec son ami. ». Il utilise