Faut Il Aimer Autrui Pour Respecter

d'autrui, quelle raison aurait-il de s'interdire de faire l'une quelconque de ces choses dont on pense ordinairement qu'elles sont mauvaises, s'il peut s'en tirer sans se faire prendre : quelle raison aurait-il de ne pas tuer, voler, mentir ou blesser autrui? S'il peut avoir ce qu'il veut en faisant des choses de ce genre, pourquoi ne les ferait-il pas? Et s'il n'existe aucune raison pour laquelle il ne devrait pas les faire, en quel sens est-il mal de les faire? Bien entendu, la plupart des gens se

proches. Pour Hutcheson, philosophe écossais (1694-1746), il convient d'affirmer qu'existe en nous « une certaine détermination de notre nature à s'appliquer au bonheur d'autrui, ou un instinct, antérieur à toute raison d'intérêt, qui nous porte à aimer autrui » (Recherche sur l'origine de nos idées de la beauté et de la vertu). Le sentiment d'obligation dont procède le soin des parents pour leurs enfants ne peut être réduit à des motivations qui seraient exclusivement égoïstes, dans l'attente d'une

c’est-à-dire s’en reconnaître l’auteur et en assumer les conséquences ». Mais c’est également « assurer les conséquences des actes posés par autrui ou celles des dommages causés par les choses ou les animaux dont on à la garde. » Ex : les parents sont responsables de leurs enfants jusqu’à la majorité Ex : nous sommes responsables des dégâts que le chien pourrait causer à autrui (morsure, accident de roulage. A côté de cette définition générale on peut donner une définition plus technique, plus juridique

intérieur qui lui est propre, une capacité à accroître ses connaissances pour mieux décider de ses choix de vie et enfin une liberté de conscience et d’action qui permettrait à l’individu d’ê pourvu de droits inaliénables que tous régimes π devraient respecter. On date cette apparition du sujet en occident de la période de la Renaissance càd de ce moment où l’homme va progressivement sortir de la dépendance à l’idée de Dieu, très puissante au moyen-âge, et pénétrer dans une période qui annonce la philosophie

particulièrement, par les institutions. » Tout individu se trouve relié d'une quelconque manière à autrui, parents, frère, institution, groupe, etc. L'avantage de ce thème, c'est qu'il touche tout le monde. Tout individu quel qu'il soit, possède des liens, il vit avec, il les développe, il en crée de nouveau, il les détruit. L'individu est réellement le seul maître de ses liens. Une fois un lien crée, il faut l'entretenir, il a besoin de se sentir exister, qu'importe la manière dont il est maintenu en

reconnue à se battre pendant tout le temps qu'il n'y a pas assurance du contraire. HOBBES : Léviathan, I, Chapitre XIII « On décrit souvent l'état de nature comme un état parfait de l'homme, en ce qui concerne tant le bonheur que la bonté morale. Il faut d'abord noter que l'innocence est dépourvue, comme telle, de toute valeur morale, dans la mesure où elle est l'ignorance du mal et tient ? L’absence des besoins d'où peut naître la méchanceté. D'autre part, cet état est bien plutôt celui où règnent

du monde arabe et les avancées de la médecine , par la recherche, malgré les interdictions venant de Rome. L'humanisme apporte une prise de conscience du corps : ce n'est pas seulement une enveloppe charnelle mais un outils, duquel il faut prendre soin, qu'il faut savoir défendre. (Lignes 23 à 25) D'où vient ensuite la première notion de sport ''Il te faudra sortir de cette tranquillité et repos d'étude et apprendre la chevalerie et les armes […]'' On remarque cependant que l'astrologie est laissée

tuer en disant la vérité. Or, au-dessus même du commandement qui prescrit de ne pas mentir, se trouve cet autre commandement encore plus rigoureux : tu ne tueras point. Comment concilier alors l’exigence de sincérité et celle qui nous intime d’ « aimer son prochain comme soi-même », de faire montre à son égard de bienveillance, bref, de tolérer quelquefois ce que Kant nomme ironiquement le « prétendu droit de mentir par humanité » ? Comment est-il possible que la vérité, en droit universelle

de l’estime de soi : a) L’amour de soi : Il prédomine les deux autres piliers. On s’aime malgré ses défauts, ses limites, les échecs rencontrés, car une « petite voix intérieure » nous indique que l’on mérite l’amour et le respect des autres et surtout de nous-même. « Cet amour de soi « inconditionnel » ne dépend pas de nos performances »1. C’est grâce à cet force en nous que l’on se reconstruit après un échec ou face à l’adversité. Il n’empêche ni le doute ni la souffrance

commandements PAGEREF _Toc194758020 h 3 2. Les diffrences entre religions PAGEREF _Toc194758021 h 4 3. Scularisation et hritage religieux PAGEREF _Toc194758022 h 4 B. La religion au service de la raison (Platon) PAGEREF _Toc194758023 h 5 1. Ce quil faut dire le devoir dtermine le vrai PAGEREF _Toc194758024 h 5 2. Comment le dire mythe et religion PAGEREF _Toc194758025 h 6 C. Lide de devoir absolu PAGEREF _Toc194758026 h 7 D. Morale et socit PAGEREF _Toc194758027 h 8 II. La morale du devoir PAGEREF