Faut Il Prendre Ses Désirs Pour Des Réalités

Copie d'une élève de TS5 (16/20) Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ? Dans la société moderne axée sur la consommation et même la surconsommation, on a tendance à désirer toujours plus. Cependant lorsqu’on accède à l’objet de notre désir, nous ne sommes pas pleinement satisfaits, ce qui nous pousse à désirer autre chose. Les désirs ne cessent donc jamais car ils ne nous satisfont jamais. C’est dans ce contexte où la réalisation de nos désirs ne nous satisfait pas, ce qui nous maintient

donc une réalité contradictoire qui permet de comprendre non seulement la nature biologique du désir mais encore sa nature spirituelle. Car si le désir animal est la condition nécessaire de la conscience de soi, il n'en est pas la condition suffisante : Cette dernière passe par le désir "anthropogène, constituant un individu libre et historique conscient de son individualité, de sa liberté et de son histoire." Ce désir anthropogène "diffère donc du désir animal par le fait qu'il porte non pas sur

avoir des croyances peut aussi désigner un certain état d'esprit : naïveté, crédulité, superstitieux, confiance, optimisme, foi… Enfin, il faut s'interroger : comment on a des croyances ? • Par transmission ? Quelle forme ? Tradition ? Education ? Imitation ? Habitude ? • Par auto-fabrication ? Forger ses propres croyances, prendre ses désirs pour des réalités, fantasmes • Par révélation ? Cela ne concerne que la croyance religieuse. 2. Construire le problème A partir de ces éléments, on peut

LE LANGAGE 1) Le langage et les choses : La structure du langage révèle la structure de la réalité (Platon, Aristote). Ainsi, si nous possédons un mot unique qui s’applique à plusieurs choses singulières (ex : « beau »), c’est qu’il existe une idée (pour Platon, une idée est un être réel) à laquelle participent toutes ces choses. Certains mots, les substantifs, désignent quelque chose lorsqu’ils sont proférés seul (ex : « Aristote »), d’autres, les adjectifs, verbes.. non (ex : « grand »)

l’Esprit meut le Corps, ni quelle quantité de mouvement il peut lui attribuer, ni à quelle vitesse il peut le mouvoir. C’est pourquoi, lorsqu’on dit que telle ou telle action du Corps provient de l’Esprit qui a tout pouvoir sur lui, on ne sait en réalité ce que l’on dit, et l’on ne fait rien d’autre qu’avouer en un langage spécieux qu’on ignore la vraie cause des actions qui ne nous étonnent pas. Baruch Spinoza (1632-1677), Ethique (1677), III, 2, scolie Aujourd’hui, le mot « inconscient » évoque

Faut-il maîtriser ses désirs ? "Freed from desire, Mind and senses purified." Gala, Freed from desire   Introduction Est-il possible de comprendre ce qui anime les hommes ? Est-il possible d'en tirer des conclusions sur ce qu'ils devraient se donner pour objectifs ? Il serait plus facile de répondre à ces deux questions si les humains n'étaient que des animaux occupés à satisfaire leurs besoins et leurs envies, ou, tout à l'opposé, de purs esprits guidés par la seule volonté rationnelle. Pour

C’est une façon de se représenter l’avenir, le futur qui doit recevoir une inspiration forte se caractérisant par la réalisation d’un souhait qui parait inconcevable au moment où on l’exprime. Le rêve est une vision à long terme, une projection de ses désirs, de ses souhaits, sur l’avenir, le futur. -Il existe une autre définition qui peut non pas se limiter à un individu mais s’étendre à toute une société on peut alors parler de rêve collectif. On peut impulser la force du rêve à tout un groupe d’individu

présente au contraire comme ce qui ne se possède jamais. Dans ces conditions, pourquoi désirer l’impossible ? Pour quelles raisons, en effet, sommes-nous généralement attirés par ce qui, par définition même, ne peut pas être atteint ? N’est-ce pas prendre le risque de ne jamais être satisfait et ne vaut-il pas mieux, dans ce cas, désirer seulement ce qui est possible ? En quel sens le désir de l’impossible peut-il être, en définitive, une bonne chose pour l’homme ? I / Désirer l’impossible car c’est

présente au contraire comme ce qui ne se possède jamais. Dans ces conditions, pourquoi désirer l’impossible ? Pour quelles raisons, en effet, sommes-nous généralement attirés par ce qui, par définition même, ne peut pas être atteint ? N’est-ce pas prendre le risque de ne jamais être satisfait et ne vaut-il pas mieux, dans ce cas, désirer seulement ce qui est possible ? En quel sens le désir de l’impossible peut-il être, en définitive, une bonne chose pour l’homme ? I / Désirer l’impossible car c’est

ALLOI N Brice Pour être heureux, faut-il cesser de désirer ? Dans la société moderne axée sur la consommation et même la surconsommation, on a tendance à désirer toujours plus. Cependant lorsqu’on accède à l’objet de notre désir, nous ne sommes pas pleinement satisfaits, ce qui nous pousse à désirer autre chose. Les désirs ne cessent donc jamais car ils ne nous satisfont jamais. C’est dans ce contexte où la réalisation de nos désirs ne nous satisfait pas, ce qui nous maintient dans un manque