Faut Il Prendre Ses Désirs Pour Des Réalités

I. Tous les désirs engendrent-ils de la souffrance ? Admettre que désirer engendre nécessairement de la souffrance, c'est d'emblée considérer que le désir est un concept univoque, ce qui est rien moins que certain. Selon la doctrine épicurienne en effet, si tous les plaisirs se valent et sont insusceptibles de quantité (il n'y a pas de plaisir plus plaisant qu'un autre) ; les désirs en revanche sont qualitativement différenciés, en sorte que le sage est celui qui opère un tri parmi ses appétits

disposer les choses en vue d’une certaine finalité. Donner des ordres ( but : mettre en ordre (ex : un officier ordonne à un régiment afin d’y mettre de l’ordre).   Pour Aristote il y a quatre grandes espèces de causes (dans tous les niveaux de la réalité) : 1-    Cause efficiente (ex : sculpteur pour une statue) 2-    Cause formelle (idée, projet. Ex : statue de Jeanne d’Arc, de Louis XIV, etc…) 3-    Cause matérielle (existence d’une certaine matière. Ex : le marbre pour la sculpture)

selon les circonstances ?) Peut-être que le sens de l’existence doit être compris comme la perspective d’une libération progressive par rapport à certains déterminismes qui pèsent à l’origine sur l’individu : les conditions sociales, l’éducation, les désirs et passions, l’inconscient… Face à la question de l’existence de la liberté deux thèses philosophiques s’affrontent : - la conception du libre arbitre (Descartes): l’homme serait doué d’une volonté absolue lui permettant d’agir comme bon

philosophie - Sujet : Faut-il libérer le désir ? Ou se libérer du désir ? Le problème ici, est de choisir la meilleure voie à suivre, celle qui puisse nous amener à notre bien-être et à notre tranquillité. Ainsi, faut-il libérer le désir ? C’est- à dire lui ôter toutes limites ? Le satisfaire autant qu’il le demande ? Dans ce cas-ci, il faut donc laisser libre cours à son désir, satisfaire son envie, et s’affranchir des limites que la raison nous impose. A l’opposé, faut-il se libérer de notre

pousse tout ce qui vie a persévérer dans son être. Persévérer dans son être chez l'humain ne signifie pas simplement vivre comme chez l'animal mais bien vivre. Le contenue et les modes de réalisation du bonheur sont indéterminés. C'est pour cela qu'il faut ce méfier des idéologie à la fois politique morale religieuse qui ont une conception dogmatique du bonheur ( qui impose des normes et des modes de réalisation du bonheur qui sont standard, totalisante et uniformisante de sorte que le bonheur n'est

prend ses distances avec le dualisme de Platon. Effectivement, il retire le cœur-même de cette doctrine. L’ontologie est la théorie de la substance (relatif à tout ce qui existe, il n’existe que des substances). Pour Aristote, ces substances sont des réalités complexes : -       Matière et forme : la matière est un élément particulier et la forme est tout ce qui est universel. Entre alors la conception d’hylémorphisme (=doctrine ontologique qui attribue à l'Être une forme et une matière) -       Puissance

j’ai conscience d’être ? Si l’on devait répondre spontanément à ce sujet, on dirait que oui je suis ce que j’ai conscience d’être car nous avons spontanément l’impression de nous connaître. Etudions les termes importants du sujet…Ici il faut prendre le mot « conscience » au sens psychologique. La conscience de soi est l’intuition qu’a l’esprit de ses états et de ses actes. Ce que j’ai « conscience d’être » est donc le résultat de l’analyse, c’est-à-dire de l’observation intérieure de soi-même

Chapitre 1 : Bonheur et Désir La question du bonheur se pose souvent à partir de l’expérience vécue du malheur, car celui-ci est évident, omniprésent. La malheur apparait comme une cruelle réalité qui peut engendrer plusieurs type de réactions : l’optimisme (=relativiser) et le pessimisme (=le bonheur n’est qu’une illusion). L’illusion ne mérite pas d’être poursuivie, alors que l’idéal on l’estime atteignable et donc qu’on va chercher à l’atteindre d’où il mérite d’être poursuivi. Les obstacles

croient maitre de leurs pensées et leurs actions alors qu’en réalité elles sont totalement déterminées par des tendances qu’ils ne contrôlent pas. Ce que nous refusons de croire et d’admettre fait parti de l’inconscient. Schopenhauer et Nietzsche diront que parmi tout nos désirs certains sont accessibles à la conscience car leurs satisfactions sont en parfaite conformité avec la morale, tandis qu’à l’opposé un grand nombre d’autres désirs sont repoussés car en contradiction avec la moralité. Dans

le contraire exact de la connaissance et de la vérité. Cependant, on peut s’interroger sur les limites de la conscience, car notre expérience quotidienne nous indique qu’il nous est difficile de toujours bien analyser nos actes et leurs causes, de prendre les décisions les plus opportunes, et plus généralement de comprendre le monde qui nous entoure. Ainsi on peut se demander si la conscience justifie toujours la confiance que nous plaçons en elle ou si elle ne produit pas des certitudes illusoires