Faut Il S Isoler Pour Penser

cette situation, ceux qui produisent pour les mass media pillent le domaine entier de la culture passée et présente, dans l'espoir de trouver un matériau approprié. Ce matériau, qui plus est, ne peut être présenté tel quel; il faut le modifier pour qu'il devienne loisir, il faut le préparer pour qu'il soit facile à consommer. La culture de masse apparaît quand la société de masse se saisit des objets culturels, et son danger est que le processus vital de la société (qui, comme tout processus biologique

idée générale pour se conformer aux grandes idées et surtout pour ne pas avoir la difficulté de réfléchir par soi même. Il est alors plus agréable d’être dans la mouvance pour ne pas se faire remarquer. Cependant il existe des êtres qui se forcent à penser autrement et donc de s’imaginer une nouvelle façon de voire les choses. Ces personnes qui fonctionnent différemment de l’idée générale sont ainsi mises de cotées et rejetées du reste de la population. Toutefois il est important que ces Hommes restent

sociologie autour du fait social et non de l’action social, comme le fait Weber. La société agit donc sur nous, il faut donc considérer les faits sociaux en eux-mêmes, puisque l’on ne peut les expliquer par la biologie, l’action ou la psychologie. Durkheim pose tout d’abord que tous évènements humains ne peuvent prétendre à être qualifiés de faits sociaux. Pour ainsi être qualifiés il faut trois caractéristiques, dont deux essentielles. « Le système de signe dont je me sert pour exprimer ma pensée

I Tout savoir suppose que des faits soient établis... A/ Pour qu'il y ait connaissance, il faut qu'il y ait un objet à connaître. 1/ Cet objet, seule l'expérience peut nous la fournir. Sans l'expérience, nos concepts seraient vides. (Kant) 2/ La science commence donc par l'observation impartiale des faits, sans idée préconçue. (Francis Bacon) « Je ne forge pas d'hypothèses » (Newton), mais je me contente d'observer et d'établir les faits. B/ Mais établir n'est pas démontrer. 1/ Les faits observés

l’inspiration, l’art, Boileau (Art poétique, 1674) « Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. (…) Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent. Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que

porte la marque du sujet qui le connaît et, qu’inversement, tout sujet connaissant porte l’empreinte du monde extérieur. Un tel dessein, on l’aura compris, ne s’accommode guère d’une méthode réductrice et simplificatrice, d’une méthode qui entend isoler les phénomènes de leur environnement, éliminer l’observateur de l’observation, exclure de la science tout ce qui n’entre pas dans le schéma linéaire pris pour modèle par Descartes : l’aléatoire, l’incertain, l’anormal, le compliqué. Il s’agit, au

d’étude est vivant : Il évolue constamment. Aucune des deux ne peut étudier un problème indépendamment de l’ensemble organisé dont il fait partie. Un médecin pourra isoler une pathologie pour essayer de la traiter, mais il devra tenir compte de l’ensemble de l’organisme qui est un tout interdépendant. De même que l’anthropologue pourra isoler un problème social ou culturel pour mieux le comprendre, mais il devra aussi tenir compte de l’ensemble de la société. Dans les deux cas, faire une analyse trop

et leur organisme de leur être psychique et social. Les afflictions contre lesquels chacun lutte de façon privée sont en réalité des indicateurs d’une société en souffrance. Le problème essentiel, c’est que, de la même façon que les êtres sont isolés par rapport à leurs familles et la société en général, on assiste aussi à une séparation entre les êtres physiques et leur esprit. Les indicateurs les plus extrêmes de ce mal-être sont les problèmes de la jeunesse et de la vieillesse. Le mal des banlieues

ous les rubriques du socialisme, du  libéralisme ou du communisme etc., étant donné qu’elle a toujours prôné la  liberté de penser et de  modifier ses convictions, faculté de penser essentiellement individuelle dont l’absence est considérée  comme  une  des  causes  prépondérantes  des  « crimes  contre  l’humanité »  de  la  Seconde  Guerre  Mondiale.  Il suffit de penser à Eichmann à Jérusalem  (1961) dans  lequel elle démontre  la « banalité  du mal » qui ne provient nullement de  la prétendue nature monstrueuse du bourreau mais de son 

tous ? On se demande si on peut avoir raison seul contre tous ? La question nous permet de contempler la situation de quelqu'un que sa prise de position dans un débat, isolerait totalement des autres, en ce qu'elle le conduirait à être le seul à penser ce qu'il pense. La conviction d'avoir raison est alors partagée par les deux camps, ce qui revient au principe de contradiction d'Aristote (de deux énoncés contradictoires, un seul est vrai).Mais comment savoir alors de quel côté se trouve la raison