Faut Il Se Connaître Soi Même Pour Bien Agir

le pouvoir de dire « je » puisque je me représente à moi-même et du même coup m’offre la possibilité de me connaître. Lorsque j’ai conscience je suis responsable de chacun de mes actes. « Ce dont je n’ai pas conscience » signifie ce que je n’ai pas la perception, ce qui est en moi inconscient. Dès lors il nous désinvesti de toute autonomie et de la maîtrise de nos pensées et de nos volontés. Lorsque je n’ai pas conscience en ai-je quand même la responsabilité ? Est-ce que la non-conscience inclut-elle

passion est acceptable même si, par son ambivalence elle nous rend malheureux ou si par son exclusivité elle nous empêche de désirer autre chose. Il est aussi difficile d’imaginer une vie sans passion, et l’ennui qu’elle provoquerait… Dans un premier temps, nous allons nous interroger sur les intérêts d’une vie sans passion, en considérant que la passion nous empêche d’agir raisonnablement, qu’elle est incontrôlable, dangereuse et douloureuse. Ensuite nous verrons, que bien que la passion soit apparentée

ruine l’autorité d’Aristote qui s’était maintenue jusqu’alors. La nature pour Aristote appartient à un tout plus vaste qu’elle, au cosmos qui est traversé (animé de façon immanente, de l’intérieur) par une finalité qui fait tendre toute chose vers le bien de l’ensemble un tout qui est beau et parfait. Cependant, dans ce monde-là, il y a de la contingence qui s’explique par le fait que le principe qui gouverne toute chose n’est pas tout puissant. Dans certaines régions du cosmos, la matière oppose une

obtenue : 13/20 Hegel, Esthétique, I - « Introduction à l’esthétique » Texte à expliquer et à commenter : « Cette conscience de lui-même, l’homme l’acquiert de deux manières : théoriquement, en prenant conscience de ce qu’il est intérieurement, de tous les mouvements de son âme, de toutes les nuances de ses sentiments, en cherchant à se représenter lui-même, tel qu’il se découvre par le pensée, et à se reconnaître dans cette représentation qu’il offre à ses propres yeux. Mais l’homme est également

exemple, à la loi de la pesanteur : quand il faut tomber, il faut tomber! Lorsqu'il s'agit d'une loi voulue par l'homme, loi morale, loi politique, il en va autrement, puisqu'une telle loi est contingente. Pour la rendre universelle, il faut soit imposer une obligation extérieure par la force, soit obtenir que l'individu s'y soumette de lui-même. On parlera en ce dernier cas de devoir. Le devoir est donc l'obligation que chacun se donne à soi-même de se soumettre à une volonté générale. Quelles

1. Qu'est-ce qu'une loi ? a. Sens général du mot « loi » Le mot « loi » se définit de façon générale comme un principe ayant une valeur universelle, c'est-à-dire vrai toujours et pour tous. Mais il faut distinguer deux types de lois. b. Les lois naturelles ou scientifiques Les lois de la nature sont les principes universels selon lesquels se produisent nécessairement les phénomènes naturels, et constituent l'objet propre des sciences de la nature. Telle est par exemple la loi de l'attraction

Les objectifs et les contraintes de l’action collective 1. De l’action collective… 1.1 Pourquoi agir collectivement ? 1.2 Comment agir collectivement ? 2. … À l’organisation 2.1 Pourquoi y a-t-il une organisation ? 2.2 Comment les organisations structurent-elles l’action collective ? 1. De l’action collective… 1.1 Pourquoi agir collectivement ? Toute action n’est pas forcément collective. Certaines relèvent d’un objectif individuel (un

complète de la raison par elle-même. Il faut entreprendre une critique de la raison par la raison : voilà le sens véritable du titre Critique de la raison pure. Le terme de critique renvoie étymologiquement au grec krinein, qui signifiait juger une affaire (au sens juridique). La raison organisera donc un procès de ses propres prétentions, « dogmatiques », à connaître des objets situés par delà l’expérience, appelés par Kant noumènes (par contraste avec les phénomènes). Bien que restrictive, cette tâche

effet, la liberté est souvent associée au fait de « faire ce que l’on veut », faire ce que bon nous semble, ce qu’il nous plaît ou encore le fait d’assouvir ses désirs sans contraintes. Cependant, être libre, c'est aussi pouvoir se déterminer par soi-même sans subir de contraintes, avoir le choix, faire usage de son libre arbitre. Nous nous poserons donc la question suivante : Le fait d’être un homme libre, c'est pouvoir faire des choix rationnels ou être esclave de ses désirs ? En d’autres termes,

définirons les termes de droit, loi social et droit, loi morale et enfin dans un second temps nous verrons en quoi sommes nous soumis à cette « discipline de la raison » Le devoir doit prendre une forme universelle : agir par devoir c’est supposer que tous puissent agir de la même façon. Par exemple je peux exiger si je suis franc, je peux exiger que tous le monde soit franc avec moi. Mais si je mens je suppose que les autres ne me mentent pas, sans quoi je perdrais tout l’avantage de ma mauvaise