Faut Il Se Libérer Pour être Libre

Alors que, en général, les hommes pensent être libres parce qu’ils ont la conscience qui leur donne une liberté de choix (= libre-arbitre), en fait, il n’empêche qu’ils sont déterminés dans tout ce qu’ils font comme n’importe quel phénomène naturel. Même leurs choix sont déterminés par des causes antérieures. Au lieu que la conscience et la liberté soient le privilège de l’homme, c’est tout l’inverse qui se passe : les hommes sont déterminés dans tous leurs actes, et en plus, ignorent qu’ils le sont

plus intense possible. Contrairement à l’animal qui est programmé pour effectuer toujours les mêmes gestes et se contenter des mêmes besoins naturels, l’homme lui n’est pas programmé. Il est a priori libre d’inventer sa vie, de la mener comme il l’entend et de tracer son propre cheminement. Il est libre aussi de faire le mal ou le bien. Alors dans l’urgence de vivre, beaucoup se lancent dans une course effrénée après l’idée qu’ils se font du bonheur. Dans cette fuite en avant, nous courrons vers

rapport paradoxal au travail. La réduction du temps de travail est supposée permettre aux individus un mieux être psychique et corporel. Mais une société qui travaille moins est aussi le signe qu’elle traverse une crise économique où une partie de la population active est condamné au chômage et à ses suites ( ennui, perte de reconnaissance sociale, dévalorisation de soi, etc.). Si bien qu’il faut nous demander si la loi selon laquelle moins travailler implique de mieux vivre est exacte et rigoureuse

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sur notre capacité d’agir ou l’exercice de notre volonté. Elle est donc différente selon chacun. Selon Rimbaud « on ne naît pas libre, on le devient ». Cette citation peut prendre une tournure philosophique avec Spinoza, selon lui, l’homme peut se libérer en agissant sur ses passions grâce à la compréhension de lui-même. La liberté serait donc une puissance qui doit être déployée. Ce serait donc avant tout changer la manière dont le monde nous affecte et « bien juger ». Quelles sont les différentes

Étant donné que le désir nous fait courir le risque d'être malheureux, peut-être faudrait-il travailler à s'en libérer complètement pour ne plus être esclave de quoi que ce soit. Cela nous est possible parce que nous nous caractérisons comme des êtres raisonnables, capables de maîtriser nos désirs et passions. C'est ce qu'explique Kant dans L'introduction à la Métaphysique des moeurs. Nous sommes selon lui, à la fois des êtres sensibles - ayant des passions et des désirs - et des êtres intelligibles

liberté assimile liberté et indépendance, c'est-à-dire un affranchissement ou une réduction des contraintes et des obstacles. Etre libre, ce serait ne rencontrer aucun obstacle, aucune limite imposée de l’extérieur. Etre libre, ce serait donc faire ce qui nous plaît, ou ce que nous désirons. Cette identification courante de la liberté est pourtant problématique : il faut distinguer indépendance (non obéissance à des règles) et autonomie (obéissance aux règles que l’on s’est prescrites soi-même).

Les hommes sont-ils fondamentalement libres ou déterminés ? La conscience rend-elle l’homme libre, et pourtant ne dit-on pas aussi que la conscience nous pèse ? La morale ne conciste-telle pas a en sentir le poid et la force contraignante ? Pour cela, il faudra définir ce que l’on entend par liberté : la possibilité de choisir, rapporté au libre arbitre, propriété de la conscience du pouvoir choisir, de vouloir une chose ou une autre ? Ou bien comme le pense Spinoza, la faculté de se déterminer

jusque-là réservées au lotis du système ainsi qu’au clergé. Il faut cultiver sa vivacité d’esprit, se départir de ses préjugés et, surtout, chercher à comprendre le monde dans lequel on vit et son fonctionnement. Diderot n’impose pas ses idées, il incite à la réflexion, au libre choix et à l’apprentissage; l’homme se libère du joug de l’ignorance par le savoir. Le Siècle des Lumières offre à l’homme savant la possibilité de se libérer des contraintes de la méconnaissance, puisqu’il permet, par le

l'appartenance à un groupe, selon l'âge, le sexe, le lieu de vie... Il faut donc se demander si l'Homme est réellement libre d'être ce dont il a envie en remarquant toutefois que sa pensée agit différemment tout en considérant que la liberté de choisir est également signe de contrainte. JE NE SUIS PAS LIBRE D'ETRE Si je considère la liberté de pouvoir comme la possibilité de faire ce dont j’ai envie, alors je devrais être dans la capacité d’être maitre de tous mes choix. Or je ne choisis pas