Félibrige

Haute-Provence, HautesAlpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Var). Ses limites sont celles du comté de Provence, auquel furent adjoints le Comtat Venaissin, une partie du Dauphiné et le comté de Nice. Malgré l’action de mouvements régionalistes (Félibrige depuis le xixe siècle avec Frédéric Mistral, mouvements occitans après 1968), le provençal n’est plus guère parlé et ne structure pas l’identité régionale. 1 Une région dynamique et attractive Troisième région la plus peuplée de France avec 4

leur source à la fin du XIXe siècle : la création du Félibrige en 1854 traduit une prise de conscience de l’unité culturelle occitane. Cette école littéraire vise au maintien des dialectes occitans, mais elle fait avant tout la part belle à la langue provençale. C’est en 1936 qu’apparaît l’occitanisme moderne avec la fondation à Toulouse de l’Institut d’études occitanes. Celui-ci se veut moins littéraire et moins « provencialiste » que le Félibrige, plus proche des luttes sociales. Il faut cependant

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favorable à un fédéralisme politique et propose l’autonomie des communautés. (Cette pensée reste très marginale à gauche.) - Le régionalisme (avec le F. Mistral) : se développe à partir de 1850. Mistral va fonder un mouvement culturel nommé le Félibrige, pour conserver la langue d’Oc. Ce mouvement devient politique et il prône une fédération des républiques françaises, comme aux USA. Ce mouvement se retrouve aussi chez des penseurs nationalistes : Maurice Barrès (1862-1928) estime que la nation

d'une société inégalitaire. Conditions matérielles: logement; alimentation. Une milieu très individualiste. Déclin de l'influence de l'Église et des notables. Intégration à la culture dominante: recul des cultures régionales. Un cas particulier: le Félibrige et Mistral; contradictions et impasses d'un combat régionaliste. B) Le secteur secondaire: les ouvriers à la Belle Époque. Le secteur secondaire. Un monde ouvrier hétérogène. La naissance de la grande usine: le Creusot. Autres cas de figure. Conditions

suscité, dès le 16-e siècle, quelques réactions visant à restaurer la culture et à sauvegarder la langue occitane. Le principal mouvement de renaissance a été celui lancé par un groupe de littérateurs et de savants, le Félibrige, centré autour du poète Frédéric Mistral. Le Félibrige était le mouvement littéraire associé au nom de Felibre, poète languedocien du Moyen Age. 9 Aujourd’hui le sud de la France présente une situation de diglossie, et le nombre de locuteurs capables de parler couramment

aujourd’hui l’instrument de la subversion européiste » (« Les langues régionales, patrimoine de la France », in L’Action française 2000, 4 janvier 2001). A la fin du XIXe siècle, Maurras écrivait en effet, à propos de Frédéric Mistral et de l’action du Félibrige : « L’œuvre mistralienne réveille une langue, un corps de traditions, de mœurs et d’usages, qu ne présentent pas le moindre danger pour l’unité de la France, qui peuvent même aider beaucoup à réaliser la notion concrète du patriotisme français, et

normande créer en 1861 par Arcisse De Caumont, en Histoire administrative Page 34 Flandre on à un comité Flamand créer en 1863, association breton de 1843 et une autre créer en 1898. On en a aussi en Alsace et dans le midi (mouvement félibre ou félibrige inspiré par des poètes : Mistral). Mais on a aussi des auteurs qui vont s’interroger sur l’évolution des cadres administratifs et faire des propositions en faveur du régionalisme. Dès 1818, un géographe belge, Omalius d’Halloy propose d’élargir les

fiches, démission du général André (Grand Orient de France, Carthage et Corinthe) - fondation du journal L’Humanité par Jean Jaurès - vague de grèves et de manifestations (jusqu’en 1907) - Frédéric Mistral reçoit le prix Nobel de littérature (le Félibrige) - La vie d’un simple, Emile Guillaumin (sur la vie d’un métayer) - première exposition d’Henri Matisse organisée par Ambroise Vollard 1905 - loi de séparation des Eglises et de l’Etat (rapport d’Aristide Briand, gouvernement Maurice Rouvier

L’identité locale y était plus forte que dans le reste de la France. Ce sentiment culturel a été exprimé par Charles Maurras, mais aussi par Frédéric Mistral (auteur de Mireille, prix Nobel de littérature en 1904 et l’un des fondateurs de l’école du Félibrige). En 1885, après son baccalauréat, Charles Maurras « monte à Paris » et se lie à Anatole France qui l’ancre dans un sentiment agnostique. Le jeune homme brillant commence sa collaboration avec de nombreux journaux parisiens à la fois monarchistes