Ferdinand de Saussure

notre appareil conceptuel (l’ensemble des concepts dont nous disposons) est étroitement lié à la langue. En effet c’est la langue qui nous fournit nos concepts, représentés par des mots : « cheval », « rouge », « ville », « plaisir », etc. Ferdinand de Saussure, le fondateur de la linguistique moderne, montre que la langue découpe simultanément dans la masse amorphe des sons et dans la masse amorphe des idées confuses pour créer un signe. Par exemple, le signe bleu, qui consiste en une image acoustique

« L’utopie de la Communication. Le mythe du village planétaire, Philipe Breton, la découverte, ,1997 - Jakobson Roman, Essai de linguistique générale 1963 - Lasswell Harold, Structure et fonction de la communication dans la société 1948 - Saussure Ferdinand (de) Cours de linguistique générale 1915 - Weaver Waren, Contribution à la théorie Mathématique de la communication - Les professions de la communication- Fonctions- métiers, jean luc Michel, Ellipses ; 1994 - Sociologie de la Communication

description minutieuse des synonymes, approfondie dès le début du XVIIIe siècle par l’abbé Girard et ses successeurs, qui dessine en pratique le principe différentiel que l’on retrouve chez Bréal sous le nom de « loi de répartition », et, radicalisé, chez Saussure sous le nom de « valeur linguistique »2, l’œuvre de Dumarsais sur les tropes sert de point de référence, en France, pour la réflexion sur le changement sémantique (voir Nerlich 1993 et 2001c, Auroux et Delesalle 2000 : 209). À la suite de Darmesteter

signe dépend donc de sa relation différentielle aux autres signes; du coup la perception présente de l'objet n'est pas nécessaire à la compréhension du signe. C'est ce qu'on nomme la double articulation, qui est la caractéristique du langage humain (Saussure : "Dans la langue il n'y a que des différences."). Enfin les signes peuvent s’associer entre eux selon des règles précise de formation (les règles syntaxiques) ce qui permet de créer des significations nouvelles.       LES DIFFERENCES DE FONCTION

modèle des énigmes) qui organisent les symboles. Herméneutique moderne = met l’accent sur la diversité et la pluralité des sens. Les auteurs qui se sont intéressés à la narratologie étaient fascinés par le modèle linguistique élaboré par Saussure qui montre son intérêt pour la langue narrative plutôt que pour la parole narrative ; ce dernier pense que « la linguistique n’a pour unique et véritable objet que la langue envisagée en elle-même et pour elle-même », c'est-à-dire qu’elle n’est pas

Barthes enseigne en 1969 et 1970 à l'université de Rabat. En 1970 paraît L'Empire des signes, écrit après les trois séjours que Barthes a effectués au Japon, de 1966 à 1968. Essayiste et sémiologue reconnu, il cherche à rompre avec la pensée de Ferdinand de Saussure. En tant que directeur d'études à l'EHESS et attaché de recherche en sociologie au CNRS, il approfondit ses analyses du mythe et du signe, notamment dans Mythologies. En 1976, il devient Professeur au Collège de France, où une chaire de sémiologie

dialogue est de savoir si les sonorités des noms correspondent naturellement à leur signification (sur le modèle d’une onomatopée qui mime plus ou moins la réalité à laquelle elle se réfère) ou bien au contraire si, comme le dira le linguiste Ferdinand de Saussure (1857-1913), les sonorités sont conventionnelles. Platon évite de trancher d’une façon rigide et renvoie la question à un passé éloigné : il y a peut-être eu un « législateur du langage » qui a su associer les sons et les choses conformément

psychique: les émotions, les intentions, en tant qu’elles sont conçues comme des problèmes invisibles, enfouis dans l’intérieur mentale dont toute parole serait une expression. Notons toutefois la distinction peut paraître aléatoire, d’après Ferdinand de Saussure, le signifié et le signifiant se définissent l’un par rapport à l’autre, en tant que face distinctes d’un seul et même problème: le signe et « le signe, nous disent les sémioticiens, n’est pas une chose substitut, il est une chose qui vaut

ce genre de fiction c'est qu'il provoque notre intelligence, qui est flattée de parvenir à interpréter l'allégorie. D'autre part, la littérature d'image peut aussi nous renvoyer au « signifiant » de la langue dont parle l'éminent linguiste Ferdinand de Saussure. L'image et l'idée serait alors les deux faces de la réalité qu'est la littérature. Il lui faudrait nécessairement allier les deux pour être comprise et pour receler un sens plus profond que le simple narré des évènements. « Nous ne voyons

plus corps avec ce qu'il exprime. 1) La linguistiqueC'est justement ce que s'attache à montrer « la linguistique » et en particulier Ferdinand Saussure (XXe siècle). La linguistique ne pose pas des questions d'ordre métaphysique (pourquoi parlons-nous ?) mais elle étudie le langage dans ses manifestations sensibles, à savoir les différentes langues. Saussure explique, en 1964, dans son Cours de linguistique générale, que si les mots ne sont pas les imitations des