Ferdinand de Saussure

ouvrant la voie au roman moderne. Avec une grande importance accordée au style, chez Flaubert, ce n’est pas l’œuvre qui est «l’objet littéraire» mais c’est la phrase. Celle de Flaubert a conduit les penseurs du vingtième siècle, à l’instar de Ferdinand de Saussure, à mener des analyses approfondies sur la langue. Et, depuis, la linguistique devient la science qui étudie les structures de la langue à partir de la phrase. Références 1Madame Bovary, Gustave Flaubert, GF FLAMMARION, Paris, 1986,

Alfred Weber. Ecole allemande (die Geopolitik) : Friedrich Ratzel. E. Linguistique et sémiologie : Le développement vient avec Ferdinand de Saussure : les langages forment un système organisé composé d’éléments qui sont interdépendants. Charles Pierce et Edward Sapir. La phonologie : Troubetskoy et Jakobson s’appuient sur les travaux de Saussure. Vladimir Propp analyse toutes une série de contes populaires réduits à un répertoire d’actions, de fonctions, de rôle. Cette méthode est

( Collection l'imaginaire), 1997 [3]J.M.G. Le Clézio, La Guerre, éditeur de Gallimard, 1970 [4]J.M.G. Le Clézio, Désert, éditeur de Gallimard ( Collection folio), 1980 [5]J.M.G. Le Clézio, Étoile errante, éditeur de Gallimard, 1992 [6]Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, éditeur de Payot, 1972 [7]勒克莱齐奥著 紫嫣译 许钧校，《乌拉尼亚》，人民文学出版社，2009 [8]张放 晶尼，《法国文学选集》，外语教学与研究出版社，2000.9 [9]J.M.G. Le Clézio, Dans la forêt des paradoxes, Conférence Nobel, le 7 décembre 2008 http://www.svenskaakademien

dans chaque période non seulement du « beau langage », mais de toutes les formes d’expression », Saussure. La linguistique ne se limite pas à prendre en compte la diversité des langues ni la variété des usages que comportent ces langues mais elle essaye de dégager les propriétés générales à toutes les langues et les aptitudes possédées par tous les hommes dans une société. Ses tâches selon Saussure : • Faire la description de toutes les langues qu’elle pourra atteindre > linguistique descriptive

|Rapport nom et réalité = convention, accord: la nature n'assigne | | |aucun nom | |Saussure (1857, 1913) |Emile Benvéniste (1902, 1976) | |"Le nom n'est qu'une expression pour soi dépourvue de sens" Hegel, |lire le chap.VI ("Catégories de pensées et catégories

Genève, Ferdinand de Saussure (1857-1913) est reconnu comme étant le principal fondateur de cette théorie. Il soutient que la langue est une institution sociale, un système complexe, un système organisé de signes exprimant des idées tandis que la parole est un acte individuel. Le linguiste suisse, à travers les théories développées, rêvait d’une science générale qui étudierait tous les langages (parlés ou non parlés) et tous les signes sociaux. Dans son Cours de linguistique générale, Saussure écrit :

autres traditions ? 6. l’histoire et sa représentation : - L’écriture de l’histoire dans les textes grammaticaux eux-mêmes (réception, filiation, pratiques de la citation, horizon de rétrospection) ; - La mise en récit de la grammaire française (Ferdinand Brunot et ses prédécesseurs, Jean-François Thurot, Bernard Julien, Gabriel Henry, Julien Tell...) On pourra questionner la notion même de texte fondateur dans ces deux perspectives. 4 ÉMERGENCE DE LA SYNTAXE DE LA PHRASE COMPLEXE Wilfrid

chargé de transmettre les valeurs, les objectifs, l'esprit d'entreprise. ----------------------- [1] Marie-Georges FAYN & Denis FRECHOU "La communication de l'hôpital" Ed.ESF Paris 1989 -145 pages[2] [3] Un système tel que le définit Ferdinand de Saussure est une totalité organisée, faite d'éléments solidaires ne pouvant être définis que les uns par rapport aux autres, en jonction de leur place dans la totalité. [4] Yves Winkin. La nouvelle communication, Paris. Le Seuil, 1981. [5] . G-A-

  langage   restaient   très   générales   (faculté   d’expression   verbale   de   la   pensée…).   C’est   avec   le   Cours   de   linguistique   générale   (1916)   de   Ferdinand   de   Saussure   que   le   langage   est   défini  dans  sa  spécificité,  comme  faculté  de  constituer  une  langue.  Langage  et  langue   sont,  dès  lors,  dissociés  et  cette

naissance de la linguistique moderne au début du vingtième siècle par la publication posthume du cours de linguistique générale (CLG) de Ferdinand de Saussure. Le cours publié par les élèves de De Saussure envisageait « la langue en elle-même et pour elle-même ». A ses débuts, la linguistique moderne fut résolument monolingue. Les travaux du contemporain de Saussure, Antoine Meillet (1928) qui notait que les langues étaient influencées par leurs voisines n’ont pas eu le même succès. Mais il est