Ferragus

tout entière investie par la présence de Camille, dont le souvenir, sous forme de cadavre halluciné, de « pourriture humaine » ', ne cesse de hanter le couple au point de le tuer. A l'accusation de « littérature putride » lancée par le critique Ferragus à la sortie de Thérèse Raquin en 1867 2, le jeune écrivain répliquait en affirmant : « La vérité, comme le feu, purifie tout » 3. Le romancier en effet a donné au fait divers sordide la forme d'une lutte à mort entre le mensonge et la vérité, où

• TROUVER 3 JUGEMENTS: sur le roman dont celui de Hipolyte Taine "Quant à Thérèse Raquin, c'est le résidu de toutes les horreurs publiées précedemment. On y a égoutté le sang et toutes les infamies : c'est le baquet de la mère Bancal." Ferragus dans le Figaro. "Je ne sais si je vous enverrai cette lettre car je ne me sens aucun droit de critique privée sur Thérèse Raquin, et il me faudra bien une troisième sommation pour que je vous obéisse. Votre œuvre est remarquable, consciencieuse

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perfection (Le Chef-d’œuvre inconnu…) la religion (Le Curé de village, Splendeurs et Misères des courtisanes…) 5. La politique, comprenant comme sous-thèmes : la carrière (Le Curé de Tours, Le Père Goriot, Illusions Perdues…) les conspirations (Ferragus, Sur Catherine de Médicis…) la corruption (La Maison Nucingen, Illusions Perdues…) les guerres (Les Chouans…) le journalisme (Illusions Perdues) Balzac aborde ces thématiques de diverses manières et sous différents angles de vue pour les traiter

Rabouilleuse · L'Illustre Gaudissart · La Muse du département · La Vieille Fille · Le Cabinet des Antiques · Illusions perdues · Les Deux Poètes · Un grand homme de province à Paris · Ève et David Scènes de la vie parisienne Histoire des Treize · Ferragus · La Duchesse de Langeais · La Fille aux yeux d'or · César Birotteau · La Maison Nucingen · Splendeurs et misères des courtisanes · Les Secrets de la princesse de Cadignan · Facino Cane · Sarrasine · Pierre Grassou · La Cousine Bette · Le Cousin

fastueusement Esther Gobseck, sa maîtresse dans Splendeurs et misères des courtisanes. Ce personnage est aussi présent, entre autres, dans le Député d'Arcis, la Cousine Bette, Melmoth réconcilié, l'Envers de l'histoire contemporaine, la Rabouilleuse, Ferragus, Eugénie Grandet, Illusions perdues, la Fille aux yeux d'or, la Peau de chagrin, le Cabinet des Antiques, le Cousin Pons, Gobseck, le Bal de Sceaux, Sarrasine. Anastasie de Restaud, fille aînée du père Goriot qu’elle a pratiquement renié, est

Camille est décrit. Pour cela, il emploie de nombreux adjectifs, des détails minutieux et des couleurs afin de dévoiler progressivement les différentes étapes de décomposition du corps. Ce roman fut même qualifié du  « littérature putride » par « Ferragus », article parut dans le Figaro de part sa crudité qui en amène parfaitement au réel. De cette façon, tout en se passionnant pour l’œuvre réaliste, le lecteur participe à une véritable étude scientifique totalement novatrice. Ensuite, le roman

avec La Chartreuse de Parme, saluée par Balzac, est l'un des pères du Réalisme. * Honoré de Balzac, un père du Réalisme avec La Femme de trente ans, du Réalisme social avec Splendeurs et misères des courtisanes, Eugénie Grandet, César Birotteau et Ferragus * Gustave Flaubert, il a renié le titre de chef de file du Réalisme car il ne se considère pas comme réaliste. * Champfleury (Le Réalisme en 13 points). * Émile Zola : Les Rougon-Macquart et Le Roman expérimental. * Guy de Maupassant

au XIXe siècle ? Le père Goriot est figuré seul, comme est figuré seul – toujours par Daumier – un autre père de la Comédie humaine, Ferragus. Qu’une image type de père soit privée d’enfants est tout à fait significatif : « Pour un père, l’enfer c’est d’être sans enfants ». (p. 271) Goriot n’est pas représenté avec ses filles, car celles-ci le délaissent. Ferragus est solitaire, car sa fille est morte. Qu’y a-t-il de commun entre ces pères ? C’est qu’ils ont trop aimé leurs filles[1][1]. Goriot en

vérité. Au cours des deux épisodes d’enlèvement, on découvre que Montriveau fait partie du clan des Treize. LES TREIZE Dans La Comédie humaine, Balzac consacre à L’Histoire des Treize trois romans : La Duchesse de Langeais, La Fille aux yeux d’or et Ferragus. Le clan des Treize est une société secrète composée de treize membres dévoués les uns aux autres qui agissent pour défendre l’idée qu’ils se font de la justice, du bien et de l’honneur. Ils sont liés par un pacte. Dans La Duchesse de Langeais