Feuillets d'Hypnos

de forme car la forme est le poème. Ce qui peut être analysé dans un poème selon la subdivision classique n’est en fait que sa part non poétique le tribut qu’il est forcé de payer aux habitudes de l’usage conventionnel de la langue. Dans les Feuillets d’Hypnos Char précise le sens qui se rattache pour lui à la couleur noire : « la couleur noire renferme l’impossible vivant. Son champ mental est le siège de tous les inattendus, de tous les paroxysmes. Son prestige escorte les poètes et les hommes

participant à la Résistance et à publier clandestinement des textes engagés. C’est le cas de Louis Aragon (Les Yeux d'Elsa, 1942 - La Diane française, 1944), de Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942 ; Au rendez-vous allemand, 1944), de René Char (Feuillets d'Hypnos, 1946) ou de René-Guy Cadou (Pleine Poitrine, 1946). Les poètes ne seront pas épargnés par l’extermination nazie : Robert Desnos mourra dans un camp allemand et Max Jacob dans le camp de Drancy. Des individualités Cependant, des individualités

fenêtre. Je me découvris à moitié et un sourire se détacha de ma pâleur. Je tenais à ces êtres par mille fils confiants dont pas un ne devait se rompre. J’ai aimé farouchement mes semblables cette journée-là, bien au-delà du sacrifice. René Char, Feuillets d'Hypnos, §128 Description : René char :René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue et mort à Paris le 19 février 1988. Poésie engagé : La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti

guerre : désarroi, blessures, destruction et souffrance. Grâce à ce récit, l’écrivain dénonce les travers de la guerre et montre l’absurdité de celle-ci. Ce texte du début du XXe siècle fait écho à un autre texte publié en 1946, extrait du recueil Feuillets d’Hypnos de René CHAR, poète de la Résistance. Les références historiques montrent ici la véracité de ce récit: le poète y relate l’horreur de la guerre vécue par des villageois. Dans le même esprit, Malraux raconte dans son roman témoignage L’Espoir

l'occupation, René Char, sous le nom de "Capitaine Alexandre", participe, les armes à la main, à la résistance, "école de douleur et d'espérance". Il commande le service action parachutage de la zone durance. Son QG est installé à Céreste. Les Feuillets d'Hypnos, ses notes du maquis, "sont calculés pour restituer l'image d'une certaine activité, d'une certaine conception de la résistance et, d'abord, d'un certain individu avec sa multiplicité interne, ses alternances et aussi sa différence, qu'il est

participent à la Résistance en publiant clandestinement des œuvres importantes. C’est le cas de Louis Aragon (Les Yeux d’Elsa, 1942 ; La Diane Française, 1944), de Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942 ; Au rendez-vous allemand, 1944), de René Char (Feuillets d’Hypnos, 1946) ou de René Guy Cadou (Pleine Poitrine, 1946). Les poètes ne seront d’ailleurs pas épargnés par l’extermination nazie : Robert Desnos mourra dans un camp allemand et Max Jacob dans le camp de Drancy. Plus récemment, des chanteurs comme

à notre place : le poème est alors cette exigence de penser cette place, et de la prendre au nom de valeurs essentielles qui concernent tous les êtres humains. Rêne Char, qui fut un grand résistant le formule excellemment à nos yeux dans Les feuillets d’Hypnos, cette suite d’aphorismes qu’il écrivit pendant qu’il dirigeait les maquis du Sud sous le nom du capitaine Alexandre : « À tout effondrement des preuves, le poème répond par une salve d’avenir ». Ainsi nous dit-il ce qu’est le poème : il est

participant à la Résistance et à publier clandestinement des textes engagés. C'est le cas de Louis Aragon (Les Yeux d'Elsa, 1942 - La Diane Française, 1944), de Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942 – Au rendez-vous allemand, 1944), de René Char (Feuillets d'Hypnos, 1946) ou de René-Guy Cadou (Pleine Poitrine, 1946). Les poètes ne seront pas épargnés par l'extermination nazie : Robert Desnos mourra dans un camp allemand et Max Jacob dans le camp de Drancy. Cependant, des individualités produiront des

des choses existantes et pressenties, provoque au moment de se clore, la félicité". Etre artiste, revient donc à coïncider avec le monde, à se reconnaître en lui, pour le seul plaisir d'exprimer son monde imaginaire. Dans les Feuillets d'Hypnos, René Char définit ainsi le poète comme "la genèse d'un être qui projette et d'un être qui retient. A l'amant il emprunte le vide, à la bien aimée la lumière. Ce couple formel, cette double sentinelle lui donnent pathétiquement sa voix". Dans

participant à la Résistance et à publier clandestinement des textes engagés. C’est le cas de Louis Aragon (Les Yeux d'Elsa, 1942 - La Diane française, 1944), de Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942 ; Au rendez-vous allemand, 1944), de René Char (Feuillets d'Hypnos, 1946) ou de René-Guy Cadou (Pleine Poitrine, 1946). Les poètes ne seront pas épargnés par l’extermination nazie : Robert Desnos mourra dans un camp allemand et Max Jacob dans le camp de Drancy. Les individualités [modifier] Jean Cocteau