Flaubert Et L Illusion Romanesque

faut revenir dans l’histoire littéraire, B) Héritage et rupture du minimalisme français. Le nouveau roman apparaît dans les années 1950 en France, il se compose d’œuvres qui refusent le genre romanesque classique, qu’on peut trouver dans le réalisme, naturalisme, mais aussi plus tôt chez Flaubert ou chez Balzac. Ils répugnent à l’intrigue qui garantit la cohérence du récit il élude le concept de personnage, tel que présenté avec son nom, sa description physique et sa caractérisation psychologique

sexe différent, dans Le Bruit et la Fureur de Faulkner). Lorsque le nom propre existe, on pourra s’interroger sur sa motivation. Le seul nom d’ »Emma Bovary » signale le drame intérieur du personnage partagé entre ses aspirations à des amours romanesque (« aima ») et l’horizon borné de la vie de province (« Bovary » évoque « bovin »). L’être du personnage peut aussi être analysé à travers les dénominations dont il est l’objet. Appeler un personnage « Fabrice del Dongo », « notre héros », ou

Louis XVIII (1815-1823) dans sa gigantesque et inachevée fresque romanesque intitulée (en hommage à Dante) La Comédie Humaine ; Stendhal (alias Henri Beyle) brosse le portrait de la France sous Charles X (1823-1830) dans le Rouge et le Noir (1830) ; Emile Zola, quant-à-lui, peint (au vitriol) la société corrompue du Second Empire (c’est-à-dire la France de Napoléon III, de 1851 jusqu’à la défaite de Sedan), dans son cycle romanesque intitulé les Rougon-Macquart. Victor Hugo (1802-1885), véritable

qui ne cherche pas à définir un terme). • Dénonciation de la mystification qui fait passer la nature « petite bourgeoise » pour la nature « universelle » : Barthes s’en prend aux préjugés des bourgeois (comme Maupassant ou Flaubert –Mme Bovary : prise des illusions romanesques- au XIX) Rolland Barthes avec l’étude publicitaire des pâtes PANZANI utilise la sémiologie d’université avec méthode pour trouver une cohérence dans l’image que renvoie l’entreprise: - Inventaire : on cherche le signifiant

son milieu comme les animaux. Pour ce faire, Balzac emprunte aux sciences naturelles la méthode d’observation, la classification et l’analyse. Une fois la société étudié et décomposée, l’imaginaire balzacien réunit le tout en apportant une touche romanesque à la composition générale. Donc, les catégories de personnage, qu’il appelle catégories d’appartenance, dépende du milieu, du lieu d’habitations et du métier. Il regroupe ses romans selon trois séries : les études

dramaturge ou poète, n’a pas plus de rapport au réel qu’aux textes qui le précèdent. Balzac, par exemple, ne fait pas « concurrence à l’état civil », comme il le proclame dans l’« Avant Propos » de La Comédie humaine, mais il renouvelle les formes romanesques de sont temps. Dans L’homme précaire et la littérature, Malraux nous interpelle sur le fait que l’imaginaire de l’artiste n’est qu’un « domaine de formes », et que Rimbaud, avant d’être Rimbaud et de trouver ses propres formes poétiques, reprenait

PARTIE I : une poétique originale dépassant l’esthétique balzacienne : Le roman du XIXème siècle, en général, nous a habitués, aussi bien que les œuvres romanesques antérieures, à considérer un personnage comme un type humain. Nous rencontrons ainsi un avare, un misanthrope, un distrait, une précieuse. Et nous disposons, avec Balzac, Flaubert ou Stendhal, d’une riche collection de persos ainsi définis, qu’il s’agisse de Vautrin, de Homais ou de Julien Sorel. Le système de Proust est différent. Certes

dans l'échange verbal et des modalités de l'interaction à l'écrit. Ils abordent ce faisant des genres de discours très divers, pour lesquels ils proposent une approche nouvelle inspirée des divers courants de la pragmatique : en plus des oeuvres romanesques de Balzac, de Proust, de Pinget ou de Sartre, ce sont des catégories comme l'essai, le discours du témoignage ou la lettre qui sont abordées. " (p . 6). Le volume contient quatre parties : la première traite de l'ancrage énonciatif des textes

promeneur solitaire » ou par ses grandes utopies romanesques comme « la nouvelle Héloïse ». Mais la singularité de l’expérience française tient aux contradictions et aux déchirures que la révolution a laissées derrière elle. En France, autour de 1800, alors que s’apprêtait à sortir « Atala » et « René » de Chateaubriand, la notion de romantisme n’existait guère que sous la forme de l’adjectif « romantic » tiré de l’anglais qui signifie « romanesque » et « pittoresque » ou de l’adjectif « Romantik

III) Il installe une véritable dictature. Né la littérature populaire, littérature feuilleton → des histoires qui sont publiées dans les journaux. Les fleurs du Mal (Baudelaire) 1857 Madame Bovary (Flaubert) roman considéré réaliste, mais Madame Bovary c’est romantique. C’est l’époque qui naissent les grands auteurs ruses : Tolstoï, Tourgueniev et Dostoïevski. Et aussi il y a un autre auteur, mais anglais, très important L. Carroll (1865) « Alice