Folie D Arnolphe

N'est-il pas normal d'aller voir une comédie pour saccorder un peu de bon temps, se divertir et oublier ses soucis? Un homme heureux est-il véritablement un homme qui rit, le théâtre un lieu où imagination et folie règnent en maîtres ? Pourtant, la citation qui nous est donné suscite le contraire. En effet, « on ne ten demande pas davantage » sous-entends que la comédie en fait davantage mais ne le fait pas correctement cest pourquoi on lui demande de ne pas

Ainsi, les paroles sont ici nécessaires pour comprendre ce jeu de mots. Il en est de même pour les quiproquos. Prenons pour exemple un quiproquo présent dans la pièce de Molière, l’école des femmes. Horace, tombé sous le charme d’Agnès, se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de tuteur, lui avouant qu’il a fait sa cour et raillant le personnage de M. de La Souche, sans savoir que c’est à lui qu’il s’adresse en réalité. Ici encore, la parole est essentielle pour comprendre le procédé comique. De

63. 1 Note : il faut que pour les textes étudiés, vous numérotiez les lignes de 5 en 5. Texte 1 : sur les maîtres Erasme Éloge de la folie, chap. XLIX (1509) C’est (la) Folie qui parle..., vous devez donc comprendre qu'Erasme fait parler ce qu'on appelle une allégorie (personnification d'un élément abstrait) et qu'il critique cette folie des maîtres (comme Voltaire faisait parler le personnage oriental dans le texte "De l'horrible danger de la lecture" p. 51). Ce procédé relève de

Troupe de Monsieur, Frère Unique du Roi. Arnolphe, appelé M. de La Souche, est un homme d’âge mûr qui aimerait se marier, mais celui-ci est effrayé à l’idée d’être trompé par une femme. C’est il décide d’épouser sa pupille Agnès, élevée dans l’innocence, au fin fond d’un couvent. Tout aurait pu être simple, si Horace, fils d’un ami d’Arnolphe n’était tombé amoureux d’Agnès au premier regard. Comble de l’histoire: le jeune amoureux transi se confie à Arnolphe dont il ignore le rôle de « futur mari »

cynique et pervers, forçant Lépidus dont il vient de tuer le fils à répéter qu’il n’est pas de mauvaise humeur, « au contraire » ! Il fait preuve de cruauté morale autant qu’il se livre à  des exactions physiques. Il règne par la terreur que répand sa folie. Ubu, de Jarry, est aussi un tyran déséquilibré et grotesque. Aux mauvaises manières partagées avec Caligula, il ajoute la grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout

cynique et pervers, forçant Lépidus dont il vient de tuer le fils à répéter qu’il n’est pas de mauvaise humeur, « au contraire » ! Il fait preuve de cruauté morale autant qu’il se livre à  des exactions physiques. Il règne par la terreur que répand sa folie. Ubu, de Jarry, est aussi un tyran déséquilibré et grotesque. Aux mauvaises manières partagées avec Caligula, il ajoute la grossièreté dans le langage, ponctuant son discours de « cornegidouille » ou autre « merdre ». C’est un roi fantoche mais tout

le père de Valère et de Mariane, jadis perdus lors d’un naufrage ; il n’y a donc plus d’obstacles aux mariages. En échange de Mariane, Cléante remet à Harpagon la cassette que son valet, La Flèche, avait volée. L’Ecole des femmes Arnolphe se vante d’être à l’abri du cocuage ; de fait, se croyant plus malin que ses concitoyens, il se propose d’épouser sa pupille qu’il a fait élever, dès l’âge de quatre ans, dans l’absence de toute instruction : il espère s’être préparé ainsi une femme

savantes” répondent aux exigences classiques de la triple unité dramatique d’action, de temps et de lieu. Elles sont considérées comme l'une des plus achevées du répertoire de Molière. Tonalité : Le comique des “Femmes savantes” provient d'abord de la folie douce de Bélise, de la faiblesse caricaturale de Chrysale et de la préciosité exagérée d’Armande et de Philaminte. Mais la violence de la satire exercée à l'encontre de l'abbé Cotin lui donne une autre couleur. Surtout, cette «grande comédie» classique

ce qui est trop marqué devient ridicule, tombe sur le ridicule. Lors que les gens abandonnent la sagesse et le juste milieu, ils deviennent excessifs, et devenir excessif est ridicule. Tout ce qui n'est logique, mesurable ou raisonnable devient une folie. Le comportement naturel, raisonnable et bienséance, juste milieu, élégance, sentiments mesurés, et ce qui n'est pas bienséance ou raisonnable est fou. Tout l’excessif est ridicule. La bienséance et la raison critiquent tout ce qui ne rentre pas dans

pas découvrir un sens plus profond des répliques. N'est-il pas normal d'aller voir une comédie pour se détendre, se divertir et oublier ses soucis? Un homme heureux est un homme qui rit, le théâtre est le lieu par excellence où l'imagination et la folie règnent en maîtres. Cela n'implique pas pour autant de ne pas réfléchir et de ne pas découvrir un sens plus profond des répliques, de la pièce. En effet, tout ceci reste à nuancer: les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire, à amuser le public