Fonctions Du Personnage Romanesque

Le roman est un genre « indéfinissable », qui ne connait aucune borne, comme le soutient de Marthe Robert dans son ouvrage théorique Roman des origines, origines du roman. Aussi est-il plus difficile de déterminer des caractéristiques du genre romanesque que celles du genre théâtral. D’autant qu’après la seconde guerre Mondiale, ce genre « bâtard » selon Baudelaire, est revisité à travers la Philosophie de l’Absurde, le Nouveau Roman qui provoque la mort du roman. Albert Camus, élevé par sa mère

d’étude peut-on mettre en œuvre ? L’étude du roman de Michel Quint permet d’aborder plusieurs aspects des nouveaux programmes : le genre biographique, les réécritures, la question des registres, enfin la question du poétique au sein de l’œuvre romanesque. A - La rencontre de l’univers policier et du genre biographique L’écriture biographique « désigne toutes les formes qui constituent un récit de vie »( Documents d’accompagnement pour les classes de seconde et de première.), dans l’exposé

Les romans doivent-ils nous ramener à la réalité (de la vie) ou au contraire nous en détourner? C'est une question très intéressante et courante sur la fonction du roman. Une idée largement répandue voudrait que le roman soit destiné par nature à exprimer ce que la réalité ne livre pas. On s'attend généralement à ce qu'un roman nous emmène en des lieux insoupçonnés et relate des évènements imaginaires, sans substrat historique ou biographique. Pour être prédominante dans l'esprit du néophyte

à insérer le personnage principal dans le roman et comment il permet réellement au roman de démarrer. Nous verrons pour cela que des lignes 1 à 20, nous avons une présentation du personnage lui-même, âgé, puis une approche de la remémoration liée à la figure maternelle des lignes 21 à 34 et enfin une remémoration de sa vie, qui on le verra se révèle être surtout un moyen de présenter son œuvre.   ******************** Le roman commence d’emblée avec une prise de parole du personnage principal, Molloy

INTRODUCTION Le choix du Grand Meaulnes1 d’Alain Fournier pour y traiter un des aspects du romanesque dans le roman du XXème siècle n’est pas le fait d’un hasard. A l’Ecole Normale, quand je m’apprêtais à devenir enseignante, j’ai eu l’occasion de parcourir ce livre. Tout ce que j’ai retenu et qui m’a poussée à le reprendre c’est cette atmosphère

romancier, dramaturge, théoricien de l’art et homme d’état allemand du XVIIème.) Il est utilisé pour désigner tantôt l’œuvre de Goethe en 1796 Les Années d’Apprentissages de Wilhelm Meister, tantôt l’ensemble de la littérature romanesque, mais s’oppose cependant à la première fonction de ce genre. Ce terme est resté dans la confusion jusqu’au siècle dernier lorsque Wilhelm Dilthey (psychologue, sociologue, historien et philosophe allemand du XXème) la reprend pour évoquer les œuvres qui racontent l’entrée

de combat, tournois, affrontement avec des êtres fabuleux pour une quête, amour courtois. Les actes héroïques sont accomplis dans le but de conquérir une femme. Appellations burlesque => ridicule. Les lectures de Don Quichotte conduisent le personnage à imiter les héros de chevalerie. La geste chevaleresque : Ensemble de poèmes épiques du Moyen-Age relatant les exploits d’un même héros. I Une parodie du roman de chevalerie 1. Catalogue des codes du roman de chevalerie 2. Un portrait parodique

est, critique les autres genres trop détachés de la réalité. Il met en jeu des personnages avant tout très ordinaires, il est le genre de l’anti-héro ou du héros déceptif. C’est aussi le genre du banal et de l’échec. Voyage au bout de la nuit de Céline en est un très bon exemple. Mais un roman peut-il intéresser son lecteur à des personnages ordinaires et malheureux ? Le lecteur suivra-t-il le parcours du personnage jusqu'à la fin ? Avant tout qu’est ce que le roman ? Que veut dire ordinaire 

siècle, le personnage est remis en question. Alaine Robbe-Grillet dit dans l'une de ses oeuvres « Le roman du personnage appartient bel et bien au passé, il caractérise une époque : celle qui marqua l'apologie de l'individu ». Personnage = « notion périmée ». On dénonce le personnage traditionnel, on s'oppose au type et à l'illusion romanesque. « On veut faire comprendre au lecteur que « je » est un autre », Rimbault. Le personnage n'a plus d'état-civil, de nom, d'histoire, de vie. Le personnage est «

propos du narrateur à propos de l’argot de ce milieu : « Ces hommes ont des mœurs à eux, des femmes à eux, un langage à eux, langage mystérieux, rempli d’images funestes, de métaphores dégouttantes de sang. » Cette étude anthropologique a donc pour fonction de faire frissonner le lecteur. B. L’effet d’attente Eugène Sue parvient alors à éveiller la peur du lecteur, et ainsi son intérêt, sans pour autant rien dévoiler de l’intrigue qu’il va développer dans son roman. Pourtant, il annonce bien des