Foule

dénoncer la cruauté des habitants de province. Dans une première partie, nous verrons que ce récit s'apparente à une scène de spectacle, et nous étudierons dans une deuxième partie comment cette scène se transforme en mise à mort où la violence de la foule est particulièrement forte pour provoquer la pitié du lecteur. Tout d'abord, ce passage est construit à la manière d'un récit de scène de théâtre. En effet, le narrateur raconte les événements en suivant un schéma narratif qui suscite l’intérêt

a) l’opposition entre Bel-ami et la foule qui l’acclame = la théâtralité du passage b) Bel ami, personnage central II) La dénonciation morale et sociale a) l’ironie de Maupassant sur son personnage b) La dénonciation de l’hypocrisie bourgeoise III) Une fin de roman originale a) Un roman d’apprentissage qui apparaît néanmoins cyclique b) Une fin ouverte I) le triomphe de Bel –ami a) L’opposition entre Bel ami et la foule qui l’acclame Ce passage propose

description de ce lieu évoque les triomphes de l’Antiquité avec les termes « encens » et « portiques », Du Roy descend « entre deux haies de spectateurs ». Dans cette église, à la fin de l’extrait, Georges Du Roy surplombe la foule : il se trouve sur le seuil, en hauteur, quand la foule, elle, le regarde, dehors, en bas ds escaliers. Une telle position spatiale est révélatrice de la position spatiale de Du Roy : il domine Paris. Le lieu (« l'église » de « la Madeleine » avec sa « sacristie ») installe

la colère est désamorcée par les jeux de scène comiques. Le Comte apparaît au spectateur conforme à l'image qui en a été donnée : un séducteur libertin et entreprenant qui délaisse son épouse. C'est alors que Figaro investit la scène d'une foule de vassaux pour réclamer devant tous qu'il renonce solennellement au droit du Seigneur. L'habileté de Figaro, qui prend au piège le Comte, est remarquable, même si les sous entendus et les apartés montrent qu'aucun des personnages n'est dupe :

fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V. Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n'aime pas la foule et il ne l'aimera jamais et lui-même n'a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : "Quand elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée

en foule, ils possèdent une sorte d'âme collective qui les fait sentir, penser, et agir d'une façon tout à fait différente de celle dont sentirait, penserait et agirait chacun d'eux isolément. Il y a des idées, des sentiments qui ne surgissent ou ne se transforment en actes que chez les individus en foule. » (Le Bon, G., 1895, p. 20) Si l’on se réfère au livre « La psychologie des foules » de Le Bon, on peut dire que la foule peut être impulsive, mobile et irritable. En effet, la foule agit

tous les regards : « car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble » ; « le peuple de Paris le contemplait et l’enviait » ; « entre deux haies de spectateurs ». - Dans l’incipit, Duroy est dans la foule et se fraye un passage ; ici, il est hors de la foule, et même dans une position surélevée par rapport à cette dernière (symboliquement, il la domine) ; la lenteur renforçant le côté théâtral de la descente : « Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux

Lecture analytique Excipit de Bel-Ami de Maupassant (1885) Du Roy l’écoutait, ivre d’orgueil. Un prélat de l’église romaine lui parlait ainsi, à lui. Et il sentait, derrière son dos, une foule, une foule illustre venue pour lui. Il lui semblait qu’une force le poussait, le soulevait. Il devenait un des maîtres de la terre, lui, lui, le fils des deux pauvres paysans de Canteleu. Il les vit tout à coup, dans leur humble cabaret, au sommet de la cote, au dessus de la grande vallée de Rouen, son

Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura de sa voix gracieuse : " A bientôt, monsieur. " Il répondit gaiement : " A bientôt, madame. " Et elle s'éloigna. D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église. Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer

"     Leurs yeux se rencontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura de sa voix gracieuse : " A bientôt, monsieur. "     Il répondit gaiement : " A bientôt, madame. "     Et elle s'éloigna.     D'autres personnes se poussaient. La foule coulait devant lui comme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église.     Elle était pleine de monde, car chacun avait regagné sa place, afin de les voir passer ensemble