Fourberies De Scapin Caractères Des Personnages

1656). A partir de 1659, installé à Paris, protégé de Louis XIV, il donna pour divertissement au public parisien et à la Cour de nombreuse pièces de théâtre en vers et en prose : comédies-ballets, comédies pastorales, comédies héroïques, comédies de caractères. Acteur, directeur de troupe, il créa véritablement la mise en scène et dirigea avec précision le jeu des acteurs. En étant auteur il a utilisé toute la gamme des effets comiques, de la farce la plus boufonne jusqu’à la psycologie la plus élaborée

côtés. Rodrigue défend un idéal, des valeurs que partagent les spectateurs. Sans pour autant les posséder, les spectateurs partagent ces « grandes » valeurs. Le grand participe donc à l’effet dramatique de la pièce. De plus, en sublimant ses personnages par le grand, le dramaturge provoque un effet spectaculaire et magnétique chez le spectateur. Dans la tragédie classique grec : le théâtre a des vertus cathartiques. La catharsis est l'épuration des passions par le moyen de la représentation dramatique :

manuscrits, qui débordaient d’intelligence et d’imagination. Visionnaire aux œuvres singulières, modernes, pleines d'aperçus de génie, de bizarreries et de pensées originales, il devait inspirer les plus illustres écrivains: Molière (Les Fourberies de Scapin), Voltaire (Micromégas), Swift (Gulliver), Fontenelle (De la pluralité des mondes) et bien entendu Rostand (Cyrano de Bergerac). Quand au fameux nez, fondamental dans la pièce d'Edmond Rostand, il serait né d'un écrit de D'Assoucy, La

LES FOURBERIES DE SCAPIN Comédie ACTEURS ARGANTE, père d'Octave et de Zerbinette. GÉRONTE, père de Léandre et de Hyacinte. OCTAVE, fils d'Argante, et amant de Hyacinte. LÉANDRE, fils de Géronte, et amant de Zerbinette. ZERBINETTE, crue Égyptienne, et reconnue fille d'Argante, et amante de Léandre. HYACINTE, fille de Géronte, et amante d'Octave. SCAPIN, valet de Léandre, et fourbe. SILVESTRE, valet d'Octave. NÉRINE, nourrice de Hyacinte. CARLE, fourbe. DEUX PORTEURS. La scène est à

comédiens peuvent souffler pendant qu’on mouche les chandelles. 3) A quoi ressemblent les costumes et les décors? Les costumes varient selon le genre de la pièce : costumes grecs, romains, orientaux… pour les tragédies, selon l’origine des personnages campés et vêtements contemporains pour les comédies. Cela pouvait accentuer encore la confusion déjà créée par la proximité spatiale des spectateurs et des acteurs. Habillés semblablement, comment les différencier? Les décors dépendent quant

aussi le « concours », la « lutte », le « combat » ; ce terme marquait déjà clairement que le conflit et sa concrétisation, la dispute, sont primordiaux au théâtre. Pascal, au xviie siècle, affirme : « Les scènes contentes [c’est-à-dire où les personnages sont en harmonie] ne valent rien ». En effet, le texte théâtral exploite une gamme de conflits très large par la diversité des forces en présence, des enjeux, des champs d’action ou des issues. Mais c’est à la représentation que ces affrontements

aussi le « concours », la « lutte », le « combat » ; ce terme marquait déjà clairement que le conflit et sa concrétisation, la dispute, sont primordiaux au théâtre. Pascal, au xviie siècle, affirme : « Les scènes contentes [c’est-à-dire où les personnages sont en harmonie] ne valent rien ». En effet, le texte théâtral exploite une gamme de conflits très large par la diversité des forces en présence, des enjeux, des champs d’action ou des issues. Mais c’est à la représentation que ces affrontements

poste et garde le statut de metteur en scène, puis en 1990 il prend la direction du Centre Dramatique National de Nanterre – Théâtre des Amandiers. Il a notamment mis en scène Peins d'amour perdues en 1980, La Tragédie de Macbeth en 1985, Les Fourberies de Scapin en 1990 et aussi Lorenzaccio en 2000. La volonté du metteur en scène est ici de se détacher du texte trop connu de Marivaux. Jean-Pierre Vincent à voulu à l'intérieur de sa mise en scène créer une « mise à distance » car, pour lui, cela

peuvent exister dans les rapports humains. Plan détaillé. Introduction. Les pièces de théâtre mettent souvent en scène des conflits : les conflits comiques se résolvent en rires, les conflits tragiques exigent le plus souvent la mort du personnage principal. Si l’affrontement constitue l’élément primordial d’une pièce, quelles sont les ressources spécifiques dont dispose le théâtre pour représenter les conflits, les débats, les affrontements qui peuvent exister dans les rapports humains

distraire les spectateurs. En effet, il y a différents procédés qui nous permettent d’affirmer ceci. En premier lieu, ce sont tout d’abord les différents comiques de gestes, de mots, de situtation, de caractères, de mœurs et les quiproquos présents dans les comédies. Par exemple, dans les fourberies de Scapin, l’utilisation d’un batôn pour frapper relève du comique de gestes, de la farce grossière, qui faisait généralement sourire les spectateurs peu cultivés. Les dramaturges parlent des paysans jusqu’aux