Fourmies

morales qu’on leur veut imposer. Rousseau fait ici allusion à plusieurs fables de La Fontaine : « le Corbeau et le Renard » (« mais le fromage gâte tout », « les enfants se moquent du corbeau »), « la Cigale et la Fourmi » (« vous croyez leur donner la Cigale pour exemple (...) c’est la Fourmi qu’ils choisiront »), « la Génisse, la Chèvre, la Brebis, en société du Lion » (« quand (le Lion) préside à quelque partage [...] il a grand soin de s’emparer de tout »), « le Lion et le Moucheron » (« quand le

La Cigale et la Fourmi - remarquons les Majuscules accordées aux animaux, qui leur donnent le statut de véritables personnages. - Versification, métrique : remarquons l’utilisation du vers impair, qui sera plus tard vanté par Verlaine dans son Art poétique : De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Le titre, déjà, est en sept syllabes, heptasyllabe : La Cigale et la Fourmi, comme l’ensemble

enfantines » ou encore « qu’il est très plaisant pour un enfant d’écouter un apologue ». Il est plus facile pour un enfant de comprendre l’existence avec des animaux, familiers ou non, qui parlent entre eux comme des êtres humains. Dans La cigale et la fourmi les animaux interagissent entre eux, ils ont un dialogue. “ Le récit fait rire “, on ajoute a la fable “mille faits instructifs que l’on s’étonne de voir ignorés même aujourd’hui par ceux qui sont réputés les plus savants. “ L’école des fables restait

démonstrative, sérieuse, et universelle. La fable veut éduquer et pour cela, elle n’hésite pas à mettre en relief, en bonne place et sans ambigüité sa morale. Contrairement à d’autres fables qui jouent davantage sur l’implicite (comme « La Cigale et la fourmi » ou bien encore « la jeune veuve ») le lecteur n’a ici pas à deviner mais juste à lire, au moment conclusif, la morale de cette histoire : cette morale se présente comme la conséquence de l’histoire précédemment narrée (« C’est ainsi […]) et comme

bois ; tu ne tarderas guère. ». Ce vers reflète le procédé littéraire du prosopopée. La morale de cette fable est énoncée en quatre vers heptasyllabiques situés à la fin du texte. Cette forme de vers a également été utilisée dans « La Cigale et la Fourmi » du même auteur ; cette fable mettait en avant le travail des uns et la fainéantise des autres tout comme dans celle-ci. Cette morale de l’œuvre nous fait comprendre que le bûcheron préfère souffrir plutôt que de mourir ; il trouve cela plus noble

celle "du Loup et du Chien" est une leçon d'indépendance. Enfin, les fables ont une mauvaise influence sur les enfants. Ils sont tentés de choisir le parti du plus fort, "ils prendront toujours le beau rôle". Dans "la Cigale et la Fourmi", ils choisiront la fourmi ou encore, dans "la Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion", "l'enfant ne manque point de se faire lion". On leur apprend plus à flatté les gens pour obtenir ce qu'ils veulent, que l'inverse, avec "Le Corbeau et le Renard"

De nombreux auteurs du 20ème siècle se sont inspirés des fables de La Fontaine tel que Anouilh ou même Sagan. C’est donc pour adapter, détourner la morale et moduler la fable, « La cigale et la fourmi » à son époque que Jean Anouilh, fabuliste du 20ème siècle rédige l’apologue « La Cigale ». D’ailleurs il ne se satisfait pas de la reprendre et de l’adapter mais décide d’en faire une création amusante telle une comédie en lui donnant une autre signification. Dans ce texte, les voix du Renard et de

anthropomorphes et contenant une morale au début ou à la fin. Ces fables furent écrites dans un but éducatif et étaient adressées au Dauphin. Quelques fables : Les Animaux malades de la Peste Le Chêne et le Roseau La Cigale et la Fourmi La Colombe et la Fourmi Le Corbeau et le Renard La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf Le Laboureur et ses Enfants Le Lièvre et la Tortue Le Lion et le Rat Le Loup et l'Agneau Le Loup et le Renard Le Pot de terre et le Pot de fer La

l'interpréter ce qui nuirait à l'enseignement voulu puisque la compréhension ne serait pas totale. C'est dans ce sens là que l'apologue peut ne pas être suffisant pour apporter un réel enseignement au lecteur, comme dans le cas de La Cigale et la Fourmi où la morale implicite est un peu difficile à comprendre.Selon le point de vue du lecteur le fait que le récit soit court, peut se réveler un défaut pour l'apologue. Le récit court peut sembler peu important et par conséquent la morale aussi, comme

polémiques : elles opposent deux attitudes, sans véritablement prendre partie pour l'une d'elles, et demandent ainsi au lecteur de se positionner. Là encore, la médiation d'un adulte peut aider l'enfant à construire sa propre morale. Ex : « La Cigale et la fourmi » ou « Le Chêne et le Roseau » Cette fable est en effet polémique. La thèse du Chêne, selon laquelle le Roseau est à plaindre car il est particulièrement faible, s'oppose à celle du Roseau. Celui-ci pense en effet que sa capacité à plier, qui constitue