Francis Lacassin

souvent désigné comme le « neuvième art » d’après une série d’articles Neuvième Art, musée de la bande dessinée parue sous la signature de Morris dans le Journal de Spirou entre 1964 et 1967. Cette classification a été reprise et popularisée par Francis Lacassin dans son livre Pour un neuvième art, la bande dessinée.  Figure emblématique du courant underground de la bande dessinée des années 1960 et 1970, Art Spiegelman a contribué aux revues Real Pulp, Young Lust et Bizarre Sex. Il a aussi illustré

leur existence, et c’est pourquoi la série d’articles qui débute aujourd’hui s’appellera 9e Art16. » Cette phrase qui a perdu tout son sens, le retrouve si l’on remplace dans la phrase 9e par 8e art. Souvent la création du 9e art est attribuée à Francis Lacassin, auteur du livre Pour un neuvième art, la bande dessinée17, mais ce livre ne date que de 1971, 7 ans après les articles de Spirou. Précisons toutefois que Morris n'a jamais considéré la bande dessinée comme étant un art (majeur ou mineur). C'est

chaˆ teau, de l’Anglaise enlevée. Pauline 17 On propose ensuite un travail d’écriture sur le thème du roman gothique pour réfléchir aux influences de Dumas. Ce travail permet d’envisager l’œuvre dans sa globalité. Vers la dissertation : Francis Lacassin, dans la présentation de l’édition française du Cha ˆteau d’Otrante, tente d’expliquer l’expres` sion « roman noir ». A propos du choix du qualificatif « noir », il indique que « cette couleur met l’accent sur la violence des comportements et

existence, et c'est pourquoi la série d'articles qui débute aujourd'hui s'appellera 9e Art[12]. » Cette phrase qui a perdu tout son sens, le retrouve si l'on remplace dans la phrase 9e par 8e art. Souvent la création du 9e art est attribuée à Francis Lacassin, auteur du livre Pour un neuvième art, la bande dessinée[13], mais ce livre ne date que de 1971, 7 ans après les articles de Spirou. Les sept arts Étienne Souriau a classé, en 1969, les sept arts[14] en distinguant entre leurs caractéristiques

...... 6 Mon avis ........................................................................................................................................................ 6 PAGE 1 Contexte d’écriture de l’œuvre et préface  Selon Francis Lacassin, Frankenstein se lit aujourd'hui « par malentendu ». Ce malentendu risque de faire découvrir au lecteur « au lieu d'un monstre dont la laideur déclenche des réactions apeurées et hurlantes, un être mystérieux qui se manifeste peu »10. Il

et racial. Ces auteurs nous conduisent ainsi vers de nouvelles pensées attachées à l’espoir d'une émergence de conceptions, un peu moins typiques. Bibliographie 1- Ouvrages et textes de référence Sur le roman policier - Francis Lacassin, mythologie du roman policier, Paris, Christian Bourgeois éditeur. Nouvelle édition mise à jour, 1993. - Boileau- Narcejac, Tandem ou 35 de suspense. Edistion Denoïl, Pariq 1986. - Claude Mesplede et Jean-Jacques Schleret, les auteurs

125 p. , p. 97. [2] Ibid. , p. 92. [3] Juliette ROBBE, "Le phénomène de Série Noire", in : Entretiens sur la paralittérature, Noël ARNAUD, Francis LACASSIN et Jean TORTEL, Paris : Plon, 1967, pp. 289-302, pp. 298 - 299. [4] Marcel DUHAMEL, cité in : Le Roman policier, BOILEAU-NARCEJAC, Paris : PUF, "Que sais-je ?", 1975, 128 p. , p. 85. [5] Francis LACASSIN, Mythologie du roman policier, t. 2, Paris : Union Générale d'Editions, "10/18", 1987, 351 p. , p. 13. [6] Peter CONRAD, The Art of the City

Introduction  D epuis  la  nuit  des  temps,  le masque  est  in me‐ ment lié à l’homme. Masque mortuaire, d’appa‐ rat  ou  de  cérémonie,  il  accompagne  l’homme  dans  les  grands  moments  de  sa  vie  avant  d’illustrer  de  manière  magistrale  les  délires  des  carnavals. Mais  qu’est‐ce  qu’un  masque ? Dans son accep on la plus courante, le masque  représente  un  faux  visage  de  carton  peint,  de  ma ère  plas que ou de  ssu, dont une personne  se  couvre  le vi‐ sage  pour  se  déguiser

complètes, Paris : Belin, p. 417. Nous renverrons désormais à cette édition sous le sigle AM. 5. Voir T. More, Utopia, livre II, notamment le chapitre « Des rapports mutuels entre les citoyens » ; et T. Campanella (1990) La Cité du Soleil, in F. Lacassin (éd.), Voyages aux pays de Nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », pp. 245-250. Nous renverrons désormais à cette œuvre sous le sigle CS. 4 Guilhem Armand considéré aussi comme une allégorie politique puisqu’elle figure déjà l’Etat

Frankenstein, Mary Shelley (1797-1851) Introduction par Francis Lacassin Frankenstein ou la version horrible du « cœur trop plein dans un monde trop vide. » Le roman est écrit alors que Mary Shelley n’a que 19 ans, par conséquent, il contient quelques naïvetés. Il marque la transition entre le genre du « roman terrifiant » vers le « roman horrifiant » qui suscite le dégoût plutôt que la peur. L’écriture du roman a commencé au cours d’une sorte de jeu entre amis : écrire un conte « terrifiant