Mémoire littérature
Analyse comparative entre le roman d’Albert Simonin « Touchez pas au grisbi ! » et de Boileau-Narcejac « Celle qui n’était plus ».
INTRODUCTION
Une ruelle sombre, de la brume, une silhouette surgit de nulle part, nous voilà projetés dans l’univers si particulier du roman policier. Il détient en ce sens un entrain qui me pousse à prendre en réelle considération ses attributs, et avoir de la sorte une vision en filigrane des évènements fictionnels, et tenter d'en faire un travail plus analytique. Les textes que nous essayons de décortiquer émanent d'une attention particulière. C'est l’intérêt à tout ce qui se rapporte à l’investigation, comme faire un repérage d’indices qui conduit à l’élucidation d’une affaire. S’ajoute à cela un élément incontournable qui n'est autre que le fameux suspense. Ce concept prône un tout autre registre plutôt psychologique, qui consiste à accompagner un personnage dans son angoisse jusqu’à son sort ultime.
Une autre attention s'implique toutefois en ce lieu, il s’agit d’une curiosité pour les années 50, et en particulier son impact sur les individus.
Et mettre spécialement l’accent sur le rôle de la femme dans les deux récits en vigueur, outre si l’image qui lui est attribuée à la période des années 50 y est reflétée ou pas, et par quelles marques, la société française fait état dans les romans policiers de la période actuelle. Dans la mesure du possible et en adoptant une approche sociocritique, il m’a paru pertinent de confronter quelques travaux de sociologues, pour marquer les points de divergences et de convergences entre les deux récits portés en voie d’étude… C'est de cette double attention qui est né ce mémoire.
Thème et problématique
Le sujet de ce mémoire aborde les images de la société telles qu'elles se présentent dans notre série de romans policiers. On suivra dans cette optique les différentes démarches analytiques, même si notre travail tend surtout à mettre en relief les