Françoise Dolto

auquel il renvoie, comme le développement psychomoteur mais également d’un point de vue plus psychanalytique. Ce qui nous a conduit à nouveau à la notion d’image du corps, et plus particulièrement à celle d‘image inconsciente du corps développée par F. Dolto. Notre réflexion porte sur l’hypothèse que si notre développement psychomoteur, neurologique et affectif est largement interactif et imbriqué, que l’on ne peut séparer ces deux notions, alors la perception consciente de notre schéma corporel ne peut

mesure où elle ne peut être qu’une représentation partielle de la réalité ? Si on aperçoit le rôle de l’imagination, on s’aperçoit que l’énergie pulsionnelle peut se déplacer, se métamorphoser, se sublimer comme le disent les psychanalystes. Françoise Dolto insiste sur cette composante dans l’éducation des enfants : les parents souvent refuse vertement le désir de leur enfant ou ils s’en débarasse en le satisfaisant. Pour elles ces deux attitudes tue l’imagination des enfants qui seule leur donnera

pour adulte où la prise en charge est à long terme, les relations sexuelles doivent être considérées comme un droit. Enfin Daniel Roquefort termine son livre sur les adolescents et leur prise en charge. Il commence par une citation (p158) de Françoise Dolto tirée de son ouvrage La cause des adolescents « on connaît moins bien l’adolescent que l’enfant ». Il est difficile de déterminer quand commence et quand se termine l’adolescence. Un intense travail de maturation se réalise pendant cette période

tenir compte de son questionnement, et l’inviter à y réfléchir ; il ne faut ni le brusquer, ni le disqualifier lorsque il a des difficultés à s’exprimer, d’autant plus s’il s’agit d’un sujet timide. En accord avec de nombreux scientifiques, dont Françoise Dolto, ils préconisent de « parler vrais », éviter les non-dits qui ont pour prétexte de protéger l’enfant et qui au contraire de cela, limitent la construction d’une pensée cohérente et l’adaptation à son environnement. Malgré une tendance à la sacralisation

mesure où elle ne peut être qu’une représentation partielle de la réalité ?  Si on aperçoit le rôle de l’imagination, on s’aperçoit que l’énergie pulsionnelle peut se déplacer, se métamorphoser, se sublimer comme le disent les psychanalystes. Françoise Dolto insiste sur cette composante dans l’éducation des enfants : les parents souvent refuse vertement le désir de leur enfant ou ils s’en débarrasse en le satisfaisant. Pour elles ces deux attitudes tue l’imagination des enfants qui seule leur donnera

valeur à notre existence : le désir n’est-il pas comme l’affirmait Spinoza dans l’Ethique « l’essence de l’homme », la source de l’affirmation de notre être, de ce qui nous fait agir et construire nos vies ? N’est-ce pas comme le montre aussi Françoise Dolto ce qui permet d’entrer dans le langage, la communication avec autrui, de développer les facultés d’imagination et d’invention d’un enfant ? Idée à développer… Le texte suggère que le bonheur ne peut être atteint qu’en se délivrant de tout désir

Perec a repris une psychanalyse. Car les étapes de l’écriture autobiographique semblent parfois coïncider, ou accompagner une psychanalyse : en 1949, l’enfant fugueur qu’est Perec invente et dessine la fiction W lors d’une psychothérapie avec Françoise Dolto. En 1956, il entreprend une psychanalyse avec Michel de M’Uzan, et il rédige en 1959 le texte sur le père et la mère reproduit en gras dans W. En 1971, alors qu’il n’avance plus dans son entreprise autobiographique, il reprend une analyse avec

connaître le rôle de chacun de ses partenaires. IV. Les adolescentes L’adolescence est la période entre la puberté et l’âge adulte. C’est une interaction de métamorphoses physiques et psychiques entraînant une sensibilité et une fragilité exacerbées. Françoise Dolto dit de l’adolescent que c’est « un homard qui perd sa carapace »10. C’est pour l’Etre Humain, la dernière chance de pouvoir régler ses problèmes de l’enfance et de pouvoir les résoudre ou les gérer afin de devenir un adulte le plus épanoui possible

elle ne veut pas, un bébé qui ne semble être qu’un adjectif aux yeux de sa mère : trisomique. Clémence n’est pas vue comme un bébé, mais d’abord comme un objet inattendu et non reconnaissable. A la dix-septième page apparait le mot « deuil ». Françoise Dolto parle du deuil de l’enfant parfait. Ici, il serait préférable d’utiliser ce terme au pluriel. En effet, Catherine doit faire le deuil de l’enfant désiré « celui que j’attendais était mort.» (p. 48) mais également celui de la vie à laquelle elle

d’un test d’intelligence. Dans son livre” L’image inconsciente du corps” aux Editions du Seuil, Paris 1984, Françoise Dolto parle de l’importance des dessins, couleurs étalées et formes qui sont des moyens spontanés de s’exprimer pour la plupart des enfants. Ils aiment alors “raconter” ce que leurs mains ont traduit de leurs fantasmes, ils verbalisent alors ce qu’ils ont dessiné. Selon Dolto les productions de l’enfant sont de véritables fantasmes représentés, d’où l’on peut décoder les structures