Fuir La Société

P H I L O S O P H I E Peut-on penser par soi-même ? Introduction : « L'homme est un animal doué de pensée » ARISTOTE « Je est un autre » RIMBAUD Nous sommes insérés dans une histoire familiale, dans une société et une époque données. Nous nous exprimons dans un langage déjà tout-fait Nous vivons dans un monde d'idées reçues, véhiculées par les on-dit et traversées par les modes. I. La Pensée est ce qui caractérise l'homme Argument = la pensée humaine est la seule

parfaitement la stérilité de la relation érotique: pour pouvoir rompre avec Bérénice, Titus se fait aphasique, c’est-à-dire que d’un même mouvement, il se dérobe et s’excuse : le je vous aime trop et le je ne vous aime pas assez. Fuir la parole c’est fuir la relation de force, c’est fuir la tragédie : seuls les héros extrêmes peuvent atteindre cette limite comme Titus ou Phèdre d’où leur partenaire tragique les ramène aussi vite que possible en les contraignant à retrouve le langage (Bérénice).3 Le mutisme

Balzac a toujours été endetté par des investissements hasardeux, il passera son temps à fuir ses créanciers, donc les usuriers. Il utilisera des faux noms et déménagera dans de nombreuses demeures.Le personnage de Gobseck fait donc écho avec la propre vie de Balzac à la fois dans la ressemblance et dans la différence. Tout d’abord, Balzac, l’endetté et Gobseck, l’usurier se ressemblent cartous deux ont cet instinct de conservation qui leur permet de vivre au détriment d’autrui. Ils pensent à eux

aucune hypocrisie, qu’ il déteste la société corrompue et compromise, qu’il fait donc preuve d’ intransigeance face au pouvoir et à tous ses dérivés… Alceste est désireux de fuir cette société dans laquelle il se sent mal et pour laquelle il dit ne pas être fait. Dans son combat, il veut convaincre Célimène, dont il est amoureux, de renoncer à ce monde par amour pour lui… Le Misanthrope est donc une comédie qui critique globalement les excès de la société mais aussi les comportements. Il y a

animale qui s'autoproclame évoluée. Cet animal, amas de matière organique dont l'existence n'est due qu'au hasard, vit dans une société qui le sollicite toute sa vie, lui impose des lois, des tâches, et lui inculque des valeurs dont le seul but est de le faire cohabiter avec ses congénères. Il vit au travers des choix qu'ont eu ses prédécesseurs, ceux qui bâtirent cette société. Il peut donc leur en être reconnaissant, ou pas. Car l'humain a évolué de façon à développer la faculté de pouvoir

imaginaire ? Pour répondre à ces questions nous verrons dans une première partie que ces super héros peuvent être perçu comme un modèle pour l'homme. En effet, ce dernier va tenter d'imiter ses actions. De même qu'ils permettent un regard sur la société dans lequel il vit. Cependant, c'est un modèle qui peut s'avérer dangereux par les risques que peuvent engendrer la fonction mimétique mais qu'il est également porteur des critiques de son auteur. Et enfin, nous montrerons que ces super héros possèdent

avec qui il se mariera mais elle est malheureusement déjà promise à Albert, qui est en voyage. Il rencontre Albert et se rend compte que c’est un homme formidable. Désespéré, il décide de fuir sa passion et d’aller travailler dans une autre ville pour un ambassadeur, mais la façon d’être des gens de la société mondaine le mettent hors de lui et le poussent à revenir dans la ville où vit Charlotte. Son amour pour elle est de plus en plus fort alors qu’elle est mariée avec Albert. Il reste tout de

premier ministre du roi. Grâce à ses nombreuses qualités, il parvient à installer une politique éclairée permettant de régler de nombreux litiges. Malheureusement, en tombant amoureux de la reine Astarté, il va involontairement se condamner et doit fuir Babylone, afin d’éviter la vengeance du roi devenu jaloux. Zadig, un peu perdu, se met alors à errer et se rend en Egypte, où il devient esclave, après avoir tué un homme afin de se défendre. Rapidement, il devient l’ami et même le confident de son

trop tard et doit l’accompagner à l’autel à la place du père. Il apprend bien trop tard qu’elle éprouvait envers lui des sentiments d’amour. Elle meurt d’une maladie contagieuse en soignant au couvent des religieuses. Il va alors en Amérique afin de fuir le fantôme de sa sœur. La morale est donnée par Souël et Chactas. La maladie de René, c’est l’orgueil. Analyse : Publié en 1802, René tisse des liens étroits à une époque où Chateaubriand éprouve lui-même « un vague de passions », où l'"on est

contraire, nous allons comprendre comment celui-là s’inscrit dans la continuité de celle-ci. Ainsi, le bien et le mal sont rabattus sur l’instinct de conservation. C’est cet instinct qui règne dans la nature et qui amène les êtres naturels vivants à fuir ce qui peut leur nuire et au contraire à poursuivre ce qui leur est favorable. Or, c’est à la même logique que répondent les normes du bien et du mal, en morale, du juste et de l’injuste en droit. Faire du mal n’est donc pas mauvais en soi, mais