Fulbert De Chartes

obligations des vassaux, jusqu’à présent illimitées vont peu à peu se réduire, se restreindre ; les droits de ces vassaux sur les fiefs vont devenir plus importants. Simultanément, les pouvoirs des seigneurs sur leurs sujets vont être fixés dans des chartes, passés entre les seigneurs et les habitants. En définitive tous les droits des seigneurs tendent à être formulés dans des textes. Le droit devient dès lors le moyen par excellence de régir les rapports entre les hommes, grâce aux efforts des milieux

saints etc… de maintenir cet hommage. = Fulbert de Chartres = avis sur ce lien vassalique. Obligation négative. ( voir td) Le fief comme lien réel  Concession du fief = L’engagement vassalique ne repose pas sur le fief mais sur l’hommage, au début du 12ème siècle on trouve des vassaux non chasés = ils n’ont pas été investis d’un fief/ Lorsque l’on s’engage auprès d’un seigneur on attend qu’il nous donne un fief même rente = revenu versé régulièrement. Fulbert = lettre au roi Guillaume V = obligation

abbatiats. La chance de Cluny fut la stabilité : les abbés resteront parfois jusqu’à un demi siècle en charge. Le deuxième abbé Odon (926-942) obtient du pape la cession des dîmes des églises qu’elle construit, liberté des élections (=reconnaissance de la charte de fondation) et possibilité d’accueillir des moines venus d’ailleurs (signe d’un très grand succès). Il a beaucoup écrit et deux traits saillants de son œuvre vont marquer les consciences pendant longtemps (même s’il n’en est pas l’instigateur) :

privées. C’est-à-dire diviser ce pouvoir pour mieux régner. L’empereur délivre sous la forme de charte des privilèges et délivre ce que l’on appelle le privilège de l’immunité. Cela veut dire qu’en vertu de ce privilège certains grands domaines se trouvent soustraits à l’action de l’administration : le grand propriétaire va devenir le représentant direct de l’empereur ou du roi. C’est la charte qu’il a reçu qui lui donne ce pouvoir. C’est-à-dire qu’il lèvera lui même les impôts pour le roi,

plus de décisions, il ne consulte plus les guerriers pendant cette Assemblée. Les carolingiens le feront également cette Assemblée prendra le nom d'Assemblée des champs de Mai. En 1814, lorsque Louis XVIII est retourné sur le trône, il adopte une charte de 1814 qui est une sorte de C, il y fait croire une filiation entre son régime et les régimes anciens. La filiation est réelle avec l'ancien régime sauf que dans son texte il raccroche les institutions qu'il met en place aux institutions anciennes

l’érudition. 4. Les lettres classiques au service de la culture chrétienne Même si nombreuses différences entre culture païenne et christianisme, à la fin de l’antiquité enseignement romain accepté. Cf : début Ve De doctrina christiana, st Augustin : « la charte fondamentale de la culture chrétienne » pas alors de distinction entre culture religieuse pour clercs et culture profane pour laïcs. Ex : des laïcs écrivent des vies de saints ou poèmes à la gloire du Christ. Au VIe culte chrétien marqué par la formation

prépondérante et le vassal s’engage maintenant par intérêt pour avoir un fief. La définition des obligations réciproques est donnée par l’évêque de Chartres (FULBERT) en 1020. Cet évêque va expliquer ce qu’est le service du vassal et les obligations du seigneur. Le duc d’Aquitaine est en conflit armé avec un de ses vassaux et interroge donc l’évêque Fulbert. Fulbert va considérer qu’il existe deux types d’obligations.I – Les obligations négatives du vassalSauf, sûr, honnête, utile, facile, possible. Les obligations

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de juridiction propre mais le seigneur leur accorde des chartes de franchise dans lesquelles il accorde aux villes franches des privilèges judiciaires. Les bourgeois des villes franches obtiennent une tarification propre des amendes et que le seigneur renonce à la détention provisoire. On trouve aussi des villes autonomes. Elles sont appelées des communes dans le Nord de la France, des Consulats dans le Sud. Elles reçoivent aussi des chartes dans lesquelles il est prévu qu’elles peuvent organiser

une lettre célèbre adressée vers 1020 par l’un des grands juristes de ce temps qui n’est autre que Fulbert de Chartres qui répond au Duc Guillaume v d’Aquitaine — ce dernier voulait savoir exactement quels étaient les obligations du vassal, il demanda donc conseil. Cette lettre nous dit que « celui qui jure fidélité à son seigneur doit toujours avoir à l’esprit ces six termes ». Et puis Fulbert énumère les six mots qui lui permettront de définir ces obligations tout en leur donnant, nous allons