Félicité Héroïne

Pleine de gratitude, elle exprime sa reconnaissance au jeune homme et lâche cet aveu : « Reine pour tous, pour vous je ne suis qu’une femme » (III,3). Seul, Ruy Blas exulte. Galvanisé par l’amour de sa reine, il peut tout entreprendre ! (III,4). Félicité de courte durée ! Salluste réapparaît et rappelle à Ruy Blas son état de valet. Le malheureux, désespéré, devine enfin les intentions vengeresses de Salluste envers la reine (III,5). Acte IV : Don César (une petite chambre dans la maison de Don Salluste)

complet inachèvement. Certes, la Nature a de bonnes intentions mais, comme le disait Aristote, elle est incapable de les traduire dans la réalité. Quand je regarde un paysage, je ne peux m’empêcher d’en voir tous les défauts. Il faut cependant se féliciter de cette grande imperfection de la Nature puisque, autrement, il n’y aurait pas d’art du tout. L’Art traduit notre protestation résolue, notre tentative courageuse pour remettre la Nature à sa vraie place. Quant à l’infinie diversité de la Nature

(p. 146-147). Mme de Lafayette a délibérément choisi de donner une vision épurée de l'amour, à travers deux héros qui laissent libre cours à une passion entièrement désintéressée sans que les "affaires" viennent la perturber ou l'entacher, et une héroïne qui ne connaît d'autre obstacle à son inclination, indemne de toute motivation "galante", que la loi morale. Pourtant, ces trois êtres aussi détachés que possible des préoccupations et contingences ordinaires se déchirent l'un par l'autre

n’aurais point des raisons de devoir insurmontables, je doute si je pourrais me résoudre à m’exposer a ce malheur. […] Dois-je espérer un miracle en ma faveur et puis-je me mettre en état de voir certainement finir cette passion dont je ferai toute ma félicité ? Ma destinée n’a pas voulu que j’aie pu profiter de ce bonheur […]. 119 Le duc de Nemours lui répond qu’il connaît son bonheur et lui demande d’arrêter de le rendre malheureux. Pour atteindre le bonheur il est nécessaire d’avoir surmonté tous les

si bien... DOMITIAN. 350   Va, je lui parlerai comme n'en sachant rien. ACTE II. SCÈNE PREMIERE. Tite, Flavian. TITE. Quoi, des ambassadeurs que Bérénice envoie Viennent ici, dis-tu, me témoigner sa joie, M'apporter son hommage, et me féliciter, Sur ce comble de gloire où je viens de monter ? FLAVIAN. 355   En attendant votre ordre ils sont au port d'Ostie. TITE. Ainsi, grâces aux Dieux, sa flamme est amortie, Et de pareils devoirs sont pour moi des froideurs, Puisqu'elle s'en rapporte

présence du prince. » Masque de laideur et de grimace presque simiesque. Remarque 75 : comparaison entre le prince et dieu et les courtisans les saints : pour montrer la forte dépendance. « qui considérera que le visage du prince fait toute la félicité du courtisan, qu’il s’occupe et se remplit pendant toute sa vie de le voir et d’en être vu, comprendra un peu comment voir Dieu peut faire toute la gloire et tout le bonheur des saints. » Attente de plusieurs avantages au 17 e : biens, mariages

Sultane-reine), ou encore à partir des lieux auxquels elles appartiennent (Bagdad, Babylone, Perse, Indes). Ces figures féminines m’intéressent surtout à cause de leur statut narratif. Qu’elle soit narratrice, narrataire, personnage secondaire ou héroïne, l’Orientale des récits étudiés se démarque par son engagement dans le discours ; elle est décrite comme une femme qui se découvre progressivement ; elle s’affranchit graduellement de son état dépendant, et prend possession du récit en s’affirmant

mari et la femme mais entre le frère et la sœur et même entre le fils et la mère ; or, rien ne serait plus contraire à la pureté et au bonheur des mœurs domestiques. L’égalité est partout, mais surtout dans les familles, le premier élément de la félicité, de la paix et des vertus. Quelle autorité pourrait avoir la tendresse maternelle, si l’ignorance dévouait les mères à devenir pour leurs enfants un objet ridicule ou de mépris ? On dira peut-être que j’exagère ce danger ; que l’on donne actuellement

recherchée, mais sa réplique, qui devait être fort émouvante à l'époque, paraît aujourd'hui bien outrancière : «Quelle marque, grands dieux ! d’un amour déplorable ! Combien en un moment heureux et misérable ! De quel comble de gloire et de félicités Dans quels abîmes affreux vous me précipitez !» (vers 711-714). Enfin, à l'acte IV, au moment où Monime, avec une confiance plus touchante que pleinement crédible, croit que Mithridate la lui destinait, il vient lui «dire adieu [...] pour toute

un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées », a créé en 1835 la légende moderne de la sirène qui ainsi continue à faire des vagues. Elle n'est plus la terrible tentatrice mais devient un héroïne romantique, cherchant l'amour telle Ondine qui offre son âme à qui voudra l'épouser. Ainsi, voici l'histoire de la petite sirène d'Hans Christian Andersen: « Au large dans la mer, l'eau est bleue comme les pétales du plus beau bleuet et transparente