Gabelle du sel

Bel qu'une notion d'impôt sur l'ensemble du territoire prit forme, avec entre autres l'avènement de la traite foraine, sorte de licence d'exportation. De là, les perceptions se fractionnèrent en plusieurs taxes, Taxe sur les ventes, taxe sur le sel (gabelle), droit sur le vin, droit de mouture, péages, etc.  On estime la permanence d'une imposition par l'État à partir de la taille imposée par Charles X, en 1439, pour subventionner une armée résidente. Après, les déclinaisons d'impôts directs et indirects

dynastie des Bourbons. La politique fiscale de Sully L'impôt direct: la taille est réduite afin de stimuler le travail des paysans sur lesquels pèsent déjà les droits seigneuriaux et la dîme de l'Eglise. Les impôts indirects: la gabelle (sur la consommation de sel), les aides (principalement sur les boissons), les traites (taxes sur les marchandises à la sortie ou à l'entrée du royaume). Sully, qui apure la dette et rééquilibre le budget, souhaite créer un nouvel impôt à faire peser sur les titulaires

VOLONTAIRE ETIENNE DE LA BOETIE Etienne de la Boétie écrit son essai Discours sur la servitude volontaire en 1549 en réaction à la tyrannie exercée sur le peuple suite à la tentative du roi François 1er d’uniformiser l’impôt sur le sel (la gabelle) sur tout le territoire. Ce jeune humaniste tente de trouver une explication aux succès que rencontre le despotisme de son époque. Cependant, E. de la Boétie va à l’encontre de la tradition en ne visant pas directement les tyrans comme la plupart

Cotterêts 1539) Instauration monnaie nationale (Louis IX) Développement de Paris comme capitale Puissance militaire Développement d’une armée permanente à la fin de la Guerre de Cent Ans Revenus Proviennent des : Impôts royaux (taille, gabelle) Ressources du domaine (Vente de charges (16e siècle)) Constant manque de fonds  expédients (ex : traitement des juifs et des templiers sous Philippe le Bel) Rayonnement / Prestige Faste de la cour et développement des arts (mécénat) François

Certaines juridictions sont souveraines comme la Chambre des comptes qui examine les comptes des agents royaux, la Cour des aides qui juge en appel des décisions rendues par les juridictions spécialisées en matière fiscale comme les greniers à sel pour la gabelle ou encore les élections pour la taille et enfin la Chambre des monnaies qui connaît des litiges relatifs à la monnaie. D’autres juridictions voient leurs décisions susceptibles d’appel devant le Parlement. Ces juridictions sont plus nombreuses

Capésiens puis Valois, qui maintiennent coutumes (36 000 coutumes sous l’ancien régime), ce qui entraine de fortes hétérogénéités. Cela pour rassurer les populations des territoires annexés. En matière d’impôts de fiscalité Exemple de la gabelle, impôt sur le sel, propriété du roi, certain pays annexés ne le paye pas. Reconstruction ne signifie pas unification intérieure, c’est plutôt un regroupement de terre qui ont réussies à garder les diff juridiques et fiscales SECTION 2 : LE CONTROLE

Etat, qui sont les seuls à devoir payer. On distingue deux catégories d’impôts : - les impôts directs : la taille, la capitation, le vingtième, la corvée des grands chemins. - les impôts indirects : les aides, la gabelle (sur le sel) et les traites (douanes). e) L’Etat monarchique est la cible de la philosophie des Lumières qui sape ses fondements sociaux et religieux. - Le XVIIIe siècle est le siècle de grands philosophes qui prennent souvent pour modèle

n’est pas explicable scientifiquement, qui nous rassure et auquel nous pouvons nous raccrocher. Explications de certaines croyances : - Renverser une salière : Le sel était bénéfique (il conservait les aliments) et faisait l'objet d'un impôt (la gabelle), donc en gaspiller porte malheur. Ayant des vertus bienfaitrices, répandre du sel dans les coins d'une maison ou en jeter par dessus son épaule éloigne évidement les démons. - Ouvrir un parapluie dans une pièce : Au 18ème siècle à Londres, les

comprendre les intentions qui conduisent Étienne de la Boétie à écrire le « Discours de la Servitude Volontaire ou le Contr’un », il faut remonter au drame qui a lieu vers 1548. « En 1539, François Ier, roi de France, tente d'unifier la gabelle. Il impose des greniers à sel près de la frontière espagnole, dans les régions qui en sont dépourvues. En réaction de cette tentative des soulèvements ont lieu. Le premier en 1542, puis le plus grand en 1548 à Bordeaux ». Le connétable de Montmorency rétablit l'ordre

être l’alternative privilégiée. …Qui doit faire appel de plus en plus massivement à l’impôt Où plutôt, aux impôts ! Processus qui débute d’abord par la généralisation des aides (impôt sur la vente de marchandises), ensuite de la gabelle (impôt sur le sel), et surtout de la taille. Ce dernier est un impôt direct, levé à la guise du souverain, qui deviendra un véritable point fort de la royauté française comparé à sa voisine d’outre manche qui ne dispose pas de cette source de revenu permanente