Gallicanisme

les fêtes religieuses et les fêtes patronales. Dans le Bassin Parisien déclin de l'Eglise. Oppositions à l'échelle de Paris. Intellectuels se convertissent au catholicisme : Paul Claudel en 1886. 2. La séparation de l'Eglise et de l'Etat Gallicanisme : le pape n'a pas le pouvoir de gouverner les Eglises nationales ‚ ultramontanisme Pour la Belle Epoque, deux papes : Leon XIII (1878 | 1903) et Pie X. L'ultramontanisme domine en France, s'appuyant sur Concordat signé par Bonaparte en 1801

Églises. On constate néanmoins qu’il est impossible pour l’Église catholique et l’État de s’ignorer mutuellement. Au cours de l’élaboration du projet de loi, s’opposent les libéraux, partisans d’une autonomie totale de l’Église, et les héritiers d’un gallicanisme concordataire, soucieux de maintenir un certain contrôle sur l’Église. La loi de 1905, si elle a pu être ressentie par les catholiques comme une nouvelle persécution, au sortir d’une période marquée par l’anticléricalisme républicain, constitue

privilégiée avec Dieu puisque la monarchie absolue de droit divin repose sur le principe que le monarque est désigné par Dieu lui-même, c'est son représentant sur terre. L'Église et l'État entretiennent donc une relation étroite reposant cependant sur le gallicanisme ; si on s'attaquait au Roi, du fait de son investiture par Dieu, celui-ci était aussi touché. On peut lier l'influence de l'Eglise au poste de « Premier Ministre » toujours confié à un Cardinal, Mazarin sous la régence d'Anne d'Autriche et Richelieu

quasi divine de l'institution et même de la personne ­royale »  II La religion au service d’un pouvoir absolu Ce pouvoir absolu va donc permettre au roi de mettre en place de nombreuses réformes religieuses. Louis XIV est un fervent partisan du gallicanisme (doctrine religieuse et politique cherchant à promouvoir l'organisation de l'Église catholique en France de façon largement autonome par rapport au pape). Il souhaite la mise en place d’une France catholique unifiée sous ses ordres. Soucieux de

à ce moment là est déterminant pour la suite, parce qu’il fixe une conception particulière en France des rapports entre le roi et l’Eglise, y compris l’Eglise de France. Ces rapports particuliers en France, entre Etat et Eglise, s’appellent le gallicanisme. Section 1 : Philipe IV le Bel et Boniface VIII I. Les prémices doctrinales : la dualité spirituelle et temporelle Auparavant nous avons eu la réforme grégorienne, qui avait pour point essentiel de rejeter l’autorité temporelle hors du

gallicane» provient d’une doctrine « gallicanisme ». Le roi de France refuse que le pape taxe l’Eglise française. Le choix des évêques en France a été décidé par le Roi François Ier et le Pape Léon X en 1516 lors d’un concordat signé dans la ville de Bologne. Il décide donc que le roi de France doit nommer et le pape délivre ensuite les pouvoirs religieux. Ce contexte de monarchie absolue tant Il y a beaucoup de crises entre le pape et Louis XIV, en 1682, le Gallicanisme a été réaffirmé par la « Déclaration

Wycliff (mort 1384) Excommunication de Henry VIII, 1533 1534, Parlement vote l’Acte de suprématie : roi = chef de l’Eglise anglicane Suppression de 370 monastères et confiscation des biens des quelque 430 monastères restants En France, le gallicanisme est un mouvement de revendications d’autonomie de l’Église anglicane vis-à-vis de Rome. Il n’ira pas jusqu’à la rupture. Huit guerres de religions Massacre de Vassy, 1er mars 1562 Massacre de la Saint-Barthélemy, nuit du 24 août 1572 Un

contribution financière de l'Eglise de France, imposition contestait par le pape qui interviendra et rappellera l'interdiction faîte à toute puissance temporelle d'imposer les clercs sans permission du Saint Siège. Cette querelle pose les bases du gallicanisme qui est une doctrine d'après laquelle le roi de France soumis au pape pour le spirituel est indépendant de lui pour le temporel B l'indépendance face à l'empire Sous le règne de Philippe le Bel, les légistes en s'appuyant sur des textes

TD histoire du droitCOMMENTAIRE DE TEXTE Unam Sanctam Le texte soumis à l’étude, s’intitulant Unam Sanctam, est une bulle pontificale, datée au 18 Novembre 1302, et rédigée par le Pape Boniface VIII de son vrai nom Benedetto Caetani, anciennement juriste (avocat et notaire). Cette bulle, adressée au Roi Philippe IV (dit Philippe le Bel), est célèbre dans l’histoire de France car elle expose au grand jour les différents entre l’Eglise catholique et la Royauté. En effet, Boniface VIII, pontife

1. L’indépendance du roi vis-à-vis de l’empereur A) Les prétentions universalistes de l’empereur B) La défense de l’indépendance capétienne § 2. L’indépendance du roi vis-à-vis du Pape A) Le conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII B) Le gallicanisme CHAPITRE 2. UNE EMPRISE SUR LA JUSTICE ET LE DROIT Section 1. La reconquête du pouvoir de juger § 1. Le déclin des justices concurrentes A) L’abaissement des justices seigneuriales B) La lutte contre les justices ecclésiastiques § 2. Le triomphe