Gallicanisme

pour ceux qui ont reçu l’ordre majeur. Les privilèges fiscaux sont dus à l’enseignement et l’assistance de la part du clergé. L’Église a été contrôlée par le pouvoir royal pour qu’elle ne forme pas un État dans l’État. Ce contrôle porte le nom de gallicanisme qui se résume en quatre principes. Tout d’abord, le pape n’a pas une autorité illimitée, deuxièmement, le pape n’a aucun pouvoir sur le roi, ensuite le roi est le chef de l’Église de France dans tout ce qui concerne le temporel et enfin pour qu’une

midi. Le droit canonique va connaître quant à lui une naturalisation. §2 La naturalisation du droit canonique Le gallicanisme prend deux formes principales, d'abord un gallicanisme religieux inspiré par les théories conciliaires (théorie qui considère la supériorité des conciles sur le pape) Cette naturalisation du droit canonique a pour origine le gallicanisme politique (gallicanisme religieux = conciles supérieurs au Pape), doctrine qui tend à affirmer l’indépendance du roi de France par

parlementaires ne plaisent pas à François 1er qui fait alors une réponse via son chancelier Dupras : il ne tolère guère les remontrances du Parlement. Le Parlement est un fervent défenseur du gallicanisme (autonomie de l’Église de France vis-à-vis du Pape – s’est développé parallèlement à la construction de l’État – le gallicanisme politique défend l’indépendance du pouvoir temporel par rapport au Pape). Pour le Parlement, le Concordat représente une menace pour le pouvoir royal car le Pape obtient finalement

plus lent et moins évident. Le recul de l’église est incontestable -> Montée en puissance du droit. Plus le roi est fort plus il légifère et moins la place du droit canonique est forte. En France ce déclin est symboliser par une doctrine : Le gallicanisme 16°, par Guy Coquille, Pierre Pithou 1594 Les libertés de l’église gallicane. Doctrine qui soutient l’église de France par rapport à la papauté pour les affaires temporaires. L’église de France doit obéir au roi de France. Les gallicans vont faire

un mode de gouvernement identique et ils veulent comme modèle traditionnel de l’église. L’empereur comme le roi de France veulent être le chef de L’état souverain qui est en train de naître. Le pape dirige le concile. III- L’émergence du gallicanisme Cela veut dire que c’est une position des français par rapport à l’influence de l’église et aussi a l’autorité de l’église dans le royaume. Ex : Le royaume de France est dirigé par un toi qui entend être souverain et cette souveraineté invite

souverain pontife (pape) à différents ordres de question signifiait l’ingérence permanente et inacceptable de Rome et de l'Espagne ds les affaires du royaume 1ere nation à s'extraire de l'autorité papale est la France on appelle ce courant le gallicanisme qui remonte à Charlemagne, s'affirme chez Philippe le Bel et se poursuit avec Louis XIV, ainsi Richelieu (homme d’Église) va aller contre le Pape en débutant la laïcisation de la sécularisation (tout ce qui touche à l’Église) de la politique étrangère

une place importante durant le règne de Louis XIV et sans doute la partie la plus négative de son règne. Voulant traiter les affaires religieuses comme des affaires d’Etat, il entretenait des rapports très tendus avec la papauté : il soutient le gallicanisme et l’Eglise de France réclame des libertés particulières vis-à-vis du Saint Siège. Buste de Louis XIV par Coysevox En 1676, le conflit éclate avec le nouveau pape Innocent XI, lorsque deux évêques refusent de reconnaître le droit royal à disposer

en son siège romain, se réservait le droit d’intervenir dans le royaume, considéré comme un simple « membre » de la Chrétienté. Ici aussi, l’indépendance française était menacée ; là aussi, elle fut défendue. 2. La France et Rome : les débuts du gallicanisme Dans la seconde moitié du xie siècle, l’Église avait opéré sur elle-même une profonde réforme : c’est la réforme dite « grégorienne ». En même temps qu’ils œuvraient au redressement religieux, les réformateurs développaient une vision politique

veut que le roi obéisse aux volontés du Vatican. L'Etat est souverain mais le monarque l’est également, par conséquent ils vont s'affronter (Eglise/Etat). Puis se développe l’idée de la souveraineté étatique et religieuse. En France apparaît le Gallicanisme, qui prétend à l'indépendance vis à vis du divin, le temporel prétend ne pas se voir opposer des ordres par le pouvoir religieux. Cette doctrine du lien entre écriture divine, politique et droit se retrouve chez Bossuet (époque Louis XIV) qui

préférant le 4 rigorisme religieux. Les milieux jansénistes se firent dès lors connaître pour leur austérité, leur goût pour la souffrance et un certain mépris pour le divertissement. Leur popularité se développa surtout en France en raison du gallicanisme (courant politique refusant l’autorité papale et donc l’influence de Rome), ce qui revient à prendre position pour une séparation entre la France et l’Italie dans un désir de se retirer du monde. Ils se virent dès lors persécutés, entre autres