Gallicanisme

L’expulsion des Jésuites, manifestation du gallicanisme parlementaire. La compagnie de Jésus était installée en France depuis sa création en 1541 et exerçait de multiples activités, essentiellement dans l’enseignement. Les Jésuites sont très populaires sous l’Ancien Régime. Ils ont une influence religieuse incontestée et Louis XV n’est pas fondamentalement opposé aux Jésuites. A partir du XVIème et XVIIème les huguenots et les parlementaires, tenants du gallicanisme, s’opposent violemment aux Jésuites

Rome (conflit avec Boniface VIII) : seul Dieu lui-même peut juger le pouvoir du prince, ainsi que le Christ lui-même l'avait affirmé : "rendez à César ce qui est à César", "Mon Royaume n'est pas de ce monde". Ainsi sont posés les fondements du gallicanisme, doctrine de l'indépendance politique du royaume de France et de son Eglise (le pouvoir temporel des évêques du royaume est soumis à l'autorité du roi) par rapport à la papauté. Mais il n'y a pas de schisme : l'Eglise de France et l'Eglise universelle

résistance pour s'adresser directement au pape. On en a parlé comme « l'attentat ». En décembre 1303, le pape décède. C'est l'épilogue du conflit. Néanmoins cet événement donne lieu à un grand schisme (signifie le début du gallicanisme) B. Le grand schisme et le début du gallicanisme. Benoit 11 nouveau pape. Il doit tirer des conclusions de l'affrontemment entre le pape et le roi. Il est acquis à la cause Française. En 1304 il lève toute les accusations à l'encontre de Philippe le Bel ce qui montre

stricte) 13ème siècle : les capétiens abandonne la théocratie Les idées de St Thomas d'Aquin sont reprises par les légistes 1301 : conflit : rattache l'Eglise de France au roi de France définitivement (politiquement) : se sépare de la papauté : gallicanisme La souveraineté qui s'affirme provoque un changement dans la fonction royale : le roi peut tout Section 2 : Les caractères de la dignité royale au second versant du Moyen-âge 14ème siècle : les juristes reprennent les réflexions du 12ème

 des évêques de France qui aurait à juger  le roi de France Philippe riposte et réuni un concile pour juger le pape. Il réunit en 1302 une assemblée composé des  grands du royaumes et des députés des bonnes villes. 2/ le grand schisme et le gallicanisme Au XIV e siècle la papauté rencontre bien des difficultés à cause de l’opposition entre Bonifacien et  anti­Bonifacien. Le malaise va aboutir au grand schisme d’occident qui va duré de 1378 à 1417. il  met en présence plusieurs papes rivaux. D

le Bel, Isabelle, avec Edouard 2 le futur roi d’Angleterre. Dans le même temps, le roi de Fr, commence à s’opposer au Pape, qui s’appelle Boniface 8. Ce conflit va faire du roi, le protecteur de l’Eglise de France et cela marque le début du Gallicanisme. Le pb c’est que Phillipe le Bel meut en 1314, en laissant 3 fils, qui vont régner très peu et qui vont mourir tous sans laisser d’héritier male sur le trône de Fr. Cela provoque l’avènement d’une nv dynastie, la dynastie des Valois. Et va être

François 1er avait obtenu le droit de nommer les évêques de France. Or ces parlementaires sont jaloux et vont bloquer l’enregistrement de ce concordat, qui se fera finalement en 1518. Ces parlementaires sont imprégnés d’un courant idéologique : le gallicanisme (prône l’indépendance de l’Eglise de France par rapport à Rome). Il y a un courant opposé : l’ultramontanisme (voue une foi totale à Rome). -Captivité de François 1er (après la bataille de Pavie) c’est sa mère (Louise de Savoie) qui va prendre

aucun rôle. Dans ce contexte de remise en question de la position officielle de l'Eglise catholique → pensée de Lamennais → il va dénoncer la soumission du pouvoir religieux au pouvoir politique. L'Eglise de France était gallicane et ce gallicanisme est dénoncé par Lamennais en 1825 dans De la religion considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et social. La pensée de Lamennais va l'amener à avoir des pensées plus nettes → va découvrir les réalités de vie de ce qu'on appelle plus

questions religieuses). On pourrait néanmoins remarquer que la notion s’est enrichie depuis le siècle dernier : elle concerne la religion en général, avec ses manifestations et son enseignement. La liberté religieuse prime. On observe aussi la fin du gallicanisme : l’État devient complètement séparé et neutre de la religion. Car en effet jusque là même si l’État avait supprimé l’aide financière aux cultes, les congrégations en étaient exemptées et touchaient encore une aide. Dès à présent, ce n’est plus

partage des compétences avec l’Eglise, notamment s’agissant du mariage puisqu’elle considéré que c’est une ?? essentielle dans le maintien de l’étendent. Les prétentions de certains papes suscitent une vive réaction. En France, nouveau mouvement ; le gallicanisme = affirmation de l’indépendance du roi et des privilèges de l’Eglise en France, indépendance vis à vi du pape dont le séjour à Avignon entre 1306-1377, le grand chiisme, affaiblisse considérablement sa puissance alors que l’autorité du roi (de