Gaston Monnerville

Pour l’opposition de l’époque ce projet est contraire à la tradition républicaine et s’inscrit dans les dérives du Second Empire, c’est à dire à un régime personnel à forte connotation dictatoriale soutenue par la base de façon artificielle. Gaston Monnerville président du Sénat, qui incarne l’opposition accuse le pouvoir de « forfaiture ». Mais De Gaulle veut donner au président de la république une légitimité nationale. Par référendum le 28 octobre 1958 les Français approuvent cette modification

derniers scrutins c’est simplement  « parce qu’ils n'avaient pas le niveau de l'élection » . L’« âge d’or » de la « diversité » dans le système politique et institutionnel français remonte paradoxalement à la période coloniale. La figure de Gaston Monnerville en témoigne : élu député, puis sénateur, président du Conseil de la République puis du Sénat de 1958 à 1968, il a également été maire de Saint-Céré (Lot) de 1964 à 1971. Aujourd’hui, dès qu’il s’agit d’assurer une fonction exécutive locale ou

les mines, le gouvernement fait venir des ouvriers allemands et les fait protéger par les CRS. De violents affrontements vont éclater. Novembre aux élections les communistes et le MRP sont en recul de voix au profit du RPF et des radicaux. Gaston Monnerville est élu président de l’assemblée. Janvier 1949 le nouveau ministre des finances, Maurice Petche lance un emprunt de cent milliards. La situation économique s’améliore, le plan Monet à atteint ses objectifs et l’emprunt a rapporté deux cent quatre-vingt

non parlementaires, invite le gouvernement à saisir le Conseil constitutionnel et n’autorisera que quatre fois le premier ministre à poser la question de confiance. Il raconte pourtant se tenir proche de Jacques Chaban-Delmas et de l’antillais Gaston Monnerville. De Gaulle explique aussi qu’il veut redorer le blason de la branche législative. Ce qu’il fait avec deux ordonnance le 22 décembre 1958, créant un Centre d’études judiciaires. Il préside lui même le Conseil supérieur de la Magistrature. De

président Gaston Monnerville affirme une farouche opposition au projet du général De Gaulle. Il met en cause son droit à recourir à l'article 11 cette opinion est soutenu par la majorité de la doctrine constitutionaliste.    Le 9 octobre le président de la république dissout l'assemblée nationale. Le 28 octobre, le peuple approuve la révision constitutionnelle par 62 % des suffrages exprimés, 13 millions de oui contre presque 8millions de non. Le 6 novembre saisi par le président du sénat Gaston Monnerville

députés et aux sénateurs le spectre d'une brèche dans le monopole qu'ils détiennent en matière de représentation nationale. Le triomphe du général de Gaulle fut facilité par la défection du Conseil constitutionnel.Saisie par le président du Sénat, Gaston Monnerville juché à la tête de la croisade contre la révision,la Haute juridiciton rejeta le recours en se fondant sur « l'esprit de la Constitution » pour exclure le contrôle des lois référendaires qui sont l'expression directe de la souveraineté nationale

métropolitains relevant des minorités visibles. Au Sénat, on en compte 4 sur 305, Au total, la représentation nationale compte 7 parlementaires issus des minorités visibles, ce qui représente 0,81% des parlementaires métropolitains. Pourtant, un Noir, Gaston Monnerville, a été le pré-sident du Sénat pendant plus de 10 ans (de 1958 à 1968). On remarque par ailleurs une sorte de quiproquo entre les Français. En effet lors d'un sondage exclusif commandé par l’Institut Montaigne réalisé en 2008, 85% des personnes

naissance à un pouvoir personnel, omnipotent, incontrôlable, et en même temps –paradoxe insensé – irresponsable (…). Réunir en une seule main, une seule tête, tous les pouvoirs, sans nul contrepoids, c’est proprement abolir la démocratie. » Gaston Monnerville, président du Sénat, le 9 octobre 1962. En effet, la Constitution de 1958, prévoit dans son article 68 que « le Président de la République n’est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison

partis de droite, le Sénat a connu l’alternance politique en septembre 2011, par le jeu du progressif basculement à gauche des collectivités territoriales, avant de repasser à droite en septembre 2014. Si le Sénat à majorité centriste présidé par Gaston Monnerville avait été un Sénat d’opposition au Général de Gaulle, celui de 2011-2014 fut un Sénat à majorité de gauche, présidé par le socialiste Jean-Pierre Bel, dont le rôle varie avec la conjoncture politique, face aux Gouvernements Fillon puis Ayrault

n’ont pas les mêmes pouvoirs, il s’agit du bicamérisme imparfait. Le seul pouvoir identique est celui de la révision constitutionnelle (article 89). Dès 1962, de Gaulle est confronté à Gaston Monnerville, le Président du Sénat. Celui-ci va entrer en conflit avec de Gaulle alors qu’ils sont du même parti (Monnerville a déjà saisi le Conseil constitutionnel contre de Gaulle). En 1969, de Gaulle va lancer un nouveau référendum portant sur la rénovation du Sénat, en lui supprimant ses pouvoirs. De Gaulle