Georges Clemenceau

autorités, la presse et le public, les quelques doutes d'avant procès sont dissipés. Son cas est évoqué devant la Chambre des députés et il ne trouve alors aucun défenseur, ni même en la personne de Jean Jaurès qui le condamne à la tribune ou de Clémenceau, les deux soulignant que la peine de mort venait d'avoir été appliquée à un jeune soldat insolent en vertu du Code de justice militaire. Alfred Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895 dans la cour d'honneur de l'école militaire de Paris devant

(Economie de guerre) Les femmes remplacent les hommes dans les usines et les champs. « les munitionettes » Economiques Les industries produisent du matériel de guerre, les ressources agricoles sont réservées en priorité à l’armée. (l’arrière) Georges Clémenceau : « rien que la guerre, tout pour la guerre, jusqu’à la victoire ! » Les Etats mobilisent les esprits : propagande (affiches,…), la presse est censurée. 1917 : Entrée en guerre des USA et retrait de la Russie. Année marquée par des mutineries

ans. Dreyfus est représenté par les avocats Demange et Labori (Labori a souvent défendu Émile Zola) Bernard Lazare est le premier défenseur de Dreyfus, il est écrivain, journaliste et anarchiste, de plus il est de confession juive. En 1898, Georges Picquart, chef de l’espionnage français refuse d’accabler Dreyfus et demande la révision du procès. Lucie l’épouse de Dreyfus, et Mathieu Dreyfus se battent pour montrer son innocence. Tout au long de sa captivité Lucie soutient moralement son mari

plus grands empires coloniaux de l'époque. Cet empire est exposé lors des Expositions universelles. La colonisation était à l'époque souvent perçue comme positive, et les critiques ont mis du temps à se mettre en place, mais elles ont existé ; Georges Clemenceau (parti radical) s'y est opposé avec véhémence lors de joutes oratoires contre Jules Ferry. Ce constat positif sur la Belle Époque doit cependant être nuancé puisque l'on observe en France un retard économique indéniable dû à des problèmes

culpabilité, il est acquitté. L’affaire soulève les passions et éclate au grand jour après que l’écrivain Émile Zola a publié dans le journal l’Aurore une lettre ouverte au Président de la République, le fameux J’accuse. Des journalistes comme Georges Clemenceau, des écrivains comme Charles Péguy, Anatole France et surtout Émile Zola prennent la défense de Dreyfus. D’autres mènent une campagne extrêmement violente contre Dreyfus qui, compte tenu du contexte antisémite et nationaliste, fournit un coupable

position jusqu’en 1917 • Des combats meurtriers.  Verdun : de février à décembre 1916 (environ 1000 morts/jour) • Avril 1917 : entrée en guerre des EU • 1917 : Lassitude  Mutineries  En France, changement d’État-major : Philippe Pétain et Georges Clémenceau C/ 1918 : reprise de la guerre de mouvement • Reprise des offensives  Les fronts sont percés • Mars 1918 : La Russie sort de la guerre  Signature de la Paix de Brest-Litovsk • 11 novembre 1918 : armistice (arrêt des combats) signé a

unanimement défavorables à Dreyfus. Certaine de l'incohérence de cette condamnation, la famille du capitaine, derrière son frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-Major refuse pourtant de revenir sur son jugement et affecte Picquart en Afrique du Nord. Afin d'attirer l'attention

10 janvier 1898. Le gouvernement progressiste qui n'entendait remettre en cause ni l'autorité de la chose jugée ni l'autorité de l'armée approuva. Piquart fut envoyé en Tunisie. Le surlendemain, l'écrivain Émile Zola publia dans le journal de Georges Clemenceau, l'Aurore, une lettre ouverte au président de la République, sous le titre "J'accuse", dans laquelle il dénonçait le déni de justice commis par l'armée et ses complices, hommes politiques et magistrats. Zola fut condamné pour diffamation à un

Problème de l’instabilité gouvernementale. Les républicains sont divisés. Au parlement on a la gauche républicaine menée par jules ferry, on a aussi l’union républicaine de Léon Gambetta et ensuite on a la gauche radicale dont le meneur est George Clemenceau. S’entendent a peu près sur les réformes mais pas sur le rythme et leur profondeur. C’est au gré des changements d’alliance que la république va se faire. La gauche républicaine va s’allier soit avec le centre soit avec la gauche en fonction

conservateurs, comme Adolphe Thiers, sont opposés à la colonisation, qu'ils accusent de détourner hors du territoire les investissements, tandis que les progressistes y sont favorables pour des questions idéologiques. Mais la gauche républicaine de Georges Clemenceau y est opposée également parce que les aventures colonialistes détournent l'attention des provinces perdues d'Alsace-Lorraine. Les positions s'inverseront diamétralement en trois ou quatre générations. Portrait par Léon Bonnat (1888) Ayant