Géronte

étonnant. Les couleurs ainsi que le motif rappellent évidemment au public l’Italie, le pays où la pièce se déroule. Les costumes rappellent également le ton très humoristique de la pièce par exemple avec les Crocs et la perruque d’époque porté par Géronte. Le mise en scène de Leblanc est définitivement très humoristique. Il y a beaucoup d’exagérations, autant dans la gestuelle des personnages que dans leur manière de parler. La mise en scène est hilarante du début à la fin. Le type d’humour utilisé

qui finit par broyer celui qui en a initié le mouvement, suivant le principe du retournement : c'est ainsi que Sganarelle, dont la maitrise de l'art de la supercherie le conduit à manipuler comme des pantins les autres protagonistes de la pièce (Géronte à qui il donne des coups de bâtons, Lucas, dont il lutine la femme sous ses yeux...), se retrouve piégé au moment où il atteint les sommets de l'art de la supercherie12. C'est dans cette perspective que trouve son sens l'intervention de M. Robert

personnages des farces de Molière sont tellement stéréotypés, caricaturaux, qu'ils deviennent de simples marionnettes, des pantins bien incapables de provoquer notre sympathie - ce qui permet le rire que l'émotion, au contraire, interdirait. Quand Géronte, enfermé par Scapin dans un sac, est accablé de coups de bâton, on s'en amuse parce qu'à aucun moment on n'a l'impression que ce « maudit vieillard)) est un personnage de chair et d'os. [1.2. Des pantins caricaturaux] Les farces de Molière, par exemple

stratagème. De même, dans les Fourberies de Scapin , écrit par Molière en 1671, Scapin incarne le valet de la commedia dell’arte. Dans une scène, il fait croire à son maitre Géronte, que celui-ci est pourchassé par des personnes qui veulent le tuer. Scapin ordonne donc tel un maître à Géronte de se cacher dans un sac « Cachez-vous. […]. Ne vous montrez pas » et dans le déroulement de l’action, finit par frapper son maitre, « Il donne plusieurs coups de bâton sur le sac » et à utiliser

VALET. - Ah ! Bonjour Scapin. SCAPIN. - Bonjour. Viens là. (Doucement.) J'ai quelque chose à te raconter. VALET. - Ah oui ? Racontes donc moi tout. SCAPIN. - Et bien voilà. Tout à l'heure, j'ai fais un mauvais coup au vieux Géronte. VALET. - Ah bon ? Et qu'est-ce que c'est ? SCAPIN. - Je lui ai fais croire qu'il était poursuivi par un spadassin. VALET. - Mais, comment as-tu fais cela ? SCAPIN. - Je lui ai dis de se mettre dans un sac pour se cacher et de ne pas sortir. Comme ceci regarde

Corneille? Le corpus presente six monologues repartis tout au long des actes de la piece de theatre ecrite par Corneille, L'illusion Comique (1635). Ce corpus est donc formee du monologue de Geronte de l'acte III scene 2, du monologue de Lyse de l'acte III scene 6 ,du monologue de Matamore de l'acte III scene 7, du monologue d'Isabelle de l'acte IV scene 1 , du monologue de Lyse de l'acte IV scene 3 et enfin du monologue de Clindor de l'acte

une façon de jouer, une attitude, une voix, un décor, des vêtements, des accessoires... En voici un exemple tiré de Le médecin malgré lui : GERONTE - Monsieur, je suis ravi de vous voir chez moi, et nous avons grand besoin de vous. SGANARELLE, en robe de médecin, avec un chapeau des plus pointus. - Hippocrate dit... que nous nous couvrions tous deux. GERONTE - Hippocrate dit cela ? SGANARELLE - Oui. Acte II, scène 2 Ici, la didascalie « en robe de médecin, avec un chapeau des plus pointus. »

image de l’injustice. La balance représente l’égalité. Thémis, qui a les yeux bandés, symbolise l’équité.  Idéal de la justice. La mise à mort de Clindor est totalement injustifiée. Justice privée, justice des puissants Comme Adraste et Géronte sont issus de la noblesse, alors ils sont privilégiés. Ils ont le dessus sur Clindor car il a une condition modeste.  Dimension sociale de la justice. Il y a donc un fort décalage entre l’idéal de la justice (Thémis et la balance) et sa dimension

début, évolution montrée au public 3) Le théâtre de l’absurde Ionesco – Rhinocéros -> dénoncer la condition humaine Fourberies de Scapin En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il vient d’épouser, le second de...

allez voir. À part. Tu me payeras l’imposture. [...] Géronte. Laisse-moi faire. Je saurai me tenir... Scapin. Cachez-vous. Voici un spadassin (1) qui vous cherche. En contrefaisant sa voix. « Quoi ? Jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu’un par charité né m’enseignera pas où il est ? [...] Cadédis (2), jé lé trouberai, sé cachât-il au centre dé la terre. » À Géronte avec son ton naturel. Ne vous montrez pas. « Oh, l’homme au sac ! » Monsieur. « Jé té