Giovanni Agnelli

protagoniste, le séducteur par excellence. Cet excès, caractérisé par son désir insatiable, son comportement démesuré et méprisable le fait « toucher au sacré ». Dans l’ouvrage de Camille Dumoulié, Jean Starobinski inspiré par un article consacré à Don Giovanni définit les notions d’«hybris » et d’ « excès » par trois caractéristiques différentes. La première renvoie à l’idée de l’excès qui « met l’accent sur la transgression du pacte social » qui elle renvoie à un « état de nature perverti où ne règne

l’intrigue par Bazile, le maître à chanter, et par la partition « La Précaution inutile ») fut finalement montée pour la première fois par la comédie française en 1775 et remporta bientôt un vif succès. Il fallut attendre 1782 puis 1816 pour que Giovanni Paisiello puis Rossini la mettent en musique. Le Barbier de Séville est le premier volet d’une trilogie composée du Mariage de Figaro (1783) et de La Mère coupable (1792) par laquelle Beaumarchais entend « ramener au théâtre l’ancienne et franche

rapport entre les deux œuvres. Don Juan est né en Espagne. C’est là une vérité élémentaire qu’il convient de rappeler à bien des Français pour lesquels ce personnage, qui pourrait bien être fils de Molière, aurait survécu grâce à Mozart (l’opéra : Don Giovanni, ossia il dissoluto punito) et n’aurait ressuscité qu’avec Edmond Rostand ou Montherlant. Il n’en est rien : Don Juan est espagnol et l’est resté jusqu’à nos jours et la preuve en est que tous les auteurs étrangers qui se sont intéressés au personnage

heures. Mozart a abordé pratiquement tous les genres qui existaient à son époque : symphonies, opéras, concertos, sonates, sérénades, divertimentos, messes et beaucoup d’autres. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de La Flûte enchantée, de Don Giovanni ou des Noces de Figaro, ses opéras les plus célèbres, ou encore de sa Petite musique denuit ou de son merveilleux Concerto pour clarinette. On dit souvent de Mozart qu’il est le plus universel des compositeurs. On entend par là que sa musique

qu’un thème littéraire mais un MYTHE. Il a su traverser le temps, les époques, les différents courants littéraires de ces dernières années car il sera repris et recréé par de nombreux écrivains dont Molière, Lorenzo Da Ponte (auteur du livret Don Giovanni pour Mozart), Byron, Hoffmann, Musset, Mérimée et Dumas…

Folkson, écrit par Russell T. Davies avec David Tennant, Peter O'Toole... * 1916 : Don Giovanni, film italien d'Edoardo Bencivenga ; * 1926 : Don Juan, film américain d'Alan Crosland, considéré comme le premier film sonore ; * 1948 : Les Aventures de Don Juan, film d'aventures américain réalisé par Vincent Sherman avec Errol Flynn dans le rôle de Don Juan ; * 1954 : Mozart. Don Giovanni, film allemand de Czinner Paul ; * 1955 : L'Œil du diable, film suédois d'Ingmar Bergman

pour la liberté artistique Résumé de l’opéra de Mozart Don Juan, Don Giovanni et les autorités de la société Le manque de respect pour les instutitions : - la famille - l’église L’arrogance ou le refus d’être critiqué L’humour dans la comédie et dans l’opéra : - l’humour classique - l’humour de confusion - l’humour de déguisement - l’humour noir Les conquêtes Les méthodes de conquête La mort de Don Juan Le défi suprême de Don Giovanni Conclusion 3 4 5 6 7 8 8 9 10 11 11 12 13 13 14 16 17 18 19 20

obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l'Italie à son fils (Mozart s'y rendra régulièrement jusqu'en 1773) ; il y étudie l'opéra, forme musicale dans laquelle il excellera (Le nozze di Figaro (les Noces de Figaro), Don Giovanni, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Die Zauberflöte (la Flûte enchantée)…) et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il donnera ses lettres de noblesse à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre

1994 wirkte sie in dem von Ursel und Karl-Ernst Herrmann geschaffenen und von Heinz Holliger geleiteten Mozart-Pasticcio Ombra felice mit. Ihre erste Zerlina sang Vesselina Kasarova in der Wiederaufnahme von Patrice Chéreaus Inszenierung von Don Giovanni unter Daniel Barenboim 1995 sowie 1996 unter Donald Runnicles. Im Festspielsommer 1997 trat sie sowohl als Farnace (Mitridate, rè di Ponto) in der Produktion von Jonathan Miller und Sir Roger Norrington als auch als Sesto (La clemenza di Tito) in

qu'en ignorant volontairement autrui. Il est donc à la fois jouisseur et cynique, également égoïste et destructeur. L'usage établi veut que l'on écrive « Dom Juan » lorsqu'il s'agit du titre de l'œuvre de Molière ou du poème de Baudelaire, « Don Giovanni » ou « Don Juan de Mozart »1 lorsqu'il s'agit de l'opéra de Mozart et Da Ponte, « Don Juan » lorsqu'il s'agit d'une autre œuvre2. Le personnage mythique de Don Juan serait né d'un fait divers3 rapporté par la Chronique de Séville. Selon la légende