Glaïeul

|«Tranquille» l.14 |mot «dort» en indiquant qu’il est mort. | | |Contrerejet |« Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant |Effet : Ce contrerejet met en relief le fait qu’il | | | |comme/Sourirait un enfant malade, il fait un somme. »|dorme

c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

de la ménopause. Plantes ornementales Fleurs annuelles et fleurs bisannuelles Pensée • Pied d'alouette • Œillet de poète • Ageratum Fleurs vivaces Aster • Gaillarde • Hémérocalle • Muguet de mai • Rudbeckia Fleurs à bulbe Dahlia • Glaïeul • Jacinthe véritable • Muscari • Tulipe Arbustes d'ornement Rosier • Chèvrefeuille • Houx Plantes grimpantes Clématite • Glycine • Jasmin • Pois de senteur • Volubilis Arbres d'ornement Tulipier • Magnolia Plantes d'appartement Aspidistra

c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au

7ème mot de la même catégorie que l’on trouve après celui-ci dans le dictionnaire. Vocabulaire : Le cygne de Sully Prudhomme Zéphire : vent doux, léger Acanthe : plante qui ressemble a une fougère Jonc : plante aquatique Languir : se reposer Glaïeul : fleur rouge vive Firmament : ciel Azur : ciel Herbage : herbe Le possédé de Baudelaire Pavaner : marcher d’une manière fière, superbe Crêpe : voile Rustres : grossier, brutal Pétulant : pétillant, dynamique Sonnet à Hélène de Pierre

c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges

piste, le dénouement est alors très brutal. L’harmonie entre le dormeur et la nature est rompue. Le lecteur s’oblige à relire le poème du début et finit par se rendre compte que quelques indices ont été laissés tels que « soldat », « malade », « glaïeuls ». En relisant, il ne voit plus la nature de la même manière. En fait, Rimbaud a voulu montrer, en contrastant la beauté de la nature et le soldat mort, l’absurdité de la guerre. Le dernier vers est alors une dystopie puisque l’on passe d’un univers

après les 4ème et 8ème syllabes du trimètre romantique (J'ai disloqué // ce grand niais // d'alexandrin. Hugo, Les Contemplations). Contre-rejet (m) : empiètement d’un groupe syntaxique sur le vers ou l’hémistiche précédent. Les pieds dans les glaïeuls il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme. Rimbaud, « Le Dormeur du val ». Diérèse (f) : dissociation en deux syllabes de deux voyelles groupées normalement en une seule syllabe. Oh ! je ne me fais pas d’illusi-on 

C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges

C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges