Goule

froid . La main de Man Séssé , aussi blanche que le masque de son visage , se tendit vers son corps tétanisé. Elle lui jeta en pleine figure une poignée de poudre grise . Sophie toussa à s’arracher les poumons , ce faisant elle inspira de grandes goulées de mixture . Une brûlure la saisit dans les sinus et monta vers ses yeux qui se remplirent de larmes. Elle grimaça avec violence comme si une terre de feu remplissait son nez , se mêlait aux liquides de ses muqueuses . Une boue volcanique dévorait

les hommes en des abîmes inconnus. Je pensai à Salomon faisant passer sur une glace la reine de Saba pour s’assurer qu’elle n’avait point le pied fourchu.18 La rôdeuse des boulevards porte-t-elle le signe du démon ou un simple grain de beauté ? La goule, dont l’œil noir est celui du Malin, a jeté un sort à son partenaire qui a bravé l’interdiction, et l’a frappé d’impuissance provisoire. Elle est perçue par le narrateur comme une sorcière aux pouvoirs maléfiques. Le nævus qui se trouve sur son dos

les hommes en des abî- mes inconnus. Je pensai à Salomon faisant passer sur une glace la reine de Saba pour s’assurer qu’elle n’avait point le pied fourchu.18 La rôdeuse des boulevards porte-t-elle le signe du démon ou un simple grain de beauté ? La goule, dont l’œil noir est celui du Malin, a jeté un sort à son partenaire qui a bravé l’interdiction, et l’a frappé d’impuissance pro- visoire. Elle est perçue par le narrateur comme une sorcière aux pouvoirs maléfiques. Le nævus qui se trouve sur son dos

voilà que la guerre – cette fois, hélas, intestine – reprend, plongeant la patrie « dans la ténèbre de luttes fratricides » (V. P, p. 345) : « Au centre, que faire sinon être happée par le monstre Algérie – et ne l’appellez plus femme, peut-être goule, ou vorace centauresse surgie de quels abysses, non, même pas « femme sauvage ». » (V. P, p. 345) Ce « final » annonce les deux ouvrages successifs au troisième volet du « quatuor » : Oran, langue morte et Le Blanc de l’Algérie, ouvrages de témoignages

élevée dans les brumes immobiles tourne vers le port de la misère, la cité énorme au ciel taché de feu et de boue. Ah ! les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l'ivresse, les mille amours qui m'ont crucifié ! Elle ne finira donc point cette goule reine de millions d'âmes et de corps morts et qui seront jugés ! Je me revois la peau rongée par la boue et la peste, des vers pleins les cheveux et les aisselles et encore de plus gros vers dans le cœur, étendu parmi les inconnus sans âge, sans sentiment

élevée dans les brumes immobiles tourne vers le port de la misère, la cité énorme au ciel taché de feu et de boue. Ah ! les haillons pourris, le pain trempé de pluie, l'ivresse, les mille amours qui m'ont crucifié ! Elle ne finira donc point cette goule reine de millions d'âmes et de corps morts et qui seront jugés ! Je me revois la peau rongée par la boue et la peste, des vers pleins les cheveux et les aisselles et encore de plus gros vers dans le cœur, étendu parmi les inconnus sans âge, sans

Comme, en son boudoir, une fille[3], La veuve se lave à grande eau, Se dévêt et se démaquille. Impassible, au milieu des cris, Elle retourne dans son bouge, De ses innombrables maris Elle porte le deuil en rouge.Dans sa voiture se hissant, Goule horrible que l'homme abreuve[4], Elle rentre cuver son sang, La veuve. | Contextualisation Né à Paris en 1855 et mort en 1897, Jules Jouy est un personnage issus d'un milieu très modeste. Motivé par la littérature il arrivera à s'y distingué

(ō, ǔ) libre, quand il est suivi ou non de u; entre le VIIIe et le IXe siècle l’ó (ō et ǔ du latin classique) se modifie et devient la diphtongue, ó devient óu, puis óu passe à la voyelle eu, en passant par ó: flōrem gǔla 8. flóur, fleur góule, gueule la diphtongue òu a. vient de ò libre suivi de u, surtout dans le groupe –òcu; le c est tombé et par la diphtongaison de l’ò la triphtongue s’est produite (uou), mais la triphtongue s’est réduite par la chute ou le changement de la

cette mystrieuse Vampire la goule dont il est question dans Adieu, dUne saison en enfer Elle ne finira donc point cette goule reine de millions dmes et de corps morts et qui seront jugs par le christianisme qui a cr cette conception conventionnelle de la ralit et de la morale, lui dont les honntets tyranniques sopposent au trs pur amour dont rvait Rimbaud (voir Matine divresse). Nest-ce pas plutt la mort quil dsigne ainsi les deux mots sont souvent associs une goule est un vampire qui dvore les

MEUSE • Kembs « Rhin, les enjeux du renouvellement de la concession de Kembs » de la Lettre eau N°23 (avril 2003) • Iffezheim et Gambsheim « La renaissance biologique du Rhin » de la Lettre eau N°24 (septembre 2004) • Le Chatelot, le Refrain et la Goule sur le Doubs « Du nouveau sur le Doubs franco suisse, elle tourne la turbine » de la Lettre eau N°36 (septembre 2006) • Le Rhin « Le Rhin, entre écologie et économie » de la Lettre eau N°21-22 (janvier 2003) 24