Grammaire Rhetorique Et Logique

I. Rappel de notions fondamentales 1. Les types de phrases a) Phrase verbale et phrase nominale   Une phrase verbale est toujours organisée autour d'un verbe, ou de plusieurs verbes. Exemple : Nous révisons des notions de grammaire. Une phrase nominale est une phrase construite sans verbe, autour d'un nom. On trouve des phrases nominales dans certaines questions ou exclamations, des titres ou encore des slogans. Exemples : Voici une belle histoire. Quelle histoire ! Quelle histoire ? L'emploi

le signifiant. Peirce définit la sémiotique, conçue comme le fondement même de la logique, comme « la science des lois générales nécessaires des signes ». Il a proposé une classification des signes en fonction de la nature des rapports existant entre signifiant, signifié et référent (l'objet du réel auquel renvoie le signe).

un objet ou un personnage ; des repères spatiaux ; un point de vue . · Le texte informatif : des faits bruts ; pas de point de vue (objectivité). · Le texte explicatif : des informations qui permettent d’expliquer un phénomène ; des connecteurs logiques ; présence et engagement de celui qui parle (subjectivité). · Le texte injonctif : des conseils , des consignes ou des ordres . Registres : Le registre d’un texte se définit par l’effet qu’il produit sur le lecteur : rire , tristesse , peur

du père de Montaigne qui rappelle en quelque sorte le point de Rabelais dans la lettre de Gargantua à Pantagruel : tout le monde a accès désormais à l’éducation, même les pauvres De 7 à 13 ans, Montaigne est envoyé suivre le « cours » de grammaire et de rhétorique au collège de Guyenne, haut lieu de l’humanisme. Ses biographes en ont déduit qu’il avait suivi, dans le collège de Guyenne, des cours de philosophie de la Faculté des Arts où enseignait l'humaniste Marc Antoine Muret. Si Plutarque et Sénèque

SHESL UMR 7597 « Histoire des Théories Linguistiques » COLLOQUE VERS UNE HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA GRAMMAIRE FRANÇAISE ? MATÉRIAUX ET PERSPECTIVES 27-29 janvier 2011 Université Paris-Diderot (Paris 7) De nombreux travaux ont été conduits dans le domaine de l’histoire de la grammaire française depuis les études fondatrices de Jean Stéfanini (1962) et de Jean-Claude Chevalier (1968) ; le champ de l’histoire des théories lui-même s’est organisé et structuré (création de revues, organisation

la différence) : « continue et deviens savant dans tous les domaines de l’astronomie, mais laisse-moi de côté l’astrologie divinatrice et l’art de Lulle qui ne sont que tromperies et futilités. » (l. 16 à 19) - le trivium comprenait la grammaire, la rhétorique et la dialectique : on verra dans la partie consacrée à la pédagogie comment Gargantua conçoit l’enseignement de ces disciplines - mais ce n’est pas tout : Gargantua ajoute en effet, la connaissance du droit civil (l 19), et les sciences

théâtre ou de poème, le problème des modalités de son analyse et de son statut constitue l'un des points de « fixation » traditionnel de la critique (ancienne et nouvelle) et de toute théorie de la littérature. Autour de ce lieu stratégique la rhétorique classique enregistrait comme unités autonomes (non-tropes) des « figures » ou des genres comme le portrait, le blason, l'allégorie, la prosopopée, l'éthopée, etc., sans d'ailleurs les distinguer ou les définir avec précision. La recherche des

scientifique. « Un concept est une représentation mentale générale et abstraite d'un objet (abstrait ou concret), stabilisée dans une communauté de savoirs à un moment déterminé (concept de poids en physique, de raison en philosophie, de verbe en grammaire) »7 ce qui voudrais dire que le concept fait référence à un objet construit dans le monde scientifique, alors que la notion serait une connaissance, immédiate, intuitive, générale8 qui synthétise les caractères essentiels d'un objet, mais ne prétend

|Le couple notionnel grammaticalité/ acceptabilité (notions graduelles) est développé, en grammaire générative, en | |liséré de la distinction compétence/ performance: | | | |Grammaticalité : conformité aux règles de la grammaire. Concept appartenant à l’étude de la compétence. | |Acceptabilité : conformité

PROFESSEURS DES ÉCOLES Mardi 27 avril 2010 - de 13h 00 à 17h 00 Première épreuve d’admissibilité Durée : 4 heures Coefficient : 3 Note éliminatoire 5/20 FRANÇAIS Rappel de la notation : - synthèse : 8 points - thème ayant trait à la grammaire : 4 points - question complémentaire sur une mise en situation d’enseignement : 8 points Il est tenu compte, à hauteur de trois points maximum, de la qualité orthographique de la production des candidats. Ce sujet contient 9 pages, numérotées de