Graziella Narrateur

il semble avoir été incapable de vivre un tel instant, il n'a pas fait face, et maintenant il s'en accuse. Le narrateur de Sylvie, lui aussi, stagne dans des souvenirs qui déforment et dévaluent son présent. S'il ne juge Sylvie qu'en la comparant à l'innocente paysanne qu'elle n'est plus, s'il n'aime en Aurélie que le fantôme  d'Adrienne, son présent ne peut que le décevoir. Le narrateur ne fait pas face, et peut-être Nerval, qui lui ressemble beaucoup, règle-t-il ici des comptes avec ses propres

France est-il originaire? Adrien est originaire de Dordogne, là ou vivent ses grands-parents « mon grand père à couvert ma fuite de la maison ». 3) Au début du roman, il est question d’une jeune fille. Comment s’appelle-t-elle? Quand le narrateur la rencontre-t-il ? Arrivé à la gars de Paris « en route pour Paris » par le train en prévenance de Lalinde « pris la direction de Lalinde », il pose son paquetage au sol, à cette instant, il remarque une jeune fille se nommant «Clémence» en larme

troupeaux », associés à la surenchère : « une double moisson ». La nature est vitalisée -la négation restrictive exclut tout accident : « ainsi toute l’année n’est qu’un heureux hymen du printemps et de l’automne, qui semblent se donner la main ». -le narrateur y fait le topos du locus amoenus par la mention d’éléments types : le fleuve et l’eau, la brise (« zéphyrs rafraichissants »), les fruits (« grenadiers »), les fleurs (« arbres toujours verts et fleuris ») qui confirment leur présence par la douceur

récit. En effet, cette scène peut être la fin car l’histoire s’aboutit. L’un des personnages principaux, ici Manon, meurt et le personnage principal, ici Des Grieux, ne peut vivre sans Manon. Le roman étant basé sur l’histoire de ces deux amants, le narrateur n’aura plus rien à raconter à Renoncourt. On voit qu’il est désespéré et attend la mort. On a par exemple les termes : « avec le dessein de ne les ouvrir jamais, j’invoquai le secours du Ciel et j’attendis la mort avec impatience ; dessein déterminé

désillusion du narrateur-personnage, entraînée par cette rencontre. On peut se demander comment Bergotte sera décrit. Nous verrons d’abord qu’il fait un portrait idéalisé de cet auteur, puis nous étudierons comment il réagit face à la décevante réalité. I) Le portrait d’un personnage idéalisé Le narrateur raconte un repas (chez Mme. Swan) auquel son auteur préféré va participer. Cette arrivée est mise en scène et est dramatisée car nous avons d’abord l’annonce du nom, avant même que le narrateur ne le

champ lexical du mouvement et de l'immobilité: coule; venait; s'en vont; passe; vienne; s'en va; passent;demeure; restons; la vie est lente; éternels On peut alors en déduire une signification concrette et abstraite. Dans le sens concret, le narrateur fait référence à l'eau, la Seine qui coule, passe sous le pont Mirabeau, qui s'en va et revient sous celui-ci. Analysons alors le point de vue abstrait: On peut associer une correspondance entre l'eau /la Seine et l'amour, thème principal dans

les lignes de force, soit, les barreaux pour cette photo, plongent vers le centre de l'image, ce qui accentue cette sensation. Or cette sensation correspond parfaitement à la description de la cellule que nous fait le narrateur de l'étranger. En effet, dans l’œuvre de Camus, le narrateur parle d’un fort repli sur lui même et dans cette cellule se trouve un homme assis, à l'allure immobile ce qui nous rappelle la description d’Albert Camus. 2/ Albert Camus est né en Algérie en 1913 et il a vécu une

nervalien n’existe pas en dehors du temps vécu, lequel temps vécu ne s’incarne que dans l’espace, produit d’une géographie subjective et d’une polarisation des lieux. Polarisée en même temps que temporalisée et historicisée, la géographie intime du narrateur repose sur une opposition, romantique, entre Paris, la ville, capitale du temps vécu par une « génération perdue », et le Valois, espace-temps de l’enfance, mais aussi de l’Histoire, quasi sacralisée par la médiation d’un imaginaire historique et

passe en Normandie, près de Rouen. 3. Le fleuve qui passe à côté de la maison du narrateur est la Seine. 4. Il a de la fièvre. 5. Son médecin ne lui trouve rien et lui prescrit de prendre des douches et de boire du bromure de potassium. 6. Il est dans son lit, quelqu’un s’approche de lui, monte sur sa poitrine et l’étrangle. 7. Pendant tout le mois de juin, pour tenter de se remettre de sa maladie, le narrateur se rend au Mont Saint-Michel. 8. Il s'agit de la légende du berger encapuchonné

paroles peuvent être rapportées telles quelles au discours direct. Le narrateur peut aussi les intégrer clairement à son récit lorsqu'il les transcrit au discours indirect. Enfin, ces paroles peuvent être rapportées au discours indirect libre : le glissement du récit du narrateur aux propos du personnage devient alors presque imperceptible. Le discours indirect libre produit un effet très naturel et permet souvent au narrateur de prendre une distance ironique par rapport à son personnage. C'est