Graziella Narrateur

esquissent la silhouette de Manon. Le narrateur déjoue l’attente en ne donnant aucun portrait de Manon : « Charmante » ; « Fille » ; « Moins âgée » ; « Plus expérimentée ».Aussi ténue que soit l’évocation de Manon, sa présence n’en est pas moins forte. L’emploi de l’intensif « Si charmante » donne un caractère hyperbolique à cette apparition.L’adjectif « Charmante », qui qualifie Manon, peut se lire de deux façons : jolie ou ensorceleuse. Manon semble jeter un sort au narrateur. Les mots « charmant » et «

L.64: "…Try To improve." L.65:"After all, it is only once that I have not pleased you", ici, Sibyl souligne l'intolerance de Dorian. Effectivement, le culte de la perfection est intolerant. À la fin du texte, lorsque Sibyl a fini de parler, le narrateur prend position, ce qui n'est pas courant, il exprime un jugement et on a presque l'impression d'entendre parler ou penser Oscar Wilde: "There is always something ridiculous about the emotions of people whom one has ceased to love." et "with his beautiful

psychiatre !’ et je sors. Mort d’un cadre.” (EDL, 134). Ou bien : “Avouer qu’on a perdu sa voiture, c’est pratiquement se rayer du corps social” (EDL, 9). La sociologie des classes moyennes se confond ici avec sa dénonciation, où l’auteur rejoint le narrateur : “Je n’aime pas ce monde. Décidément, je ne l’aime pas. La société dans laquelle je vis me dégoûte ; la publicité m’écœure ; l’informatique me fait vomir.” (EDL, 82-83) On vomit d’ailleurs beaucoup chez Houellebecq. On retrouve la même démarche

chapitres et la seconde partie, dix. Les personnages sont fictifs, néanmoins, le contexte historique est réel. Le point de vue du narrateur est interne, car il décrit les pensées du personnage principal et connaît déjà son passé. En effet, il avance dans l’histoire en même temps que le personnage principal. Ainsi, au chapitre quatre, de la ligne 406 à 407, le narrateur sait que le personnage, ayant obtenu une masse d’argent conséquente, « jamais n’avait tenu une pareille somme », ce qui induit qu’il

prime abord, le rôle du narrateur à l’extérieur du texte, dans le contexte dans l’incipit. Puis enfin, nous analyserons, toujours dans la narration, le rôle que joue le narrateur dans le texte lui-même, notamment sur ses interventions directes. I) Le rôle du narrateur dans le contexte de l’incipit : La longue intervention du narrateur au début de l’incipit permet d’affirmer d’emblée qu’il domine intégralement le récit. De plus, la prolepse du début confère au narrateur un caractère prophétique

s’inscrit dans une forme que nous appelons les mémoires. Tout d’abord, l’auteur, le narrateur et le personnage sont confondus. En effet, il y a une abondance des pronoms « je » et « me » dans le texte et nous constatons que ce narrateur, à la première personne du singulier, agit dans le texte : « J’arrivai », « J’étais ». De plus, il est clairement mentionné : « Monsieur de Châteaubriand » à l’adresse du narrateur-personnage, ce qui correspond bien au nom de l’auteur. Avec cela, nous remarquons

sentimentale de Flaubert présente l’image romantique d’un bateau en partance. Mais le voyage n’est ici que le retour de Frédéric dans sa ville natale, Nogent-sur-Seine. Portrait d’un jeune homme romantique, cette page est aussi teintée par l’ironie du narrateur. I – L'incipit, une scène d'exposition : 1- Le cadre spatio-temporel - La scène se déroule à Paris, métonymie “Saint Bernard” ligne 2 - On se trouve sur un bateau, champ lexical se rapportant à l'eau/la mer “berges”, “navire”, “matelots”

« dégoutait ». Pour Flaubert « quiconque pense bassement » est bourgeois. Rodolphe, Léon, Lheureux et surtout Homais incarnent la figure du bourgeois. Style et choix narratifs. Flaubert ne cherche pas à tout savoir de ses personnages comme le narrateur omniscient de Balzac. Il ne donne pas non plus une peinture exhaustive ( complète ) de ses personnages, mais procède par petites touches à travers les chapitres, qui se complètent et s'enrichissent au fur et à mesure. La description expressive

citation nous permet de découvrir la seconde facette de Paris. Tel est le cas par exemple de la population toujours en mouvement dans le texte A «  l’on voit une activité, nulle attention les uns pour les autres. On note aussi la gradation lorsque le narrateur dit  « on ne marche pas, on court, on vole ». Paris est une ville où on se croise mais on ne se rencontre pas. De plus, on remarque à l’inverse de la première partie, que les trois textes évoquent des points négatifs sur la ville. On doit en conclure

est fondé sur le principe de l’opposition de deux couleurs : le rouge, couleur connotent le sang, la passion s’oppose au noir du deuil, de la mort. L’opposition amenée par le titre peut par conséquent être reliée à l’opposition explicitée par le narrateur entre carrière militaire et carrière ecclésiastique. Le rouge, couleur de la légion d’honneur, est le symbole de la carrière militaire quand le noir est le symbole de la carrière religieuse. Dans le roman, Stendhal, avec un style nerveux, fait vivre