Guelfes et gibelins

le roi du France doit être indépendant de l’Église. A la même époque, Dante Aligheri (1265-1321) raconte la lutte des guelfes et des gibelins (Deux fractions médiévales qui s'opposent militairement, politiquement et culturellement en Italie pour le trône du Saint Empire romain germanique. La première soutient la papauté et l’autre les Hohenstaufen.) Il se rallie au camp des gibelins. Le pouvoir du roi est humainement naturel, résultant directement de Dieu. En 1285, Gilles de Rome publie De regimine

européens et de leurs cours riches et nombreuses (France, Angleterre, Bourgogne, Germanie, etc.…). • Dynamisme et concurrence des cités italiennes, qui cherchent leur autonomie entre l’empereur germanique et le pape (=> guerres des gibelins et des guelfes). • Développement du cabotage (absence de boussole + peur des pirates) par les Vénitiens, les Génois et les Pisans, concurrents belliqueux, mais qui profitent des croisades pour augmenter leur rentabilité (transports de troupes)

Ce qui veut donc dire que l’autorité suprême en Italie, c’est l’Empereur du Saint Empire. Sauf qu’un autre prétend être le seul chef ; le Pape. Il va donc y avoir un affrontement violent entre deux tendances : d’un côté les Gibelins (partisans de l’empereur) et les Guelfes (partisans du Pape). Dans chaque ville, il y à donc des oppositions. A. Milan Milan est une ville qui se trouve dans la plaine du Pô. Au début du 11ème siècle, cette ville se trouve prise dans les grandes affaires

apparaît comme le point de départ de tout son étonnement philosophique et rappelle le « je ne sais rien » de Socrate Il montre son aversion pour la violence et pour les conflits fratricides entre catholiques et protestants (mais aussi entre Guelfes et Gibelins) qui avaient commencé à se massacrer conjointement à l'apparition de la Renaissance, décevant l'espoir que les humanistes avaient fondé sur elle. Pour Montaigne, il faut éviter la réduction de la complexité à l'opposition binaire, à l'obligation

qu’étaient celle du Gibelinisme (retenez que Sienne en faisait partie), et le Guelfisme. Sienne était Gibeline, c’est-à-dire partisane de la présence de l’autorité de l'empereur germanique, du Saint empire romain germanique en Italie plutôt que celle du pape. Cette position lui a valu de féroces oppositions contre sa principale rivale, Florence qui elle était membre de la faction opposée, la faction guelfe qui donc soutient la papauté. Les deux communes se sont livrées à de nombreuses luttes armées, principalement

Enfers, puis son passage par le Purgatoire et enfin son accession au Paradis, pour terminer par son union à Dieu. Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit qu'il a lui même vécu en Italie, opposant les Guelfes et les Gibelins (1125-1300). Du point de vue littéraire, Dante fait une référence explicite à l'Enéide et à l'Apocalypse de Paul, les deux textes antiques les plus connus de "voyage" .(de ce type.) La Divine Comédie est divisée en trois cantiques composés

forcément tout le territoire (Etats Généraux de langue d’oc et de langue d’oïl, pendant la guerre de 100 ans). L’empire romain germanique est un empire électif : à chaque succession il y a lutte politique entre les deux partis. La particularité des Guelfes, qui se distinguent au milieu de la querelle des investitures, est d’être favorables à un accord avec la papauté, ceci essentiellement pour embêter les impériaux. A ce conflit fait face la révolte des communes lombardes, communes qui s’appuient sur

autres sujets de l’Empereur Maximilien (les 'Suisses' l.14 entre autres). C'est ainsi que pour Machiavel, le coté endémique des conflits intra-italiens, et leurs pendant (comme par exemple la division en factions pro-pape, les guelfes, contre les pro-empereur, les gibelins, perd de son sens premier au XVIème siècle, pour devenir un cycle de vendetta), sont issus des conflits d’intérêts entre étrangers. Un autre aspect de la question est le rôle de l'argent : la puissance financière italienne ne fait

conçoit une « Ligue des Etats Italiens » placé sous la présidence du pape. A propos de cette pensée, on parle de néo-guelfisme qui renvoi à un conflit qu'avait connu l'Italie du Moyen Age. Les guelfes s'opposent à l'autorité des maîtres du Saint Empire en Italie et soutiennent le pouvoir du pape, tandis que les gibelins appuient l'autorité impériale. Un nouveau pape : Pie IX (Pio nono), pape de 1846 à 1878 suscite l'espoir. Forte effervescence patriotique. Exaltation par la musique : Giuseppe Verdi

d’autre part les maraudeurs, ennemis pires.[38] » Il n’a pas répondu à l’appel convoquant la noblesse à combattre dans l’armée royale. Son abstention le rend suspect aux deux partis : « Je fus étrillé par toutes les mains : pour le Gibelin, j’étais Guelfe, pour le Guelfe, Gibelin.[39] ». La peste fait son apparition en août et gagne toute la région. Le 1er septembre, Castillon tombe. Pour fuir la peste, Montaigne abandonne son château avec sa mère, sa femme et sa fille dans des chariots. Pendant six mois