Hamlet Catharsis

Suite du II. II. B. Hamlet dans le contexte du théâtre élisabéthain 1. L’ère élisabéthaine (poly) 2. La scène élisabéthaine (poly) 3. Shakespeare dramaturge élisabéthain (poly) 4. Quel texte lisons-nous ? Cf. Question posée par Pierre Bayard, dans Enquête sur Hamlet. Question initiale pour développer le dialogue de sourds critique au sujet d’Hamlet. a) Edition  S ne se soucie pas de la publication de ses textes théâtraux (différence par rapport aux poèmes : Adonis, Le viol de Lucrèce, Sonnets).

Le théâtre Shakespeare (1564-1616) William Shakespeare, dramaturge et poète Anglais, fait partie du mouvement du théâtre Elisabéthain. Il a principalement écrit des comédies, des tragédies et des poésies : Roméo et Juliette Hamlet Macbeth Othello Henri V Othello (1604) V, 2 Tragédie Élisabéthaine Othello, un « noble Maure » tout juste marié à Desdémone, s’apprête à affronter les Turcs, à la tête de la flotte vénitienne. Par chance, les navires turcs ont été détruits par une

qui rappelle le théâtre baroque (Shakespeare, folie du Roi Lear, Ophélie ou Hamlet), est un défi pour les metteurs en scène, comme elle est un défi pour le langage. On peut voir dans ce dénouement une dénonciation des passions (les personnages ont été punis) mais aussi une certaine jouissance pour l’indicible et l’invisible, la poésie racinienne conduisant les spectateurs à envisager leur propre obscurité (catharsis).

comme par exemple les collages de Charles Marowitz à partir d'Hamlet et Macbeth et d'autres ré-interprétations des œuvres de Shakespeare. On peut se référer aussi à l'approche de Tom Stoppard dans Rosencrantz et Guildenstern sont morts ; son Dogg’s Hamlet (où apparaissent différents personnages : ‘’Abel’’, ‘’Baker’’, ‘’Charlie’’, ‘’Dogg’’. ‘’Easy’’, and ‘’Fox Major’’), ainsi que son Cahoot’s Macbeth. La techniques du metteur en scènes Cependant, le travail de l'écrivain

classique qu'est la Poétique d'Aristote. En effet, ce dernier y décrit entre autres les émotions que doit susciter un spectacle tragique afin de parvenir à la catharsis, ces émotions étant la terreur et la pitié, et y produit la définition du personnage et de la situation tragiques. A partir de cela, Racine va définir lui-même cette idée de catharsis, ou purgation des passions : "La Tragédie ne se fait point par un récit, mais par une représentation vive, qui, excitant la pitié et la terreur, purge et

Aristote ( IVe siècle avant J.-C. ) définit ainsi la tragédie : « imitation d'une action de caractère élevé et complète […] faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation ( catharsis ) propre à de pareilles émotions... ». La définition a été reprise par le poète latin Horace au Ier siècle ap. J.-C., puis par les théoriciens Français du 17e siècle ( l'abbé d'Aubignac et Boileau, en particulier ). La tragédie fait aussi l'objet

en question. De plus la tragédie grecque remet en question les thèmes essentiels du monde réel (comme la Justice, la Vérité….) La tragédie grecque obéit à deux principes: - le principe des trois unités (lieu, temps, action) - le principe de la catharsis (elle doit purifier les passions et inspirer terreur et pitié aux spectateurs) 4) Les principaux auteurs Eschyle (525/456 av J.C.) : Les Perses Sophocle (496/406 av J.C.) : Antigone, Electre, Œdipe roi Euripide (480/406 av J.C.) :Alceste

une « tragédie du langage ». Le langage finit sur des syllabes, des sons, des onomatopées, il y a perte de la capacité à communiquer. Il met en scène la mort du langage (= du héros à la fin). C/ Le personnage tragique. Double face : pb de la catharsis. III/ Ambivalence du héros tragique. A/ Une nécessité équivoque. Les figures du Destin ne sont pas si incontournables. Même chez les Anciens, la puissance passe par le langage (obscur, à interpréter). Le héros tragique interprète mal les oracles

pièce est tout l'espace que peut embrasser le regard; chez Racine , ce lieu unique est plus circonscrit: c'est l'intérieur d'un appartement, dans un palais, ou bien une antichambre.   Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c'est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l'effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits

nous verrons que le théâtre tragique peut se définir, dans un premier temps, par sa noblesse de forme et de fond, dans un second temps par ses sujets qui se concentrent sur des conflits intrafamiliaux, et dans un troisième temps par l’effet de catharsis qu’il est censé produire sur les spectateurs. Pour commencer, nous nous attacherons donc à montrer que le théâtre tragique est le reflet d’une certaine noblesse, tant dans le langage utilisé que dans les personnages principaux. La tragédie est