Hamlet Héros Tragique

Malade imaginaire (Argan vérifie sa facture de médicaments du mois) ; le monologue d’Harpagon (IV, 7). – Dans la comédie : le long monologue de Figaro, dans le Mariage de Figaro (V, 3). – Dans la tragédie ou la tragi-comédie : « To be or not to be ? », Hamlet ; les stances du Cid de Corneille (I, 4) ; Phèdre (III, 2 ; IV, 5). – Dans le drame romantique : le monologue de Cœlio à la fin des Caprices de Marianne de Musset ; le monologue d’Hernani (I, 4), celui de Don Carlos dans Hernani de Hugo (IV, 2), les

construit qui repose sur l'articulation de deux thèmes : la grande tristesse de devoir renoncer à Electre et, malgré cela, sa foi dans la vie. C'est un être déchiré qui vient cependant affirmer la grandeur de l'amour et mettre de l'humanité dans l'action tragique de la pièce. Il fournit au fond une nouvelle piste au spectateur : là où celui-ci verra meurtre il faut pourtant qu'il comprenne amour. Du reste, le statut du jardinier est très original : il a cessé d'être un personnage du drame qui continuera à

théâtre doit être « mimêsis » de la réalité, comme le définit Aristote dans La Poétique. Ce mot dérive du verbe mimeisthai qui a pour sens premier « imiter, représenter, signifier un produisant le simulacre » de la réalité sensible. Les auteurs tragiques classiques reprennent l’idée de la mimêsis aristotélicienne pour construire leur esthétique. Ils énoncent plusieurs principes à respecter dont celui fondamental de la vraisemblance, qui s’installe si le spectateur n’est pas choqué par ce qu’il voit

(1554) - Arthur Brooke, L’Histoire tragique de Romeus et Juliette (1562) Pour info Ouvrages intéressants sur le thème de la passion amoureuse - Béroul, Tristan et Yseut (1150 – 1190) A LIRE - Corneille, Le Cid (1636) - Théâtre - Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1667) - Edmond Rostand, Cyrano (1897)- Théâtre (voir le film, peut-être) - J. Giraudoux, Ondine (1939) - Théâtre Conseillés OEuvres Contemporaines de Shakespeare Shakespeare : Hamlet ou Othello ou Le Songe d’une nuit d’été

rapportent des faits réels. Faisant siens leurs idéaux chevaleresques de paix, de justice, d’amour, se sentant appelé à les réaliser dans un monde tourmenté qui l’attend et qui lui donnera la renommée et la gloire, voulant imiter Amadis de Gaule (héros d’un roman espagnol du XVe siècle), décidé à rompre la monotonie de la vie villageoise pour courir l’aventure, il empoigne les armes de ses aïeux, se fabrique une visière en carton, ennoblit son vieux cheval décharné aux jambes instables en l’appelant

de donner ses lettres de noblesse au sujet. De nombreux auteurs ont donc dénoncé le charlatanisme et la crédulité. Jules Romains quant à lui à repris ces idées et leur a donné une dimension oscillant entre comédie et tragique. II. RÉSUMÉ DE LA PIÈCE Acte I Le Docteur Knock, le héros de cette pièce, a racheté la clientèle de son confrère le docteur Parpalaid. Mais lorsqu’il arrive à Saint-Maurice, où il doit justement récupérer le cabinet, il s’aperçoit qu’il s’est fait avoir. En effet, le cabinet

Mère Ubu, en compagnie de Pile et Cotice, s’enfuient à bord d’un navire. LE GENRE 3. La pièce est définie comme un « drame », caractérisation relativement imprécise et vague. Elle reprend les principes et les caractéristiques des situations tragiques et parfois elle en restitue également la phraséologie. Mais en même temps, ceux-ci sont constamment démenties par des éléments qui relèvent du comique et du burlesque : voir la scène de la mort de la reine devant Bougrelas (II, 5) ou encore la scène

fidèle. Alceste ne voit pas que Célimène est une coquette. Don Quichotte voit des chevaliers là où il n'y a que des moulins. Le théâtre de Courteline, comme tout théâtre qui n'est pas « brechtien », présente l'illusion elle-même, met en scène des héros passionnés. Mais le théâtre est lui-même théâtre d'illusions : on y fabrique de l'illusion par l'art. Théâtre et cinéma, en fabriquant des images, reconduisent l'ancien dispositif imaginé par Platon dans l'allégorie de la Caverne. Mais l'image employée

spectateur est habitué. À la scène 3, Ruy Blas revient sur son passé et évoque les raisons de son tourment. Identifiez le registre dominant dans cette scène et faites le portrait de ce héros romantique. Pour évoquer son histoire et ses sentiments, Ruy Blas adopte le registre lyrique. Il se présente comme un héros typiquement romantique. C’est un homme cultivé et orgueilleux, qui se croyait promis à un destin d’exception. Idéaliste et passionné, il voulait changer la société, avait « bâti des plans

classes sociales représentées dans la pièce ? c) Qui incarne le pouvoir religieux ? (plusieurs réponses attendues) 2 Florence a) Comment est présentée la ville par ses habitants ? (par les bannis, Tebaldeo ou encore Lorenzo…) 3 Le héros a) Comment est décrit le héros dans le premier acte ? b) Que sait-on de sa jeunesse ? c) Quelle est sa fonction auprès du duc ? d) Dans les trois premiers actes, quels sont les indices qui permettent au lecteur de deviner ses intentions profondes ? 4 L’intrigue