Harfleur

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Nous sommes au 19 èmes siècle au cœur de la période du romantisme, importante pour la poésie. Victor Hugo, un des acteurs les plus importants

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les contemplations (1856) .

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Commentaire de texte Victor Hugo a écrit cette courte pièce Pauca Meae, XIV. Il s’agit d’un poème issu du mouvement littéraire romantique de XIXème

pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.   Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Victor HUGO(1802-1885) PRÉSENTATION DU TEXTE Dans les Contemplations, la mort de Léopoldine inspire à Hugo tantôt des réminiscences heureuses, tantôt

texte ? Le but de ce voyage reste assez mystérieux jusqu’au vers 11 : « je mettrai sur ta tombe / Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur ». On découvre alors qu’il va se recueillir sur la tombe de sa fille, dans un cimetière non loin de Harfleur, port de Normandie, cité au vers 10. Ces deux derniers vers apportent alors un éclairage sur le début du texte. II. Un poème élégiaque A) L’énonciation 5. Analysez l’énonciation. Qui parle à qui ? L’énonciation reste assez mystérieuse elle

GAINNE VILLE GA INNE VILLE 3 908 1 754 1 289 6 951 SAAINTE-A DRESSE SAINTE -ADRE SSEE S INTE-ADRE SS SAAINTE-A DRESSE S INTE-ADRE SS SAINTE -ADRE SSEE SAAINTE-A DRESSE SAINTE -ADRE SSEE S INTE-ADRE SS HARFLEUR HARFLEUR HARFLE UR HARFLEUR HARFLEUR HARFLE UR HARFLEUR HARFLEUR HARFLE UR CLAUSE JARDIN CLAUSE JARDIN CLAUSE JARDIN CLAUSE JARDIN CLAUSE JARDIN 13 390 12 122 45 692 HA VRE (LE ))) HAVRE (LE HAVRE (LE HA VRE (LE ))) HAVRE (LE HAVRE (LE HA VRE (LE ))) HAVRE (LE HAVRE (LE SAINT-V

rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Analyse Le poème peut être lu différemment en fonction

Ce trajet long est très diversifié puisqu’il passera par « la campagne », « la forêt », « la montagne », et enfin la mer à Harfleur (mauvais ordre en réalité). En outre, les anaphores : « J’irai par la forêt, j’irai par la montagne », « Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit », « ni l’or du soir qui tombe, / Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur », créent une amplification rythmique, qui peut suggérer les pas du marcheur qui accélèrent à proximité du but. (Explication)

fille. Ce trajet long est très diversifié puisqu'il passera par « la campagne », « la forêt », « la montagne », et enfin la mer à Harfleur (mauvais ordre en réalité). En outre, les anaphores : « J'irai par la forêt, j'irai par la montagne », « Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit », « ni l'or du soir qui tombe, / Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur », créent une amplification rythmique, qui peut suggérer les pas du marcheur qui accélèrent à proximité du but. (Explication) Paradoxalement

précisions sur le cadre spatial : « forêt », « campagne », « montagne », « les voiles au loin descendant vers Harfleur ». Le narrateur décrit les différents paysages qu’il va traverser. Ce sont des paysages où la nature a beaucoup d’importance : « forêt », « campagne », « montagne », puis, à la fin le paysage devient maritime puisque le narrateur parle de voiliers et cite même la ville de Harfleur qui se situe en Normandie. On trouve des indications sur des lieux dans le premier et le troisième quatrain